Le feu intervient au même titre que les méthodes culturales. Le changement de structure et surtout l'absence de structure grumeleuse conduisent à une érosion verticale ou lessivage que favorisent encore l'exposition directe au soleil et à la pluie.
L'eau, agent d'érosion.
L'eau, principal agent d'érosion, agit aussi bien mécaniquement que chimiquement sur les roches. Elle désagrège les matériaux les plus tendres en ruisselant. Les pierres choquées les unes contre les autres se cassent et s'usent. La mer, par le choc répété des vagues, fragmente ainsi les roches du littoral.
L'érosion joue un rôle dans le fonctionnement des milieux aquatiques. Elle permet en effet une “réponse” du milieu aux modifications de son hydrologie ou de sa morphologie, pour retrouver une situation d'équilibre. L'érosion perdure tant que le milieu n'a pas atteint cette stabilité.
L'érosion est l'ensemble des résultats de tous les processus qui ramassent et transportent des matériaux sur la surface terrestre. Les principaux agents d'érosion sont l'eau, le vent, la glace et la gravité, et chacun agit de plusieurs façons.
Dans les processus d'érosion, on distingue généralement trois phases distinctes : destruction du matériel rocheux (ablation du matériel) ; transport ; accumulation des débris (dépôt du sédiment).
L'eau dissout ces roches et ces minéraux et libère les éléments chimiques sous forme d'ions. L'eau peut les transporter par la suite avec elle sur une grande distance.
Les résidus de matières organiques à la surface empêchent l'altération de la structure du sol par l'action méca- nique des gouttes de pluie. Elles li- mitent également la formation de ri- goles et de ruissellement de l'eau.
Action par laquelle divers éléments constituant les horizons superficiels de la couverture pédologique sont enlevés par le vent, la pluie, les rivières, les glaciers.
Dégradation naturelle du relief du sol. Usure, détérioration.
La manière la plus efficace de lutter contre l'érosion hydrique des sols est de favoriser le phénomène d'infiltration pour limiter le ruissellement. Pour les sols cultivés, diverses pratiques culturales peuvent être mise en œuvre par les agriculteurs pour augmenter l'irrégularité du sol et limiter le ruissellement.
Le feu est aussi utilisé pour éliminer la biomasse lors du défrichement des terres destinées à l'agriculture, ou, après la culture, pour se débarrasser des résidus agricoles indésirables. L'ensemble de ces feux constitue une source importante de gaz traces et de particules en suspension libérés dans l'atmosphère.
Les feux de brousse ont brûlé les pâturages, détruit le bétail et rasé les vignobles. Leur repousse et reprise seront susceptibles d'ajouter un stress supplémentaire aux ressources en eau déjà mises à mal par la sécheresse.
Outre la dégradation de la qualité de l'eau, la perte de sols par érosion hydrique est dommageable aux cultures agricoles. Le renouvellement naturel du sol étant très lent, la perte annuelle de plusieurs tonnes de sols dans une parcelle menace sa productivité, parfois même à court terme.
Les agents de l'érosion (vent, pluie, gel) arrachent de fines particules ou de fragments entiers de roche. Une fois détachés, ces éléments sont déplacés par des agents de transport (glacier, vent, eau). La gravité joue un rôle primordial dans cette dynamique.
Cette étude suggère que la déforestation par l'homme explique l'érosion accélérée des sols au cours des 4 derniers millénaires. Bien avant les influences récentes et brutales via les émissions de gaz à effet de serre, les activités humaines avaient déjà une influence sur le système Terre.
Dans les déserts, l'agent principal d'érosion et de transport des matériaux est le vent.
L'altération regroupe les processus physiques, chimiques et biologiques qui conduisent de la roche saine à ses produits de décomposition. L'érosion est ensemble des phénomènes qui altèrent, enlèvent les débris et particules issus de l'altération et modifient le relief.
L'altération des roches dépend d'autres facteurs comme la température, la nature de la roche, le climat, la présence de végétation ou les activités humaines. Les variations de température ont des conséquences sur l'altération physique des roches.
La cartographie de la sensibilité à l'érosion du bassin concerné a pris en compte quatre types de données : pédologiques (dont la battance et l'érodibilité sont incluses), de pente, d'occupation du sol et climatiques (intensité et hauteur des précipitations).
La pollution des cours d'eau et des embouchures
L'érosion accentuée des sols (par lessivage et par le vent) suite à la déforestation et aux changements de pratique agricole s'accompagne, on l'a vu, d'une augmentation de la quantité de particules dans les eaux de ruissellement et dans l'atmosphère.