Les rayons Gamma sont moins ionisants que les particules Alpha ou Beta, mais les rayons Gamma sont très dangereux du fait de leur portée et de leur pouvoir de pénétration beaucoup plus grands.
Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (étude des populations d'Hiroshima et de Nagasaki). 1000 mSv est une dose très élevée qui correspond à 1 Gray.
Le rayonnement bêta se compose d'électrons de grande énergie éjectés du noyau d'un atome. Leur charge est négative et leur taille correspond environ à 1/7 000e de la taille d'une particule alpha, si bien qu'elles sont plus pénétrantes.
Les rayonnements ionisants peuvent pénétrer dans les tissus vivants et en endommager les cellules par la production d'atomes chargés positivement (ions). L'exposition aux rayonnements ionisants peut augmenter les risques de cancer.
Les rayons gamma enlèvent des électrons des atomes. Il s'agit donc d'un type de rayonnement ionisant. Les études montrent que le rayonnement peut endommager l'ADN. De plus, les lésions de l'ADN peuvent entraîner le cancer.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
On distingue trois types de radioactivité d'origines différentes : les radioactivités alpha, beta et gamma.
Le rayonnement alpha, composé de deux protons chargés positivement et de deux neutrons, représente le type de rayonnement le plus chargé. Cette charge importante signifie qu'ils interagissent plus intensément avec les atomes environnants.
Les tissus et organes les plus radiosensibles sont les organes reproducteurs, la moelle osseuse (formation des cellules sanguines), le cristallin, la peau. Une irradiation cutanée localisée peut entraîner par exemple, selon les doses, une brûlure, une ulcération ou une nécrose.
une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
L'énergie dégagée n'est en effet pas identique pour tous les rayonnements, et les moyens de s'en protéger sont donc différents. Par exemple, une feuille de papier est suffisante pour arrêter les rayonnements alpha, mais il faut un mètre de béton ou de plomb pour arrêter des rayonnements gamma.
Il existe 3 types de rayonnements radioactifs : α (alpha), qu'une feuille de papier peut arrêter. β (bêta), qu'une feuille d'aluminium peut arrêter. γ (gamma), pour lequel il faut une forte épaisseur de plomb ou de béton pour l'arrêter.
Il suffit de revenir au cours : le plomb atténue les faisceaux X ou gamma à cause des 3 effets étudiés en compétition selon l'énergie et selon les matériaux : Effet Compton , Effet photoélectrique , Création de paires .
Les niveaux de radiation ont atteint 2,3 microsieverts par heure (μSv/h). Un feu de forêt a éclaté le 5 avril près du site de la pire catastrophe nucléaire au monde.
Si toutefois on atteint un abri, il faut retirer ses vêtements, ses chaussures et passer à l'eau la totalité de son corps pour bien retirer toutes les particules radioactives. En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
Agir en cas d'alerte nucléaire
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
Des chercheurs américains sont sur la piste d'un traitement contre les effets d'une irradiation accidentelle. Selon eux, le fait d'apporter à l'organisme de la victime une protéine appelée BPI et de l'associer à une antibiothérapie, permettrait d'améliorer ses chances de survie.
En France, les moyennes régionales varient de 40 à 150 nanosievert par heure. Dans certaines régions du monde, telle que le Kerahla en Inde, la radioactivité naturelle peut atteindre des débits de l'ordre de 3000 nanosieverts par heure.
Les corps radioactifs ont des atomes instables, et, lorsque leur noyau se désintègre, ils émettent des radiations constituées de particules Alpha, Beta, et de rayons Gamma. Ces matières radioactives émettent ce rayonnement pendant toute leur désintégration jusqu'à atteindre une forme stable.
Les rayons gamma possèdent la plus haute énergie et la plus courte longueur d'onde. Puis, il y a les rayons X, les rayons ultraviolets, la lumière visible, le rayonnement infrarouge et les micro-ondes.
La radioactivité gamma est une simple désexcitation du noyau, de même nature que l'émission de lumière ou de rayons X par les atomes. Les désintégrations gamma sont généralement instantanées et suivent de très prés l'émission de particules alpha ou bêta.
La radioactivité, une donnée naturelle
de la terre, des roches qui renferment naturellement des atomes radioactifs comme l'uranium 238, le potassium 40 ou le thorium 232. Ainsi, sous nos pieds, de nombreuses roches, comme le granite, contiennent par exemple du radium produisant un gaz radioactif naturel : le radon.
Les effets de la radioactivité sur l'organisme humain dépendent du type de rayonnement et des doses d'exposition. "A très fortes doses, les rayons peuvent tuer des cellules et entraîner des modifications aiguës, une perte de capacité d'un organe. Ces effets sont appelés "réactions tissulaires".
L'uranium est radioactif. Cela signifie que les noyaux de ses atomes sont trop lourds pour être stables dans le temps. Ils se transforment spontanément en d'autres éléments radioactifs plus légers (par exemple, l'uranium 238 en thorium 234) qui à leur tour disparaîtront par décroissance radioactive.