Si l'on dit que la conscience morale est universelle, c'est parce que la raison, présente en chaque humain, lui indique le contenu de la loi morale. De ce point de vue, la conscience morale peut être vue comme la volonté d'agir consciemment et librement selon les règles que nous fournit la raison.
La raison est «cette lumière que Dieu a donnée à tous les hommes pour les conduire ». La conscience est ce «qui nous instruit clairement, sans recherche, sans étude, sans instruc¬ tion, sans besoin de consultation étrangère, toujours, en tous lieux, et même malgré nous » (p. 109).
Rationalisme et empirisme
La raison est le produit de l'activité d'un esprit conçu originellement comme une tabula rasa sur laquelle s'impriment les données de l'expérience. La connaissance viendrait donc entièrement de l'expérience et il n'y aurait que des principes a posteriori et plus précisément, acquis.
Pour avoir réellement conscience et connaissance de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui : il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences, c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi.
Ainsi la raison s'oppose au sentiment, aux pulsions, au déraisonnable. Cette seconde définition de la raison comme ce qui est raisonnable montre que le champ d'étude de la raison ne se limite pas au champ théorique et scientifique. Elle recouvre également des enjeux pratiques et moraux.
Les différences entre « penser » et « raisonner » ; Penser : la pensée est un processus mental qui n'utilise pas nécessairement la logique. Raisonner : le raisonnement est un processus mental qui utilise la logique. Penser : La pensée peut être consciente ou inconsciente.
Potentiellement, on pourrait peut-être expliquer une large partie du tout en termes du reste, mais il restera toujours une partie du tout—et donc le tout lui-même—qui devra rester inexpliqué. Une explication est toujours une explication de quelque chose en terme de quelque chose d'autre.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
Le terme « raison » vient du latin ratio qui signifie « calcul ». Elle se définit comme la capacité qu'a l'Homme de formuler des jugements mais aussi de faire la différence entre le vrai et le faux, le bien et le mal. Elle s'oppose à la sensibilité, à la foi, ainsi qu'à la folie et aux passions.
"] Nous avons donc cinq principes rationnels, grâce auxquels nous connaissons les choses, et que Kant nomme pour cette raison principes constitutifs de l'expérience. Ce sont les principes de temps, d'espace, de substance, de causalité et de finalité. Ces divers principes constituent notre connaissance.
La raison n'est pas seulement un principe de conformité logique, elle implique également une capacité de jugement, c'est-à-dire la capacité à définir des valeurs ou à évaluer des phénomènes, à en discerner le degré de vérité, d'utilité, de validité ou de moralité.
La raison est un mode de pensée qui permet à l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel. C'est, pour Aristote, la faculté distinctive de l'homme qu'il définit comme zoon logikon (« animal raisonnable »).
La conscience désigne originellement un savoir partagé (le mot vient de cum-, « avec », et scire, « savoir ») : c'est une connaissance qui accompagne celui qui pense et qui ne se réduit pas à la simple perception, ce pour quoi on l'appelle parfois « aperception ».
Kant estime que la conscience est inhérente à l'homme, indissociable de sa nature, et il exprime cette thèse par une comparaison : « elle le suit comme son ombre » De même que l'ombre ne peut pas être séparée d'un corps, de même la conscience n'est pas détachable de l'être humain. L'homme ne peut pas s'en affranchir.
Dans le cerveau, il s'agit donc de deux réseaux distribués sur les deux hémisphères." Deux réseaux qui diffusent dans ce qu'on appelle le cortex frontopariétal, zone située à l'arrière supérieur du cerveau. Ainsi équipée, la conscience peut alors s'exprimer.
Cette conscience de soi l'homme l'acquiert de deux manières : Primo théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis, penchants du coeur humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se ...
La conscience apparaît donc comme ce qui nous libère de notre condition finie et misérable ; comme ce qui nous libère du pouvoir néantisant de l'univers, que ce dernier exerce sur moi d'un point de vue matériel. La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde.
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.
Thalès de Milet est considéré comme l'un des sept sages de la Grèce. On lui attribue aussi l'invention de la philosophie, même si cela tient peut-être plus de la légende que de l'histoire. On ne sait pas grand-chose de lui. Il est citoyen de Milet, ville grecque située en Ionie (Asie Mineure).
Nous avons toutes sortes de raisons, et au moins trois grands types : des raisons de croire, des raisons d'agir, et peut-être – bien que ce soit en partie ce qui est en question quand on parle du rapport de la raison et du sentiment – des raisons d'éprouver et de ressentir.
Cela exige de la raison une autoréflexion et une connaissance de soi. Pour devenir raison, c'est-à-dire faculté de connaître la vérité, elle doit trouver l'ordre du raisonnement. Cet ordre, elle le découvre en son sein, précisément dans sa capacité d'apercevoir les liaisons adéquates entre les idées ou les jugements.