Les salaires des prêtres, pasteurs et rabins varient en fonction de leur ancienneté et de leur rôle. En début de carrière les responsables religieux gagnent 1200€ net par mois, 2200€ en fin de carrière. Le salaire de l'archevêque de Strasbourg peut atteindre jusqu'à 5000€ net.
Les curés, les rabbins et les pasteurs reçoivent tous un salaire compris entre 1 621 et 2 624 euros net. Cette logique est respectée pour tous les ministres du culte, sauf pour les autorités religieuses locales dont les échelons indiciaires diffèrent.
Le prêtre ne reçoit pas de salaire, il perçoit une indemnité que la Conférence des Evêques de France valorise chaque année. Ainsi l'indemnité minimum garantie conseillée par la CEF est passée en 2023 à 1009€ par mois, honoraires de messes inclus.
Ces religieux sont payés par l'État et ont pour certains vocation à retourner dans leurs pays d'origine, une fois leur mission achevée. « Au bout d'un moment, ils démissionnent ou ils sont naturalisés français », précise Jean-Yves Groz.
Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé. De même, dans certains territoires d'outre-mer, notamment en Guyane, c'est le décret Mandel de 1939 qui détermine les rétributions des prêtres et autres ministres du culte.
Le pape François ne reçoit aucune rémunération. Tous ses frais — qu'il s'agisse de nourriture, loyer, maladie, assistant ou voyage — sont réglés par l'État de la Cité du Vatican. Il ne paie pas d'impôt ni au Vatican, ni dans son pays d'origine.
Un évêque gagne 81.914 euros brut par an. Dans le cas de l'évêque Vangheluwe, cela revenait à un revenu mensuel oscillant entre 3.500 et 4.000 euros net par mois. Mais en mai 2010, suite aux accusations de pédophilie dont il a fait l'objet, Vangheluwe s'est retiré de la liste des bénéficiaires de ces rémunérations.
Alors qu'en France, le salaire moyen d'un prêtre ou d'un évêque atteint à peine 1000 euros, en Allemagne, il s'élève en moyenne à 9000 euros par mois.
Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Il dissipe toute opacité financière éventuelle quant aux revenus des imams détachés. Il avance ainsi les sommes de 2000 à 2200 euros nets pour les ressortissants algériens concernés, et jusqu'à 2400 euros pour leurs homologues turcs. Les imams marocains, eux, ne perçoivent que 1.250 euros nets.
La rémunération monétaire d'un prédicateur (ou d'une équipe de prédication) de retraite ou de mission en paroisse est de 150 $ par jour et de 75 $ pour une partie de journée.
Oui, comme chaque citoyen ayant un revenu (même s'il ne s'agit pas de salaires), les prêtres sont soumis à l'impôt sur le revenu. Par contre, rares sont les prêtres qui paient au final l'impôt sur le revenu en raison de la faiblesse des revenus déclarés.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Les pasteurs français (hors Alsace, Moselle) sont rémunérés par leur Église et logés le plus souvent par leur paroisse. Leur salaire est inférieur au SMIC. En Alsace et en Moselle, où les Églises sont sous le régime concordataire, les pasteurs sont payés par l'État et logés par l'Église.
Les pratiques salariales varient en fonction des diocèses (voir encadré). Depuis 2005, celui de Lausanne, Genève, Fribourg et Neuchâtel paie 75'000 francs par année pour ses prélats, fussent-ils prêtres ou évêque, soit 6250 francs brut par mois.
Salaire moyen 2022 Soeur religieuse - 1470 € net / mois soit 1885 € brut/mois - Combien gagne ou grille de salaire ou rémunération CDI CDD Interim - site mobile.
1.549 euros : voilà le salaire net mensuel d'un curé. Les autorités fédérales financent les cultes et paient, côté catholique, le traitement de 2.274 ministres du culte, soit les prêtres, les diacres et certains laïcs. La plupart de ces personnes (94 %) sont prêtres en paroisses ou assistants paroissiaux.
Au 1er janvier 2023, la Conférence des évêques de France augmente de 2,5 % le traitement des prêtres, et passe à un salaire minimum de 1 009 € net. Comment les prêtres organisent-ils leur vie matérielle avec cette somme d'argent ? Publié le 28/12/2022 à 13h10, mis à jour le 28/12/2022 à 13h10 • Lecture 5 min.
Le diacre a aussi un rôle dans l'Église. Il peut administrer le baptême, distribuer l'eucharistie ou encore assister et bénir le mariage. Souvent inséré dans la vie professionnelle ou à la retraite, le diacre permanent ne reçoit pas de salaire de l'église, il est bénévole.
Les prêtres et les autres pasteurs font vœux de pauvreté, c'est-à-dire qu'ils remettent leur salaire à la communauté religieuse. Par contre, une partie des fonds recueillis par la communauté sont remis à ces derniers pour leurs frais de subsistance (repas, hébergement, habillement, déplacements, etc).
Les diocèses consacrent pour eux 1,8 million d'euros pour que chacun arrive au «mig» de 875 euros par mois. Globalement, les 15.000 prêtres en activité reçoivent environ 950 euros par mois. Ils sont logés mais payent leur nourriture. Les frais pastoraux, frais kilométriques notamment, sont pris en charge.
L'Assegno di congrua ou Congrua (allocation congruente) définit un paiement mensuel versé par l'État italien aux curés de la paroisse, à titre de salaire. Créé après l'unification de l'Italie, il est resté en vigueur jusqu'en 1986.
Environ 850 € net par mois, plus quelques avantages comme le logement et les charges.
Elle est d'un montant égal à celle du Premier ministre, soit 19 331 € mensuels, imposables et exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité.