Le premier poste budgétaire des Français est le logement qui représente un quart de la consommation totale.
Cette progression globale recouvre de profonds changements entre les différents postes de consommation : les parts réservées à l'alimentation et à l'habillement se sont réduites au profit notamment des transports et du logement. Ce dernier est aujourd'hui le principal poste de dépenses des ménages (32,8 % en 2021).
En 2021, la consommation des ménages rebondit mais reste en deçà de sa tendance d'avant-crise. En 2021, la dépense de consommation finale des ménages rebondit de 5,2 % en volume après avoir connu une chute historique de 6,7 % en 2020 en raison de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19.
Les dépenses des ménages sont les dépenses de consommation finale effectuées par les ménages résidents pour satisfaire leurs besoins quotidiens : nourriture, vêtements, logement (loyers), énergie, transport, biens durables (voitures notamment), santé, loisirs et services divers.
Généralement, la post-consommation est utilisée pour les matières bon marché qui sont consommées de façon régulière. La post-consommation ne reflète pas le flux physique des matières ; c'est un processus purement administratif.
L'achat complexe (forte implication et différenciation importante) L'achat réduisant une dissonance (forte implication et différenciation moindre) L'achat routinier (faible implication et différenciation moindre) L'achat de diversité (faible implication et différenciation importante)
Par ailleurs, on distingue la consommation marchande (biens ou services contractés sur un marché) de l'autoconsommation (la production par les agents pour leur propre consommation) et de la consommation collective (qui désigne les services collectifs non marchands fournis par l'État).
Depuis les années 1980, le logement (y compris eau, gaz, électricité…) est passé en première position. Après ces deux postes dépenses, on trouve en 2020 le poste « loisirs, culture, restaurants et hôtels », puis les transports et les biens et services et divers.
En 2021, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s'élève à 23 160 euros annuels. Il correspond à un revenu disponible de 1 930 euros par mois pour une personne seule et de 4 053 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.
La consommation effective des ménages inclut tous les biens et les services acquis par les ménages résidents pour la satisfaction de leurs besoins, que ces acquisitions aient fait, ou non, l'objet d'une dépense de leur part.
Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation… Depuis plus de trente ans, les dépenses sont plus élevées que les ressources; il est en déficit.
Les deux premiers postes de dépenses publiques sont les dépenses de protection sociale (40,8 % des dépenses publiques en 2022) et les dépenses de santé (15,6 %).
Hormis les remboursements et les dégrèvements d'impôts (restitution de crédits d'impôts et allègements d'impôts), la mission la plus coûteuse est celle de l'enseignement scolaire qui absorbe 74 milliards d'euros.
Il faudrait, pour une personne célibataire, gagner 1.630 euros net, par mois, pour vivre dignement. Une estimation qui prend en compte les chiffres liés à l'inflation. Pour preuve, ce montant est en hausse de 13% par rapport à 2014.
Mais l'échelle des niveaux de vie grimpe bien plus haut, et concerne de moins en moins de personnes. À partir de 4 113 euros par mois, on appartient aux 5 % les plus riches. Et à 7 180 euros, on entre dans le 1 % du sommet.
A titre d'exemple, le top salaire médian des 10 métiers les mieux payés en France en 2023 est de 68 150 € brut annuel pour le directeur de projets d'Île-de-France VS 63 460 € en PACA, 62 000 € dans la région Rhône-Alpes, 61 890 € au Nord-Ouest, 60 000 € au Nord et Nord-Est, et 59 590 € au Sud-Ouest.
Plus le revenu disponible augmente, plus la part des revenus d'indépendants et du patrimoine a tendance à augmenter, ainsi que celle des impôts directs (en valeur absolue).
Les plus de 75 ans sont les plus affectés par l'inflation
D'après l'Insee, les foyers de moins de 30 ans supportaient, en janvier 2023, une inflation inférieure de 2,2 points de pourcentage à celle des ménages de plus de 75 ans, en moyenne.
La tendance du « consommer mieux » s'accélère
Depuis 4 ans, 54 % des Français déclarent consommer mieux et moins. Consommer durable n'est plus une mode mais une tendance de fond, bien au-delà du bio. Les Français déclarent leur préférence pour le local, les emballages et offres qui respectent l'environnement.
1 - En première place : le chauffage et l'eau chaude
Ils représentent 60 % de notre consommation, qui s'élève à 18 500 kWh par an en moyenne.
➢ la consommation marchande et la consommation non marchande : - la consommation marchande qui concerne tous les biens, qui sont par nature marchands dans la mesure où ils sont échangés sur un marché à un prix couvrant au moins leur coût de production.
Divers produits comme les vêtements, les textiles, les produits de soins personnels et les produits ménagers, les meubles, l'électronique grand public, les aliments transformés, les jouets et les équipements sportifs, sont tous inclus dans ce secteur.
La dépense de consommation finale des ménages comprend les dépenses effectivement réalisées par les ménages résidents pour acquérir des biens et des services destinés à la satisfaction de leurs besoins.
Insee Première · Juin 2021 · n° 1864. En 2020, la consommation des ménages chute, tandis que le pouvoir d'achat résiste. En 2020, la dépense de consommation finale des ménages chute de 7,1 % en volume en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et des mesures prises pour lutter contre la propagation de l' ...