Maître Simon est son courtier, Maître Jacques est son cuisinier et son cocher.
Maître Simon était le courtier d'Harpagon. En tant que courtier, il était chargé de jouer les intermédiaires pour Harpagon avec l'extérieur. Il était aux côtés de maitre Jacques le fameux cuisinier d'Harpagon.
Frosine est une femme d'intrigue, cherchant à flatter les défauts d'Harpagon pour lui soutirer de l'argent. Maître Simon est le courtier. Maître Jacques est le cuisinier et le cocher d'Harpagon. La Flèche est le valet de Cléante.
L'intrigue
L'Avare raconte l'histoire d'Harpagon, un vieux pingre un peu paranoïaque sur les bords qui pense que tout le monde en veut à son argent.
Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
Pas avare de talent
Sa raison de vivre est son or, à tel point que quand il le perd, il en vient à se soupçonner lui-même. Cette pièce est une bonne illustration philosophique de la fin et du moyen. Est ce que l'argent est une fin ou un moyen? Pour arriver à la fin bonheur, il faut le moyen bonheur.
Finalement, il leur dévoile ses intentions : il va épouser Mariane, Élise est promise (sans apport de dot) à Anselme, un vieillard, et Cléante est destiné à une veuve.
le comique de mœurs / de caractère : L'Avare, dans son ensemble est une comédie de mœurs : il s'agit pour Molière de critiquer et de dénoncer, de façon légère, la caste des bourgeois, attirés par leur fortune.
Mais son fils Cléante aime Mariane, la jeune femme que Harpagon veut épouser, et sa fille Elise aime Valère, un gentilhomme qui se fait passer pour un serviteur d'Harpagon.
Pourquoi Harpagon est-il un personnage comique ? Malgré sa violence, ses gesticulations, ses emportements et ses éclats de voix, Harpagon est avant tout un personnage de comédie. On rit souvent de lui et à ses dépens.
L'Avare, ou l'école du mensonge de Molière est un fleuron du Théâtre Français écrit en 1668. C'est un mélange unique de comique et de tragique qui créa le genre nouveau de la grande comédie dramatique.
Son fils Cléante partage le même dessein et rêve de convoler avec elle. Il se confie à sa sœur qui elle est amoureuse en secret de Valère. Chacun jouera sa partition allant, grâce à de nombreuses complicités, jusqu'à voler le trésor d'Harpagon.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
préface) Cléante est l'homme de bien que Molière a voulu opposer à Tartuffe, mais il est vrai aussi que dans la pièce, il est le raisonneur, qui veut raisonner Orgon aussi bien que Tartuffe.
Homme de soixante ans avoués, Harpagon est classé au xvii e siècle dans la lignée des barbons.
L'Avare, de Molière (extrait) : un quiproquo théâtral
Valère est amoureux d'Élise, la fille d'Harpagon. Mais celui-ci est obsédé par la cassette qui renferme son argent.
Les causes de l'avarice
Les psychologues relient l'avarice à ce qu'ont transmis les parents (étaient-ils radins ce qui a donné cet exemple ou au contraire étaient-ils très dépensiers poussant leur enfant à faire le contraire ?), ou à la peur de manquer, ou encore à une peur inconsciente de la mort.
Ce thème coïncide parfaitement avec le titre de l'œuvre : l'Avare. Par le personnage d'Harpagon, Molière démontre la dualité entre richesse et pouvoir. Le riche est libre d'imposer sa volonté aux autres qu'il considère comme des subalternes ; car ceux-ci dépendent de lui.
Harpagon veut chasser La Flèche de chez lui parce qu'il le trouve bien curieux. Harpagon a peur d'être volé. Avant de chasser La Flèche, il le fouille pour s'assurer qu'il n'a rien emporté malgré sa prudence de tout cacher.
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
C'est un escroc dont l'unique préoccupation est de s'enrichir. Tartuffe est doté d'une dimension protéiforme selon le regard qui le voit. Le premier groupe constitué de Dorine, Damis et Cléante manifeste à son égard une véritable hostilité.
Une dénonciation des faux dévots
Tartuffe est une caricature des dévots du XVIIe siècle. Il utilise tout l'appareillage du dévot : mortification, prières à répétition, etc. Il sait très bien jouer l'homme religieux, mais il ne croit pas à ce qu'il dit et fait. Ses seules préoccupations sont égoïstes et matérielles.
Le sujet du premier Tartuffe avait un dénouement qui ne pouvait pas être celui du Tartuffe de 1669. Au départ, un gros homme dévot profite de l'ascendant qu'il exerce sur un homme pour s'opposer au mariage de son fils et pour séduire sa femme. Mais grâce à l'habileté de cette femme, il est démasqué.