C'est une modération volontaire, l'Église ne pouvait pas agir autrement, compte tenu du contexte d'inflation, mais aussi de l'équilibre nécessaire de ses finances, car elle ne vit que de dons. » La rémunération minimale des prêtres passe donc de 984 € net par mois à 1 009 €.
Des postes qui seraient, selon nos confères, rémunérés de façon égale, puisque tous les curés, rabbins et pasteurs recevraient entre un peu plus de 1.600 euros et 2.600 euros net. Seuls les évêques gagneraient un peu plus de 4.000 euros.
Alors qu'en France, le salaire moyen d'un prêtre ou d'un évêque atteint à peine 1000 euros, en Allemagne, il s'élève en moyenne à 9000 euros par mois.
Prêtres et évêques reçoivent donc chaque mois environ 1 000 € – soit un traitement inférieur au smic qui est de 1 500 € (brut). « Il n'y a pas de montant général pour tous les diocèses, mais il y a une fourchette générale », précise le père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la CEF.
Les diocèses consacrent pour eux 1,8 million d'euros pour que chacun arrive au «mig» de 875 euros par mois. Globalement, les 15.000 prêtres en activité reçoivent environ 950 euros par mois. Ils sont logés mais payent leur nourriture. Les frais pastoraux, frais kilométriques notamment, sont pris en charge.
Depuis 2010, la France propose un minimum inter-diocésain garanti (MIG), à hauteur de 875 €/mois. C'est une pension qui est versée aux prêtres à la retraite, qui sont quand même 59 000 en France !
La rémunération pour le prêtre au service d'une institution qui n'est pas une institution ecclésiale (ex : un hôpital) est établie par son employeur propre.
Oui, comme chaque citoyen ayant un revenu (même s'il ne s'agit pas de salaires), les prêtres sont soumis à l'impôt sur le revenu. Par contre, rares sont les prêtres qui paient au final l'impôt sur le revenu en raison de la faiblesse des revenus déclarés.
Les pasteurs français (hors Alsace, Moselle) sont rémunérés par leur Église et logés le plus souvent par leur paroisse. Leur salaire est inférieur au SMIC. En Alsace et en Moselle, où les Églises sont sous le régime concordataire, les pasteurs sont payés par l'État et logés par l'Église.
Combien un Pasteur gagne-t-il en France ? Le salaire médian pour les emplois pasteur en France est € 35 000 par an ou € 19.23 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 25 120 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 90 700 par an.
Au 1er janvier 2023, la Conférence des évêques de France augmente de 2,5 % le traitement des prêtres, et passe à un salaire minimum de 1 009 € net. Comment les prêtres organisent-ils leur vie matérielle avec cette somme d'argent ? Publié le 28/12/2022 à 13h10, mis à jour le 28/12/2022 à 13h10 • Lecture 5 min.
En tant que médecin en chef, vous appréciez non seulement un poste de prestige, mais aussi le salaire le plus élevé. Avec une rémunération de 118 317 € annuel moyen brut, les médecins-chefs se trouvent au premier rang des professions les mieux rémunérées en Allemagne en 2024.
Les salaires des prêtres, pasteurs et rabins varient en fonction de leur ancienneté et de leur rôle. En début de carrière les responsables religieux gagnent 1200€ net par mois, 2200€ en fin de carrière. Le salaire de l'archevêque de Strasbourg peut atteindre jusqu'à 5000€ net.
Environ 850 € net par mois, plus quelques avantages comme le logement et les charges.
Il dissipe toute opacité financière éventuelle quant aux revenus des imams détachés. Il avance ainsi les sommes de 2000 à 2200 euros nets pour les ressortissants algériens concernés, et jusqu'à 2400 euros pour leurs homologues turcs. Les imams marocains, eux, ne perçoivent que 1.250 euros nets.
Les pratiques salariales varient en fonction des diocèses (voir encadré). Depuis 2005, celui de Lausanne, Genève, Fribourg et Neuchâtel paie 75'000 francs par année pour ses prélats, fussent-ils prêtres ou évêque, soit 6250 francs brut par mois.
Métier n°1 : Anesthésiste-réanimateur.
Le prêtre ne reçoit pas de salaire, il perçoit une indemnité que la Conférence des Evêques de France valorise chaque année. Ainsi l'indemnité minimum garantie conseillée par la CEF est passée en 2023 à 1009€ par mois, honoraires de messes inclus.
Ce top 1 %, qui comprend 163 000 salariés en équivalent temps plein, présente lui-même de fortes disparités de rémunérations : tout en haut de l'échelle salariale, le top 0,1 % perçoit plus de 22 860 euros par mois, les 1 000 salariés les mieux rémunérés plus de 89 530 euros, et les 100, plus de 280 580 euros.
Le pape François ne reçoit aucune rémunération. Tous ses frais — qu'il s'agisse de nourriture, loyer, maladie, assistant ou voyage — sont réglés par l'État de la Cité du Vatican. Il ne paie pas d'impôt ni au Vatican, ni dans son pays d'origine.
La quête, geste liturgique et acte de partage
L'argent collecté à cette occasion permet de faire face aux charges de fonctionnement d'une paroisse : chauffage, éclairage, entretien et réparation des bâtiments, fleurissement de l'église, documentation, etc.
Le presbytère est l'habitation du curé catholique ou du pasteur protestant. Ce bâtiment est également appelé maison curiale.
Depuis 1978, les prêtres, les imams et certains pasteurs bénéficient de leur propre caisse d'assurance-retraite en France, la Cavimac. Controversé, le système devrait être (légèrement) affecté par la réforme débattue actuellement à l'Assemblée nationale.
Dans ce cas, ils vivent généralement en communauté et peuvent exercer différentes fonctions : certains enseignent, d'autres sont aumôniers. Un prêtre ne choisit jamais l'endroit où il va travailler, ni quelle fonction il va exercer. Cette décision est du ressort de l'évêque ou du supérieur de sa congrégation.
On aurait presque tendance à l'oublier, mais les prêtres aussi ont droit à des vacances d'été. Alors que la charge qui leur incombe est toujours plus importante, en raison de la baisse du nombre de vocations , les officiants sont autorisés selon le droit canonique à prendre un mois de congé dans l'année.