Plusieurs signaux peuvent indiquer qu'une personne est victime de maltraitance même si la liste n'est pas exhaustive… La personne : Apparaît effrayée, méfiante ; Présente des symptômes de dépression, insomnie, perte d'appétit, perte d'intérêt, pleurs…
L'Observatoire Décentralisé d'Action Sociale définit l'enfant maltraité comme une « victime de violence physique, cruauté mentale, abus sexuels, négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique».
Les victimes sont principalement des personnes âgées (83 %), en particulier de plus de 80 ans et des femmes (67 %). Les signalements concernant les maltraitances envers les adultes en situation de handicap sont limités (17 % des situations signalées).
La maltraitance des personnes âgées est favorisée par leur vulnérabilité. Elles sont en effet souvent isolées, fragiles et souffrent de multiples handicaps. Les personnes qui les prennent en charge (aidants familiaux ou professionnels) ont parfois du mal à supporter ces faiblesses et cette situation.
Un enfant maltraité est un enfant victime de négligences graves, de mauvais traitements, d'exploitation ou de violences sexuelles, de la part de ses parents ou des personnes qui en ont la charge. la maltraitance physique, qui porte atteinte au corps comme des coups, des brûlures, des fractures etc.…
Elle peut être le fait de membres de la famille, du voisinage ou de professionnels mais aussi de dysfonctionnements organisationnels ou managériaux survenant au sein de l'établissement ou du service. La maltraitance peut être le fait de violences ou de négligences et n'est pas nécessairement volontaire.
La maltraitance infantile peut débuter très tôt, avant même la naissance de l'enfant. "Il y a des femmes qui, enceintes, se font du mal en buvant de l'alcool, fumant, consommant des drogues et par conséquent en font à l'enfant.
La maltraitance est définie par le non-respect des droits et des besoins fondamentaux des enfants (santé ; sécurité ; moralité ; éducation ; développement physique, affectif, intellectuel et social) (cf. article 375 du Code civil, annexe 1.1).
Violence verbale.
La plus fréquente, elle est étroitement liée à la violence psychologique. L'auteur·e utilise sa voix comme une arme, soit par les propos tenus, soit par le ton utilisé.
Facteurs de risque
Les caractéristiques individuelles qui augmentent le risque de commettre un acte de maltraitance comprennent la maladie mentale, l'usage de substances psychoactives ainsi que la dépendance (souvent financière) de l'auteur des actes de maltraitance à l'égard de la victime.
Parmi les facteurs de risque de maltraitance liés à l'enfant, sont rarement cités : la prématurité (3 %) ; la gémellité (1 %) ; troubles du comportement (6 %) ; échec scolaire (0,5 %). Pour 70 à 80 % des répondants, la maltraitance est associée au niveau socio- économique.
Chaque personne a un seuil de tolérance, lorsque la surcharge morale et affective dépasse ce seuil, il y a risque de maltraitance. Si l'aidant est dépendant (alcool, drogue, …) la violence physique ou mentale est souvent présente et une violence financière est souvent présente.
La maltraitance peut prendre plusieurs formes :
Les violences physiques ( coups, blessures, bousculades,...) Les violences morales et psychologiques (injures, exclusion,...) Les violences médicamenteuses (abus ou privations de médicaments...) Les violences actives ( privation de liberté ou de soins...)
– Hématome, Griffures, Brulures, Morsures, Fractures – Maux de ventre, vomissement – Fatigue – Maux de tête – Eruptions cutanées – Plaies, Lésions Des changements comportementaux et émotionnels peuvent questionner par rapport à l'âge chronologique ou développemental.
La maltraitance envers les enfants perturbe le cours normal de leur développement affectif. Les enfants maltraités sont à risque d'une grande variété de problèmes reliés à la santé mentale, y compris la dépression, l'anxiété, l'abus de substances, la criminalité et d'autres formes de comportement affectif mal régulé.
Chez l'enfant, cela peut se traduire par une modification du comportement habituel, enfant craintif, replié sur lui-même, évitant le regard, un enfant présentant des troubles du sommeil, des cauchemars, des troubles du comportement alimentaire, un enfant agressif ou, au contraire, en recherche de contact, d'affection ...
L'adulte soumis à la maltraitances infantile sera davantage exposé à des troubles psycho comportementaux, car le stress généré par la maltraitance aura des répercussions sur : La santé : pathologies cardiovasculaires, cancer, suicide, … L'humeur : dépression, tristesse, anxiété…
Plusieurs facteurs peuvent prédisposer l'enfant à être maltraité: il est âgé de moins de 4 ans ou est adolescent; c'est un enfant non désiré ou qui ne répond pas aux attentes de ses parents; Il a des besoins spéciaux ou pleure de façon persistante, ou il présente une anomalie physique.
Faible estime de soi
Leur enfance a marqué le cours de son développement émotionnel. Par conséquent, le profil psychologique d'un maltraitant met en évidence un manque important d'estime de soi. Ce manque de respect et d'amour envers soi-même peut être la cause ou la conséquence de mauvais traitements.
Le réseau le plus connu est la Fédération 3977. Elle a pour vocation la lutte contre la maltraitance, à travers des missions de conseil, orientation et renseignement pour les familles, grâce à un numéro national unique : le 3977.
La maltraitance affective inclut : Les réprimandes sévères en criant ou en hurlant. La dévalorisation des capacités et des accomplissements de l'enfant. L'encouragement de comportements déviants ou délictueux, tels que commettre des infractions ou consommer de l'alcool ou de la drogue.
Les voies de fait simples sont la forme la plus fréquente de violence familiale contre les aînés. Le type d'infraction, l'utilisation d'armes et la fréquence des blessures peuvent être des indicateurs de la gravité des crimes violents.
Il s'agit donc de toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques et mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle.