La principale complication de la greffe d'organe est le phénomène de rejet. Ce rejet va dépendre essentiellement de la réaction immunologique du Receveur contre l'organe greffé.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Rejet aigu – rejet chronique
Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, élément étranger à l'organisme. Et ce, avec d'autant plus de force que les groupes tissulaires du donneur et du receveur sont éloignés.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
Les symptômes possibles lors d'une réaction de rejet sont une sensation de faiblesse, une fatigabilité, une perte d'appétit et un état sub-fébrile. Au niveau rénal, on peut noter une diurèse diminuée, l'apparition d'oedèmes en particulier dans les jambes et une douleur au niveau du greffon.
Ce rejet va dépendre essentiellement de la réaction immunologique du Receveur contre l'organe greffé. Cette réaction de défense immunologique développée par le Receveur est très proche de celle générée au cours de la défense contre une infection.
Il existe tout d'abord des complications de l'opération en elle-même : hémorragie, infection, sténoses ou thromboses des vaisseaux, fuites urinaires. Passée la chirurgie, une des principales complications de la greffe est immunologique : le rejet du greffon.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
La maladie du greffon contre l'hôte (GVHD, d'après son acronyme anglais) est une complication grave de l'allogreffe de cellules souches. Une allogreffe de cellules souches est un traitement pour un grand nombre de maladies génétiques et de cancers du sang comme la leucémie et le lymphome.
Il existe deux types de rejet : le rejet aigu, qui correspond à la réponse immunitaire décrite ci-dessus ; le rejet chronique, ou maladie chronique du greffon. Cela peut être un organe, un tissu ou encore des cellules. , qui apparaît plusieurs années après la greffe.
Fait de refuser, de ne pas admettre ; abandon : Le rejet d'une requête. 4. Jeune essaim d'abeilles qui abandonne la ruche natale.
Quelles sont les conditions pour qu'une greffe réussisse ? Il faut : - D'une part, greffer un tissu ou un organe dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches de celles du receveur : c'est la compatibilité tissulaire. - D'autre part, maîtriser les phénomènes inéluctables de rejet.
La « maladie du greffon contre l'hôte » (graft-versus-host disease, GVHD ou GVH) est une complication fréquente et grave des greffes de moelle osseuse allogénique.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Procédé de multiplication végétative réalisé par l'union d'une partie d'une plante (greffon) et d'une partie d'une autre (porte-greffe ou sujet) en vue d'obtenir un seul individu. (La greffe est surtout utilisée pour reproduire les arbres fruitiers et certaines plantes ornementales [rosiers].) 2. Synonyme de greffon.
Bénéficiant des travaux de SHUMWAY à San Francisco, le 3 décembre 1967, BARNARD, au Cap, étonne le monde par la première greffe de l'organe le plus symbolique : le cœur.
De plus, pour greffer un cerveau, il faut disposer d'un cerveau en état de fonctionner, c'est à dire un cerveau vivant. Cela signifie que pour transférer un tel cerveau à un patient dont le cerveau serait détruit et ainsi lui redonner vie, il faudrait tuer quelqu'un. Impensable !
Un seul donneur permet souvent de greffer plusieurs malades. Parmi les malades qui peuvent être amenés à recevoir un jour une greffe d'organes, on rencontre des personnes atteintes de malformation cardiaque, de mucoviscidose, d'insuffisance rénale terminale, de certains cancers…
Quand le donneur possède le même groupe tissulaire que le receveur ou un groupe très voisin, on dit qu'il y a compatibilité : le greffon est accepté, la greffe réussit. Dans le cas contraire, il y a rejet du greffon, donc échec de la greffe.
L'histoire de la greffe d'organe débute réel- lement en Europe au XVIème siècle lorsque Gaspare Tagliacozzi (1545-1599) réalisa des greffes de peau totale à partir de lambeaux brachiocéphaliques.
Ce n'est qu'en 1954, soit 85 ans plus tard, qu'on est parvenu à faire la première greffe de rein. Elle a été réalisée par Joseph Murray à Boston, dans l'État du Massachusetts. Le receveur et le donneur étaient des jumeaux identiques.
On connait depuis quelques années le coût médical d'une greffe rénale en France. En gros, 80000€ l'année de la greffe, puis 20000€ par an, ce qui en fait le traitement de l'insuffisance rénale terminale le moins onéreux, tout en étant le plus efficace.
Les causes principales actuelles de l'insuffisance rénale sont le diabète et l'hypertension. L'hyperglycémie diabétique induit une détérioration des petits vaisseaux au niveau des glomérules, qui entraîne à terme le dysfonctionnement des reins. On parle de néphropathie diabétique.