L'inflation conduit à une perte de pouvoir d'achat de la monnaie. Aussi, elle implique une modification des prix relatifs (donc du rapport de prix entre les biens), car certains prix augmentent plus vite que d'autres et perturbe ainsi la prise de décision.
Conséquences de l'inflation
Réduction de l'épargne : Lorsque l'inflation est élevée, les taux d'intérêt ont tendance à augmenter pour compenser la perte de pouvoir d'achat des épargnants. Cela peut réduire l'incitation des ménages à épargner et à investir.
La très forte reprise économique, la guerre en Ukraine et le re-confinement chinois sont trois facteurs qui peuvent expliquer l'inflation actuelle. Un dernier facteur pourrait également engendrer des hausses de prix à long terme. Il s'agit des relocalisations de certaines productions en Europe et aux États-Unis.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
Les principales raisons conjoncturelles, donc plutôt transitoires, sont : un phénomène appelé "effet de base". L'inflation est habituellement mesurée sur un an et, à la suite de deux ans de pandémie, le niveau d'inflation qui sert de référence est particulièrement bas ; la réouverture après la pandémie.
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
Afin de soutenir le pouvoir d'achat des Français face à la hausse de l'inflation, plusieurs mesures ont été adoptées durant l'été 2022 : prime exceptionnelle de rentrée, revalorisation des prestations sociales, prime sur la partage de la valeur, remise carburant, rachat de RTT ou encore suppression de la redevance ...
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement.
En décembre, la hausse des prix est légèrement repartie à la hausse à 3,7 % sur un an après 3,5 % en novembre, selon l'estimation provisoire publiée ce jeudi par l'Insee. L'inflation devrait néanmoins poursuivre sa décrue au cours des prochains mois.
Pour résumer :
L'inflation est la hausse générale et durable des prix à la consommation et cela un impact sur le pouvoir d'achat. Le Gouvernement s'engage à protéger le pouvoir d'achat des Français, notamment des plus vulnérables !
C'est l'addition de coûts de production élevés et d'une quantité modérée de monnaie en circulation dans l'économie réelle qui est principalement à l'origine de la situation inflationniste actuelle.
L'inflation, c'est une hausse généralisée et durable des prix des biens et des services qui réduit le pouvoir d'achat des particuliers et des entreprises. Quand elle est élevée et imprévisible, elle peut nuire à l'économie, surtout si les revenus n'augmentent pas au même rythme et que la croissance ralentit.
Sauf nouveau choc, le ralentissement de l'inflation devrait se poursuivre en 2024, pour atteindre 2,6% en juin prochain sur un an. Une baisse généralisée des prix n'est en revanche pas d'actualité.
“Les ménages de moins de 30 ans supportaient ainsi, en janvier 2023, une inflation d'en moyenne 2,1 points de pourcentage inférieure à celle des ménages de plus de 75 ans”, détaille l'étude.
Pour informer ses décisions et le public, la Banque de France produit des statistiques monétaires et de crédit, ainsi que des projections macroéconomiques à trois ans de l'inflation et du PIB pour la France. Elle mène des travaux d'analyse et de recherche pour adapter ses outils de diagnostics économique et monétaire.
Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 4,9 % en 2023 en France. Il s'agit du deuxième taux d'inflation le plus élevé depuis 1991, après 2022 (+ 5,2 %). En 2023, ce sont surtout les prix des produits alimentaires qui ont contribué à cette inflation élevée.
D'une part, parce que les personnes, entreprises ou Etats endettés ont régulièrement besoin d'argent pour subvenir à leurs besoins. Or, pour lutter contre l'inflation, la banque centrale (l'institution qui veille à la stabilité des prix) va augmenter son taux d'intérêt directeur.
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
Les plus de 75 ans sont les plus affectés par l'inflation
De fait, les moins de 30 ans consacrent 3 % de leurs dépenses à ce poste, alors que cette part atteint 9 % pour les plus de 75 ans (et 6 % pour les 60 à 74 ans).
L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Depuis l'automne 2022, la BCE mène une politique de hausse des taux directeurs afin de lutter contre l'inflation. Depuis mars 2023, elle réduit également son programme d'achat d'actifs. Les effets sont manifestes : la distribution de crédit, tout comme l'expansion de la masse monétaire, ont nettement freiné.