Le soleil joue un rôle important voire crucial dans le roman L'Etranger de Camus. Dans deux des trois événements majeurs autour desquels s'articule le roman, le soleil a une symbolique marquée qui est étroitement liée à la souffrance et surtout à la mort.
Meursault, plutôt que de subir le destin, décide de le prendre en charge. Plutôt que d'être victime de l'absurde, il décide d'assumer son geste en le réitérant ostensiblement 4 fois. => Ces quatre coups supplémentaires sont un acte d'affirmation de soi.
L'Étranger est un roman écrit par Albert Camus et publié en 1942. Partie prenante du cycle de l'absurde de l'auteur, ce roman retrace en conséquence l'histoire d'un homme ordinaire soumis à l'absurdité de l'existence et de la condition humaine.
Selon l'accusation, en effet, Meursault a bien tué l'Arabe de façon préméditée, justement parce qu'il a pu tuer symboliquement sa mère.
Le comportement „faux“ de Meursault (et par conséquent son „crime“), c`est qu`il ne voulait pas feindre ses sentiments, qu`il ne voulait pas mentir. Ainsi, il refuse à „jouer le jeu“. > Le „jeu“, c`est donc notre vie sociale, et „jouer le jeu“, cela signifie de suivre les règles de la société.
C'est d'abord la révolte que ce passage montre. Le refus de la religion : « Je me suis mis à crier à plein gosier et je l'ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l'avais pris par le collet de sa soutane. ». C'est le refus d'un au-delà, l'affirmation de la vie immanente, « hinc et nunc ».
Comme toute autre œuvre littéraire de ce cycle camusien, l'Etranger a pour but d'inciter une réflexion profonde sur l'absurde fondamental de la condition humaine qu'il faut analyser ; afin de pouvoir le dépasser et évoluer vers une révolte positive qui débouche sur un potentiel d'humanisme.
"L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, l'ambivalence du soleil, la tendre indifférence du monde et la folie des hommes, sacrifiant sur l'étal de leurs certitudes celui qui, parce qu'il ne sait pas mentir ni pleurer, ne leur ressemble pas.
Le personnage est aussi très simple et n'a pas de sentiments. Pour conclure, Albert Camus choisi l'adjectif « Étranger » pour définir tout le roman. Le personnage est un étranger dans l'histoire qui ne ressent rien tout au long du récit. Son comportement surprend le lecteur et il est souvent exagéré.
Dans Meursault, contre-enquête, Kamel Daoud entend extirper du néant l'Arabe sans nom dont le corps n'a jamais été retrouvé dans le texte de Camus. Selon l'auteur, il s'appelait Moussa Ould El Assasse, « le fils du gardien ». C'était un homme peu bavard, au corps noueux, à la barbe fournie.
En effet, c'est « à cause de cette brûlure » (celle du soleil) que Meursault fait « un mouvement en avant », ce qui en retour provoquera le geste de l'Arabe qui sort un couteau. Agressé par le reflet du soleil sur la lame, Meursault lève alors le revolver et tire.
Raymond Sintès : voisin de Meursault, il est l'élément névralgique dans le cours des évènements. Masson : ami de Raymond, il prend part indirectement aux évènements survenus sur la plage. Un groupe d'Arabes : composé autour du frère de la maîtresse de Raymond, celui que Meursault tue.
Différents titres avaient été envisagés par l'auteur : « la pudeur » ; « un homme heureux » ; « un homme libre » ; « un homme comme les autres »… Carnets, tome 1, Albert Camus. Il est possible de se demander pourquoi « L'Étranger ».
Cependant, nous parlons bien ici d'une fiction et non d'un essai; en effet Camus avoue lui-même avoir écrit L'Étranger dans un but de distraire : son roman est inscrit dans un but ludique, et non pas philosophique. Cependant il est difficile de ne pas faire de rapprochement entre cette fiction et l'existentialisme.
Pendant l'époque, la religion et l'église était très importantes en Algérie au 20ème siècle, mais Meursault est athée. Il ne conforme pas aux normes de la société, notamment, il ne pleurait ni à l'enterrement de sa mère ni à la plage où il a tue l'Arab.
", on est plongé dans l'esprit de cet homme, Meursault, qui " passe son existence " comme s'il était un voyageur dans son propre corps. Toute sa vie, ou bien la vie que les autres lui font vivre, sera mise dans les mains de quelqu'un d'autre.
Sa mort représente donc la fin de son supplice et de son traumatisme intérieur que lui infligeait la vie. Meursault espère trouver la paix – ou du moins il l'anticipe – après sa mort.
Fiche de lecture l'étranger de camus
LECTURE A. Camus, l'Étranger No : 1 Pages de référence Nom du personnage MEURSAULT Portrait physique On en apprend guère sur l'aspect physique de M. Il est bronzé, et a dans les trente ans. (p.
« Pessimiste quant à la condition humaine, mais optimiste quant à l'homme» Carnets. C'est à travers révolte et colère que l'homme découvre l'absurdité de la condition humaine. Il faut d'abord renoncer à l'espoir, se retrouver face à la mort, pour comprendre quel est le salut de l'être humain.
Ainsi la deuxième partie révèle-t-elle le sens du livre : Meursault est donc bien cet « étranger » aux autres qui remet en question notre façon d'être, de sentir ou de penser et dont l'existence même est intolérable parce qu'elle nous rappelle que tout est vanité.
Transition : Si Meursault fait ainsi le bilan de sa vie, c'est qu'il comprend qu'elle touche à sa fin. Meursault ne regrette rien et accepte pleinement ce qui l'attend, assumant sans faillir ses actes et le destin qui est le sien.
L'action se déroule en Algérie française. Meursault (le narrateur) apprend par un télégramme la mort de sa mère. Il se rend en autocar à l'hospice, près d'Alger.