Appliqué à la pédagogie, le behaviorisme considère qu'apprendre consiste à transmettre des savoirs, en renforçant des comportements via des stimulis positifs (récompenses) ou négatifs (punitions) qui vont conditionner l'apprenant à donner de bonnes réponses.
Le béhaviorisme (ou behaviorisme) est un courant de la psychologie selon lequel celle-ci doit se limiter à l'étude du comportement à l'exclusion de l'intériorité, de la conscience, en considérant que les conduites humaines sont des réponses à des stimuli.
L'approche behaviorale découlant du behaviorisme utilise les principes du conditionnement répondant et du conditionnement opérant. La thérapie comportementale vise à modifier les comportements observables problématiques du client.
Pour la psychologie behavioriste, le seul objet d'étude est le comportement, et non la conscience. On ne peut donc parler que des phénomènes observables. Le principal promoteur de ce courant est l'Américain J. Watson.
Dans la lignée du travail conduit par Bloom, il est possible de classer un apprentissage selon trois grandes catégories : le domaine cognitif, le domaine socioaffectif et le domaine psychomoteur.
S'oppose à…
Le physiologiste russe Yvan PAVLOV (1849-1936), et ses célèbres expériences avec un chien[4], a permis de mettre en évidence le processus de conditionnement répondant – conditionnement classique – qui s'effectue par l'association de deux stimuli selon le principe de contiguïté.
Difficulté à transférer les connaissances à une nouvelle situation (trop de guidage). L'élève a de la peine à donner du sens aux connaissances enseignées.
Les motifs et ambitions du behaviorisme sont énoncés par un psychologue américain, John Broadus Watson (1878-1958), considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
apprendre c'est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le béhaviorisme); apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme).
Le comportementalisme de John Broadus Watson
Loeb et Watson mirent en place une méthode de description des comportements humains la plus objective possible. Ils nommèrent cette méthode « behaviorisme ». Le behaviorisme de Watson est généralement perçu comme l'héritier direct de l'empirisme de John Locke.
Les principaux comportements fondamentaux sont les comportements alimentaire, sexuel, maternel, social, d'agression, de défense ou fuite et d'inhibition de l'action lorsque la lutte ou la fuite est impossible.
Béhaviorisme verbal
Celui-ci obéit selon lui aux mêmes règles que les autres comportements mais s'en distingue cependant par le fait qu'il ne peut être renforcé par l'environnement physique, mais seulement indirectement par le comportement des autres personnes. Selon Skinner, le langage est un comportement social.
Les comportements observables sont les signes de l'accomplissement des échanges entre la personne et le milieu : milieu au sens large et milieu « éducatif » au sens restreint. Ceci soulève la question du fondement culturel de la personnalité et, partant, du rapport entre comportement observable et culture.
La théorie pédagogique vise à décrire comment aider les gens à apprendre et à se développer, à créer des conditions qui augmentent les chances d'apprendre et à améliorer l'instruction. Il en existe trois sortes : behavioriste, cognitive et constructiviste.
Les avantages du comportementalisme comprennent une motivation accrue des élèves, une meilleure attention des élèves. Et aussi une utilisation plus efficace du temps des enseignants. L'approche béhavioriste comprend des objectifs clairs, des progrès mesurables, des résultats rapides.
Issue des théories de l'apprentissage, l'approche cognitive-comportementale vise à aider la personne aux prises avec des difficultés d'adaptation psychologiques à modifier de manière volontaire ses comportements et ses pensées afin d'amenuiser ou, au mieux, d'éliminer totalement sa douleur émotionnelle.
Le fondateur du cognitivisme :
Le courant pédagogique cognitivisme de Jean Piaget et la théorie de la croissance cognitive de Jérôme Bruner étaient deux théories influentes dans le cognitivisme en psychologie. Jean Piaget était un psychologue suisse et le créateur des études cognitives.
Le béhaviorisme est un concept qui fait référence à l'étude du comportement animal et humain alors que le cognitivisme est une théorie scientifique basée sur des idéaux. Le béhaviorisme croit qu'on peut apprendre tout comportement par le renforcement et la punition.
Le cognitivisme succède au néo-béhaviorisme (au moins chronologiquement), en s'y opposant. En effet, il part du principe que des facteurs internes à l'individu sont en cause dans l'apprentissage. Il revendique l'accès à des processus cognitifs internes.