Le point (du latin punctum, d'où ponctuation) est un signe de ponctuation qui sert à marquer la fin d'une phrase, d'un syntagme, d'un groupe de sens important, et peut donc marquer graphiquement une pause relativement longue dans un énoncé.
Le point. Le point indique la fin d'une phrase. Remarque : Excepté les titres d'œuvres (livre, film…), une phrase nominale, ou sans verbe, se termine par un point.
1. Élément d'espace, de dimension très réduite, qui est ou qui peut être figuré par l'intersection de deux droites : Par deux points distincts ne peut passer qu'une seule droite. 2. Très petite marque de forme plus ou moins déterminée : Angine avec des points blancs.
La ponctuation rythme la phrase, suggère les intonations, traduit les nuances de la pensée et facilite la lecture. Elle n'a cependant pas qu'une valeur mélodique : elle répond de fait autant à un besoin de logique qu'à un besoin de rythme.
La ponctuation accompagne l'agencement des mots, des groupes de mots et des phrases en marquant leur rôle respectif dans l'ensemble du texte. Ainsi la virgule, par exemple, n'est pas qu'affaire de respiration; l'endroit où une pause est appropriée correspond le plus souvent à une division syntaxique du texte.
Le point d'exclamation, qui est un signe essentiellement expressif, marque la surprise, l'étonnement, la crainte, la joie, le regret, etc.
le point ( . ) — qui a donné son nom à la ponctuation — termine une phrase ; le point-virgule ( ; ), marque une pause moyenne, normalement précédé d'une espace fine insécable ( cf.
La ponctuation expressive a une valeur stylistique : elle sert à évoquer des nuances affectives, à produire des effets de style. C'est le rôle que jouent notamment le point d'exclamation, le point d'interrogation et les points de suspension.
La ponctuation précise le sens de la phrase. Elle sert à fixer les rapports entre les propositions et les idées. D'autre part, elle sert à marquer, à l'aide de signes, les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture.
Signe distinctif d'une question
Dans certains cas, le point d'interrogation est le seul indice qui permet de savoir que l'énoncé écrit est une question; c'est le cas lorsque la phrase interrogative est construite comme une phrase déclarative. Par exemple : cette conférencière est excellente; il fait beau.
1)la phrase déclarative: Elle donne une information sur un objet, une personne, une situation. Elle se termine par un point. Exemple :Je range ma chambre chaque jour.
Il s'agit : du point (.) : une phrase qui commence par une majuscule et se termine par un point est une phrase déclarative. Exemple : Ernestine prend une bougie et accompagne petit frère jusqu'au bout du corridor.
En géométrie euclidienne élémentaire
Le point, selon Euclide, est « ce qui n'a aucune partie ». On peut aussi dire plus simplement qu'un point ne désigne pas un objet mais un emplacement. Il n'a donc aucune dimension, longueur, largeur, épaisseur, volume ou aire. Sa seule caractéristique est sa position.
Il n'y a plus forcément besoin d'un point entre chaque lettre. Un sigle est composé de l'initiale de chaque mot en capitale. Traditionnellement, toutes les lettres (y compris la dernière) sont suivies d'un point d'abréviation. Mais, de plus en plus, l'usage privilégie l'écriture sans point : SNCF, PME, RTT, PCF…
Les titres et les sous-titres écrits au centre de la page ou dans la marge, ainsi que les titres de journaux, de livres, de films, etc. , ne sont jamais suivis du point, même lorsqu'ils comportent un verbe conjugué : Comment établir un budget. Le Droit. Bonheur d'occasion.
Lorsqu'une citation est intégrée à une phrase, elle perd sa ponctuation, sauf lorsqu'il s'agit d'un point d'interrogation, d'un point d'exclamation ou des points de suspension. On place donc le point final après le guillemet fermant.
28L'absence de ponctuation sémantique interdit tout phénomène d'accentuation, elle prive le personnage d'intention ou d'émotion qui ferait de lui un individu à l'identité essentielle et repérable.
Ainsi, selon Le bon usage de Grevisse, les signes de ponctuation sont : le point (.), le point d'interrogation (?), le point d'exclamation (!), la virgule (,), le point-virgule (;), le deux-points (:), les points de suspension (…), les parenthèses ( ), les crochets [ ], les guillemets « », le tiret (—) et la barre ...
Les écrits administratifs imposent de faire un usage choisi des signes de ponctuation. Le principe que vous devez retenir est le suivant : « la ponctuation est la respiration de la phrase ». Elle facilite la compréhension de vos développements et structure le discours.
Les points de suspension servent principalement à : Signaler une interruption, notamment dans une énumération. Ils servent en outre à marquer une réticence, et peuvent exprimer les sentiments les plus divers, comme la crainte, l'étonnement, la confusion : J'ai lu des rapports, des comptes rendus, des procès-verbaux…
Présentation d'un dialogue
Les deux points (:) annoncent le début du dialogue. Pour cela, on ouvre également les guillemets avant de donner la parole au premier personnage. Le tiret indique le changement d'interlocuteur (la personne qui parle).
Bonjour, Avant une apostrophe (pas l'apostrophe comme celle-ci : « ' » mais le fait d'apostropher), on met une virgule.
Le point milieu (aussi appelé point médian) permet de séparer les mots. Il était notamment parfois utilisé en latin et en grec pour séparer les mots à la place des espaces.
Les signes de ponctuation tels que nous les connaissons aujourd'hui ont été définis pour la première fois par Etienne Dolet en 1540, pour les besoins de l'imprimerie.
toute marque pouvant donner une information quant au lieu, à la distance, etc.