Une nouvelle loi suisse interdisant de plonger des homards vivants dans l'eau bouillante pour les faire cuire a fait sourire dans les Maritimes, mais un chercheur estime que cette décision n'est pas basée sur une opinion farfelue. Il est « très probable » que les homards souffrent lorsqu'ils sont ébouillantés vivants.
Oui, les crustacés ressentent la douleur, affirme un spécialiste.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Selon l'animatrice scientifique, le homard n'est pas immortel, mais il ne vieillit pas. C'est un animal fascinant. En fait, ces cellules se régénèrent tout le temps et à l'infini. Elles ne vieillissent jamais, c'est assez incroyable.
On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus. Il est vivant lorsqu'il est vigoureux quand on le soulève et qu'il replie souvent sa queue sous son corps.
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
Les crabes ou les écrevisses sont plongés dans des bains d'eau chaude avant de les déguster ou de les cuisiner. Une récente étude vient de prouver que les crustacés ressentent la douleur, ils souffrent donc énormément et les cuisiniers sont invités à les traiter avec plus de délicatesse.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation.
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.
Comment savoir si le homard est cuit ? Rien de plus simple pour vous assurer de la bonne cuisson de votre homard : après quelques minutes passées dans l'eau bouillante et/ou sur le gril de votre barbecue, le homard perd sa couleur initiale et se colore en rouge brique.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
Attention, ils pincent fort !
Si un gros individu réussit à vous pincer le doigt au niveau de l'ongle, du fait de l'innervation importante à cet endroit (rappelez-vous l'effet d'un coup de marteau), la douleur peut être si intense que vous risquez de perdre connaissance.
Ces nerfs-là doivent aussi envoyer leurs signaux au «système nerveux central» ou à ce qui sert de cerveau à l'animal; s'ils ne le font pas, c'est la preuve que les «messages» de ces nerfs sont inconscients, mais ces connections existent chez le homard.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Même l'escargot, la mascotte de la gastronomie française, a été étudié. "On a noté qu'il est sensible au plaisir. On peut donc supposer qu'il l'est également à la douleur", précise-t-il.
Non. Les coquillages n'ont pas de système nerveux central et ne peuvent donc pas ressentir de la douleur.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
S'ils gigotent au bout de l'hameçon une fois sortis de l'eau, ce serait ainsi par pur réflexe mécanique de défense. Une équipe dirigée par le Pr James Rose, de l'Université du Wyoming, a récemment constaté que le cerveau des poissons ne présente pas le néocortex très développé nécessaire pour ressentir la douleur.
Préférez la femelle au mâle, dotée de plus de chair et plus fine. Retournez l'animal sur le dos. Chez la femelle la carapace du ventre, qui a des palmes, se présente en creux : c'est la place des oeufs. A l'inverse, cette partie est bombée chez le mâle.
21 mai 2008 – Ce ne sont pas tous les amateurs de homard qui apprécient le tomalli du homard, mais ceux qui le mangent devraient limiter leur consommation, recommande Santé Canada. Le tomalli, cette substance verte qui se retrouve dans la cavité du homard, assume les fonctions du foie et du pancréas.
Et plus le homard mue, plus sa carapace devient épaisse. « À un moment donné, le homard ne pourra plus muer alors que son corps continue de grandir dans sa carapace, explique Morgane Guillam. Les cellules finissent donc par se dégrader à l'intérieur et l'animal finit par mourir. »