sur le risque suicidaire. Mais le risque le plus redouté dans la maladie dépressive est celui lié aux idées et au passage à l'acte suicidaire : en réponse à ses idées suicidaires, le sujet malade peut envisager la mort comme la seule issue possible à ses difficultés.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements de vie défavorables (chômage, deuil, événements traumatisants) sont plus susceptibles de développer une dépression .
Selon les données de différentes études, la dépression peut affecter le cortex préfrontal du cerveau, qui est responsable du raisonnement, de la concentration et d'autres fonctions exécutives. En d'autres termes, les personnes souffrant de ce trouble peuvent être affectées par un manque constant de concentration.
L'épisode dépressif se caractérise par la présence d'une humeur dépressive (sentiment de tristesse et de vide, irritabilité), qui s'accompagne parfois d'une perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l'intérêt. Il faut distinguer l'épisode dépressif des fluctuations ordinaires de l'humeur.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
S'habiller, sortir, s'activer. L'oisiveté aggrave la dépression. Éviter de s'isoler : Choisir quelques personnes proches à qui on peut se confier qu'on ne se sent pas bien et solliciter leur compagnie pour parler de ses tracas ou au contraire pour s'en distraire.
La CIM-10 et le DSM-IV classent les épisodes dépressifs cliniquement importants comme légers, modérés et sévères en fonction du nombre, du type et de la gravité des symptômes présents et du degré de déficience fonctionnelle.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire. L'hospitalisation peut également être prescrite pour évaluer une situation complexe ou lors d'un changement de traitement.
Au niveau comportemental, les études font état, dans la dépression, d'une diminution de la reconnaissance des expressions faciales positives ainsi que d'une augmentation de la reconnaissance des expressions négatives, notamment la tristesse.
Une étude récente a mis en lumière la présence d'altérations neurocognitives chez les patients dépressifs et chez les cas témoins. Les principaux déficits se trouvent au niveau de la mémoire, de l'inhibition, de l'attention partagée et des fonctions exécutives.
Dépression : quand parler de guérison ? Guérir totalement et durablement de la dépression, c'est possible. On parle de guérison lorsque l'épisode dépressif est isolé. Pour cela, il faut qu'il y ait une rémission totale de la maladie pendant une durée suffisante (en théorie, égale ou supérieure à six mois).
Événements stressants de la vie : Des expériences difficiles, comme le décès d'un proche, un traumatisme, un divorce, l'isolement et le manque de soutien, peuvent déclencher la dépression. Conditions médicales : la douleur chronique et les maladies chroniques comme le diabète peuvent conduire à la dépression. Médicaments : Certains médicaments peuvent provoquer une dépression comme effet secondaire.
Les jeunes adultes de 18-24 ans sont la catégorie la plus touchée par un épisode dépressif dans l'année, quelle que soit son intensité, alors que la prévalence observée dans cette tranche d'âge dans les précédentes éditions du baromètre (2005, 2010, 2017) était comparable à celles du reste de la population.
Les femmes sont près de deux fois plus susceptibles que les hommes de recevoir un diagnostic de dépression . La dépression peut survenir à tout âge. Certains changements d’humeur et certains sentiments dépressifs surviennent lors de changements hormonaux normaux. Mais les changements hormonaux ne provoquent pas à eux seuls la dépression.
une dégradation du sommeil. Il devient peu réparateur, souvent trop court avec des réveils précoces, des insomnies ou au contraire un besoin de dormir longtemps avec des hypersomnies ; une agitation ou au contraire un ralentissement psychomoteur ; une réduction de l'énergie ou une fatigabilité anormale.
Il peut conduire à l'isolement de la personne, voire au suicide. Le risque de décès par suicide est 10 fois plus élevé chez les personnes déprimées que pour le reste de la population. Il est difficile, pour quelqu'un non-malade, de se représenter la dépression.
La clé pour amener une personne triste ou déprimée à exprimer ses sentiments est précisément de l'écouter sans jugement. C'est-à-dire que même si vous pensez pouvoir apporter une solution à leurs problèmes, en réalité, il vaut mieux les écouter sans donner de conseils qu'ils ne demandent pas.
Aide au choix de thérapie
Il s commenceront par voir avec vous s'il s'agit d'un état dépressif ou d'une dépression et vous orienteront vers un psychologue ou un psychiatre, vers un traitement médicamenteux ou cognitif.
Leur point de départ n'est donc pas le même. En résumé, la dépression est un sentiment de mal-être provenant du passé et de l'intérieur de la personne, tandis que l'anxiété est un sentiment de peur en lien avec des éléments extérieurs qui peuvent ou non avoir lieu dans le futur.
Le trouble dépressif majeur et le trouble dépressif persistant sont deux des types de dépression les plus courants. Cependant, il existe de nombreux types de dépression.
Les dépressions les moins graves
La dysthymie : C'est plutôt un trouble de l'humeur qu'une véritable dépression, et désigne une morosité et lassitude constante.
Au fil du temps, les épisodes aigus maniaques ou dépressifs deviennent de plus en plus sévères, prolongés et rapprochés. Les intervalles entre les accès raccourcissent. Le premier épisode maniaque dure spontanément 4 à 6 mois, le premier accès dépressif 6 à 8 mois.