Le fonctionnaire consacre l'intégralité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées. Il doit respecter la durée et les horaires de travail. Il doit assurer la continuité du service public et peut être sanctionné pour des absences injustifiées.
Choisir la qualité de fonctionnaire, c'est mettre ses compétences au service de l'intérêt général, promouvoir les valeurs républicaines, participer à la mise en œuvre des politiques publiques, rendre un service aux citoyens, en prise directe avec les préoccupations de la société, etc.
Les valeurs de référence qui reviennent le plus souvent quelle que soit la Fonction publique (Etat, Territoriale, Hospitalière) sont l'intérêt général, la continuité du service, l'égalité de traitement et la neutralité.
Obligations de probité et d'intégrité
En vertu de l'article 25 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983, les fonctionnaires sont tenus d'exercer leurs fonctions avec intégrité et probité. L'intégrité impose au fonctionnaire de ne pas utiliser ses fonctions pour en tirer un profit personnel.
Aussi variés soient-ils, les acteurs du service public sont soumis à trois grands principes : la continuité du service public, l'égalité devant le service public et l'adaptabilité (ou mutabilité) de celui-ci. Le service public tel que défini en France n'a pas d'équivalent strict en droit européen.
La fonction publique d'État
C'est la fonction publique la plus connue, et qui propose le plus grand nombre de concours. C'est aussi la plus importante, puisqu'elle représente 2,4 millions de personnes, soit 47% du total des effectifs de la fonction publique.
On peut mettre en évidence, d'une manière non exhaustive, trois grands types de devoirs principaux : – les devoirs individuels ; – les devoirs liés à la collectivité et à l'éthique générale ; – les devoirs liés à la Loi.
Le service public est soumis au respect de trois principes fondamentaux : la continuité du service public, son adaptabilité en fonction des besoins du public et de l'évolution technologique. l'égalité des usagers placés dans une situation identique et son corollaire. la neutralité des agents publics.
1 Les droits liés à l'exercice de leur fonction
Le fonctionnaire a également droit à la retraite et au versement d'une pension ; droit à l'avancement ; droit à des congés : congés annuels, de formation, maternité, parental ou maladie ; droit à la formation professionnelle.
L'obligation de probité signifie que tout agent public, sans distinction, doit exercer ses fonctions avec intégrité, honnêteté et désintéressement et ne doit pas poursuivre un intérêt personnel dans le cadre du service.
L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est un autre avantage des fonctionnaires. C'est d'ailleurs un aspect très important pour une grande partie des candidats aux concours de la fonction publique. Télétravail, temps partiel, compte épargne-temps, aménagements d'horaires individualisés, horaires variables…
Déontologie des fonctionnaires
C'est l'ensemble de règles qui régit le comportement des agents publics. La déontologie permet de définir collective-ment et dans la pratique la façon d'agir pour servir l'intérêt général.
Opportunités et mobilités professionnelles au rendez-vous !
La fonction publique offre en effet à ses agents la possibilité d'évoluer tout au long de leur carrière, grâce à une politique de mobilité forte et la mise en place de nombreuses passerelles entre les métiers et les trois fonctions publiques.
Contrairement à un fonctionnaire titulaire, l'agent public peut également être employé pour couvrir un remplacement dû à une absence, un congé maladie, un congé parental, etc. Dans le cas d'une période de transition entre deux fonctionnaires titulaires, l'agent contractuel peut aussi être recruté.
Il s'agit par exemple des magistrats et des militaires. À l'intérieur de chacune des trois fonctions publiques, les fonctionnaires soumis au même statut particulier sont regroupés dans : – des corps, pour les fonctions publiques de l'État et hospitalière ; – des cadres d'emplois pour la fonction publique territoriale.
La notion de service public désigne une mission remplie par l'autorité publique ou sous sa responsabilité (par des établissements ou entreprises publics) dans le but de satisfaire des besoins collectifs (éclairage public, espaces verts, accès à l'information…).
faire preuve de solidarité sociale. Venir en aide aux autres en fonction de ses moyens ; défendre l'environnement en apportant sa contribution dans différents domaines : alimentation, consommation, eau, énergie, transport, produits chimiques, jardinage, réutilisation, recyclage, par exemple.
La «garantie de l'emploi» apparaissait comme la première de leurs motivations, suivie de «l'intérêt des métiers», des «conditions» et de la «durée de travail», puis de la «rémunération». Le contraste avec la situation actuelle est saisissant! L'administration aujourd'hui ne fait tout simplement plus rêver.
Selon vous, les inconvénients du secteur public sont les suivants : + Il est difficile de quitter la fonction publique. + La mobilité est compliquée. Les salaires ne sont pas négociables.
"Les fonctionnaires territoriaux sont gérés par la collectivité ou l'établissement dont ils relèvent ; leur nomination est faite par l'autorité territoriale" (art. 4 de la loi du 26 janvier 1984). L'employeur du fonctionnaire est donc la structure décentralisée qui l'a recruté.
La doctrine considère que les services publics sont par principe administratifs, sauf s'ils remplissent les critères du service public industriel et commercial à savoir : L'objet du service : il doit s'agir d'une activité de vente ou de production de biens, ou d'une prestation de service. L'origine des ressources.
Le but premier est donc de satisfaire l'intérêt général. Le service public se justifie seulement par cet objectif, difficile à déterminer car variable dans le temps et dans l'espace (comme le rappelait le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 26 juin 1986).