Le risque principal est gonflement / dégonflement des argiles en fonction de leur teneur en eau, qui évolue au grés des étés secs et hivers humides.
Parmi les solutions que nous recommandons, le drainage des sous-sols est indispensable pour évacuer l'eau et sécuriser votre construction. De plus, en complément de cette solution vous pouvez créer un vide sanitaire permettant de faire une isolation entre le sol et le plancher.
Pour les experts en urbanisme et territoire, la construction des maisons à étages sur un terrain marécageux pose toujours quelques difficultés. Elle engendre des conséquences regrettables dont la perte brutale de la maison par effondrement due aux eaux souterraines se situant à quelques mètres de la surface.
Un sol sablonneux est un bon sol pour une construction. Il est assez stable et joue même un rôle d'amortisseur. Toutefois, il faudra prévoir une emprise de construction plus large pour assurer la stabilité de la maison. Une zone sableuse ne pose pas de problème si elle concerne toute la surface de la maison.
Les difficultés liées au sol argileux
Ces mouvements de gonflement et de rétractation ont des conséquences sur l'habitation construite sur le sol argileux si les fondations ne sont pas adaptées puisque cela va créer de fissures qui vont rendre instable voir dangereuse ladite habitation.
Les sols argileux, en cas de sécheresse ou d'apport massif d'eau, peuvent fragiliser progressivement les constructions.
Le comportement d'un sol argileux est similaire à celui d'une éponge. Les eaux pluviales hydratent le sol, ce qui entraîne son gonflement, tandis que les périodes sèches causent sa rétractation. Ces mouvements, communément appelés retrait-gonflement des argiles, rendent les fondations d'une maison plus vulnérables.
Comment savoir si les fondations d'une maison ont un problème ? Plusieurs indices peuvent évoquer un problème au niveau des fondations de votre construction : Des fissures apparaissent à l'intérieur et à l'extérieur des murs de votre maison. Il s'agit de fissures épaisses comme de fines fractures.
Les différents types de fondations superficielles
On les classe en trois types : les semelles isolées situées sous un poteau ; les semelles filantes ou continues placées sous plusieurs poteaux ou sous un voile ; et les radiers (semelles en béton armé couvrant la totalité de la construction).
Une fois le “bon sol" (ou sol stable) trouvé, vous devrez y creuser 25 à 35 cm pour y encastrer vos fondations. L'étude géothermique identifie aussi les risques de gel au sol. En fonction de la région dans laquelle vous vous situez (plus ou moins sujette au gel), une profondeur de fondations minimum sera requise.
Les fondations sur pieux ou puits
Lorsque le sol d'assise est trop profond, comme pour les terrains marécageux, les fondations sur pieux sont recommandées. La stabilité provient des pieux ou du puits en béton qui sont intégrés dans le sol.
Respectez une profondeur minimale de fondation : 1,20 m en aléa fort, 0,80 m en aléa moyen à faible. Prévoir des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille. Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations (ancrage homogène même pour les terrains en pente, éviter les sous-sols partiels).
L'empierrement est la solution la plus classique pour stabiliser un terrain. Mais, dans des sols argileux ou très humides, il peut s'avérer très compliqué et coûteux. Il existe une solution alternative : le traitement du sol à la chaux et/ou au ciment.
Pour drainer un morceau de terrain vous devrez creuser une ou plusieurs tranchées de 60 cm environ de profondeur sur 40 à 50 cm de largeur et la remplir ensuite de un ou plusieurs graviers (grossier et fin). Il s'agit donc d'une opération assez physique qui demande une bonne forme et un peu d'endurance.
Quelles solutions pour construire sur un terrain en zone inondable ? Pour construire votre maison sur un terrain en zone inondable, il faudra surélever les planchers par rapport au terrain naturel. Une solution peut être de construire une maison sur pilotis.
Pour construire en zone inondable, il faut que le PPRI rende la zone qui vous intéresse constructible. Dans ce cas, le maire (et donc l'État) ne peut refuser un permis de construire pour cette parcelle, même si le niveau de risque d'inondation est élevé.
Si votre terrain ne présente pas de problèmes, la maison reposera sur des fondations peu profondes (80 cm en général) sur semelles filantes. Des tranchées sont creusées, suivant la forme de la maison. On y coule du béton armé sur lequel des blocs béton seront posés. Il est également possible de poser un radier.
La création d'une fondation exige une dotation initiale. La fondation reconnue d'utilité publique nécessite une dotation en capital de 1,5 million d'euros. La dotation de la fondation d'entreprise correspond au programme d'action pluriannuel et exige un minimum de 150 000 euros, tout comme la fondation partenariale.
L'épaisseur (ou largeur) de la fondation est équivalente à deux fois la largeur du mur s'il dépasse 1 m de haut. Cependant, l'épaisseur minimale d'une fondation non armée est de 30 cm.
Des portes ou des fenêtres qui ne ferment plus ou mal. Des fissures qui apparaissent sur les murs intérieurs et sur les parements extérieurs. Une dalle qui bouge, penche et se désolidarise des murs. Tous ses désordres sont le signe que votre maison s'affaisse…
Dans le cas d'un terrain stable, des fondations superficielles peuvent suffire pour votre maison. La profondeur des fondations est alors de 50 cm à 3 m. Il existe plusieurs formes de fondations superficielles : semelle filante ou continue : les fondations en béton armé suivent la longueur des murs porteurs.
Le géotechnicien peut donc être sollicité à différentes phases d'une opération : avant-projet, étude d'exécution, suivi de réalisation, ou diagnostic en cas de sinistre. Dans ce dernier cas, le géotechnicien intervient en tant qu'expert, pour aider à comprendre les causes des mouvements d'un système de fondation.
Pour construire sa maison sur un sol argileux, il faut donc des fondations d'au moins 0,80 m de profondeur pour une zone à risque modéré, et au moins 1,20 m dans une zone où le risque est fort.
Pour alléger un sol argileux, la vraie solution est d'y mélanger une bonne quantité de matière organique: 5, 10, 15 cm ou plus de bois raméal fragmenté, de feuilles mortes déchiquetées, de paillis forestier, de compost, de fumier, etc.
La consistance : faites le test, creusez quelques centimètres en profondeur et prélevez une poignée de terre. Malaxez là pour en faire une boule que vous lâchez au sol, si la boule ne se désagrège pas alors votre sol est argileux.