Les principaux puits de carbone sont les océans et certains milieux continentaux comme les forêts en formation, les tourbières, etc.
Les principaux puits de carbone sont les océans, les forêts, ou encore certains sols comme les tourbières et les marais. Des écosystèmes qui ont l'avantage d'absorber davantage de CO2 qu'ils n'en rejettent. Ils sont donc indispensables au bon déroulement du cycle carbone.
Dans la nature, après les océans, ce sont les forêts, les tourbières et les prairies qui constituent les principaux puits de carbone. En captant une partie des gaz à effet de serre, les puits de carbone sont essentiels pour freiner les changements climatiques anthropiques.
Schéma du cycle du carbone : l'immense réservoir de carbone est la lithosphère qui stocke 80 000 000 Gigatonnes (Gt) de carbone minéral, sous forme de roches carbonatées et 14 000 Gt de carbone dans la matière organique — pétrole, charbon, gaz — fossile (réévaluation par rapport aux données du schéma).
Deux puits « naturels » absorbent le CO2 émis dans l'atmosphère : les océans et les écosystèmes continentaux (dont le sol est le principal récepteur, notamment pour les systèmes forestiers où le stock de carbone est situé sous la surface) : forêts, prairies, zones humides, etc.
Les puits de carbone constituent un outil essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique, car ils permettent de capter et de stocker une partie importante du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère. Il faut distinguer puits de carbone "naturels" et "artificiels".
Les réservoirs importants de Cinorg sont l'atmosphère, les océans, ainsi que les sédiments et roches carbonatées, principalement les calcaires CaCO3, mais aussi les dolomies CaMg(CO3)2.
Les océans, les plus importants puits de carbone
Globalement, les océans et les continents absorbent une quantité nette de carbone de 3,2 milliards de tonnes par an. Cela représente 50 % des émissions anthropiques. Les océans sont les plus importants puits de carbone.
C'est ainsi que l'on distingue quatre grands réservoirs d'eau : dans l'hydrosphère, les mers et océans, les eaux continentales (superficielles et souterraines), l'atmosphère et la biosphère.
En tête, le Qatar avec 35,6 tonnes de CO2 par habitant émises en 2021, suivi par le Bahreïn (26,7 tonnes par habitant), le Koweït (25 tonnes par habitant en 2021) et les Émirats arabes unis (21,8 tonnes par habitant). En France, un habitant a émis en moyenne 4,7 tonnes de CO2 en 2021.
Ces algues microscopiques absorbent le CO2 de l'atmosphère et le transforment en matière organique et en dioxygène (O2) grâce à la lumière du Soleil. Lorsqu'elles meurent, une partie s'exporte vers le fond de l'océan, séquestrant ainsi le carbone dans les profondeurs.
Le gaz à effet de serre le plus connu est le dioxyde de carbone (CO2) mais d'autres gaz, présents en moindre quantité dans l'atmosphère, peuvent avoir un effet sur le réchauffement plus important.
En savoir plus. Les forêts rejettent plus d'oxygène qu'elles n'en consomment et absorbent plus de gaz carbonique (dioxyde de carbone) qu'elles n'en rejettent. Ainsi, elles sont considérées comme des puits à CO2. Des mécanismes régissent les échanges de CO2 entre l'atmosphère et les forêts.
On distingue quatre grands réservoirs naturels de carbone sur Terre : l'atmosphère, la lithosphère (sols et sous-sols), l'hydrosphère (mers, océans, lacs et rivières) et la biosphère (végétaux, animaux et autres organismes vivants).
Le Paulownia Tomentosa est un végétal très remarquable originaire d'Asie. À lui seul, cet arbre peut absorber dix fois plus de gaz carbonique qu'un arbre classique. Cela lui permet de produire quatre fois plus d'oxygène que n'importe quel arbre.
Les sols contiennent trois fois plus de carbone que l'atmosphère [1A] [1B] ou la végétation (appelée aussi biomasse et composée de matière organique) terrestre [I, page 3.2].
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
Cette ressource inestimable n'est pourtant pas répartie équitablement. 60 % de l'eau douce est partagée entre seulement 9 pays, (soit le Canada, le Brésil et la Russie dans le top 3 suivit des Etats-Unis, de la Chine, la Colombie, le Pérou, l'Indonésie et l'Inde.)
Les principaux puits de carbone sont les océans (l'eau et les organismes qui y vivent) et certains milieux continentaux comme les forêts (la végétation et le sol) et les tourbières.
Comme l'indique Le Journal du Geek, les premiers résultats pour la période 2015-2020 viennent d'être révélés. Sans grande surprise, ce sont les États-Unis et la Chine qui sont les pays les plus pollueurs au monde.
A titre d'exemple, cette étude a montré que la fétuque rouge gazonnante est l'espèce qui séquestre le plus de carbone, environ 3 fois plus que la moyenne des autres espèces !
Dans le monde, selon les données du GIEC, les principaux grands secteurs de l'économie mondiale contribuant aux émissions de CO2 sont les suivants, dans l'ordre décroissant : Production de chaleur et d'électricité (25%) Agriculture, foresterie et utilisation des sols (24%) Industrie (21%)
À un pH de 8, la majorité du carbone inorganique (par opposition au carbone organique présent dans la matière vivante) se présente sous forme d'ions bicarbonates. C'est donc sous cette forme que le CO2 se retrouve stocké dans l'eau de mer.
Les pièges à CO2 naturels sont ce que l'on appelle les puits de carbonepuits de carbone. Ceux-ci reposent sur des mécanismes biochimiques (photosynthèse, calcification) et thermodynamiques (dissolution dans les océans). Des expériences de géoingénierie tentent d'améliorer artificiellement ces pièges à carbone.