1. Qui est d'un autre pays, qui n'a pas la nationalité du pays où il se trouve : Son père est français, sa mère est étrangère. 2. Qui ne fait pas partie d'un groupe, d'un milieu, d'un organisme, ou qui n'est pas considéré comme en faisant partie : L'entrée est interdite à toute personne étrangère au service.
"L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, l'ambivalence du soleil, la tendre indifférence du monde et la folie des hommes, sacrifiant sur l'étal de leurs certitudes celui qui, parce qu'il ne sait pas mentir ni pleurer, ne leur ressemble pas.
Pour conclure, Albert Camus choisi l'adjectif « Étranger » pour définir tout le roman. Le personnage est un étranger dans l'histoire qui ne ressent rien tout au long du récit. Son comportement surprend le lecteur et il est souvent exagéré.
La question philosophique de fin
Peut-être pouvons-nous répondre qu'il faut développer l'empathie des hommes et rendre les lois les plus justes possibles, dans un combat quotidien vers l'altruisme et la vie en société.
Comme toute autre œuvre littéraire de ce cycle camusien, l'Etranger a pour but d'inciter une réflexion profonde sur l'absurde fondamental de la condition humaine qu'il faut analyser ; afin de pouvoir le dépasser et évoluer vers une révolte positive qui débouche sur un potentiel d'humanisme.
Le roman se termine lorsque, pour la première fois, il se révolte et fait un usage victorieux de sa liberté, repoussant violemment l'aumônier venu le réconcilier avec Dieu, ultime masque de l'absurde. Alors seulement Meursault n'est plus étranger à lui-même.
Vivre à l'étranger, c'est être immergé dans une nouvelle culture. Prend le temps de découvrir le pays en profondeur. Cette expérience sera à la fois un voyage ✈️ pour apprendre la manière dont vivent les habitants de ce pays et aussi apprendre une nouvelle langue.
L'Étranger est un roman écrit par Albert Camus et publié en 1942. Partie prenante du cycle de l'absurde de l'auteur, ce roman retrace en conséquence l'histoire d'un homme ordinaire soumis à l'absurdité de l'existence et de la condition humaine.
Son écriture est sobre et relativement classique. Mais le livre s'inscrit dans le contexte de la guerre et véhicule un sentiment de l'absurde. L'absence de sens de l'existence est également à l'œuvre dans Le Mythe de Sisyphe, un ouvrages de Camus publié en même temps que L'Etranger.
Qu'est-ce que l'absurde selon Camus ? Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons n'a pas de sens.
Meursault prend ici conscience de sa propre vie en la confrontant avec sa propre mort. Il réalise que, si lui s'est toujours senti étranger au monde, c'est que le monde est tout aussi étranger. Ainsi, Meursault est pareil au monde. Une fois l'absurde acceptée, le bonheur est désormais possible.
Il ne s'agit pas que d'un cliché : si la principale raison (12 %) qui a motivé les étrangers à s'installer en France est la qualité de vie, la seconde, arrivant juste après (11 %) sont venus afin de vivre avec leur partenaire de vie, les femmes étant les plus nombreuses à quitter leur pays par amour (13 %).
Cependant, nous parlons bien ici d'une fiction et non d'un essai; en effet Camus avoue lui-même avoir écrit L'Étranger dans un but de distraire : son roman est inscrit dans un but ludique, et non pas philosophique. Cependant il est difficile de ne pas faire de rapprochement entre cette fiction et l'existentialisme.
C'est dans la mort que Meursault trouve la libération si attendue «je me sentais prêt à tout revivre ». On peut «jouer à recommencer». Si Meursault refusait de pleurer sur sa mère, c'est pour ne pas nier le bonheur de ses derniers instants.
Le titre “L'étranger” renvoie à trois interprétations : le personnage principal Meursault est un étranger, puisque par son indifférence il est différent des autres hommes, tout lui est égal. Meursault est étrange pour le lecteur, très déroutant, puisqu'il est parfois difficile de suivre sa logique.
De manière symbolique, l'expression "quatre coups brefs sur la porte du malheur" fait référence aux quatre coups de feu tirés sur le mort de manière absurde. C'est le début de la nouvelle vie de Meursault déjà suggérée par ces termes : "tout a commencé".
Le contexte littéraire serait le courant littéraire dans lequel s'inscrit l'oeuvre, mais aussi les informations concernant son auteur(trice).
Parce qu'il a dit les choses comme il les avait vues, sans les sentir, parce qu'il s'est resté fidèle et a refusé de mentir, parce qu'il s'est abstenu volontairement d'ennoblir ses sentiments, Meursault est condamné à mort.
Durant son procès, Meursault devient progressivement étranger au monde social, voire étranger à lui-même – si on le juge en fonction des critères de sa vraie nature – il demeure incompris de ses juges, lui reprochant, indirectement, de ne pas même rechercher à cacher son indifférence au monde.
Quitter la France est une idée qui trotte de plus en plus dans la tête des français. En effet bien que développé, le pays offre de moins en moins de débouchés aux jeunes professionnels et aux jeunes diplômés. Les départs se font donc surtout pour des raisons économiques.
L'immersion culturelle, l'apprentissage d'une langue, la possibilité d'occuper un poste avec davantage de responsabilités ou encore l'opportunité de développer des compétences recherchées sont parmi les principaux avantages de l'expatriation. Est-il facile de s'expatrier ? Oui et non.
L'oxymore témoigne avec éclat de cet accord final, de ce sentiment de « fraternité » avec le monde, si pareil à « l'étranger » qu'est Meursault – étranger aux hommes, mais « pareil » au monde. Une fois l'absurde accepté, le bonheur devient possible. C'est sans doute le sens du retour vers la mère.
Le jour du crime, Meursault veut fuir le soleil, veut fuir les femmes, et retrouver l'ombre de la source qu'il avait entrevue sur la plage. Mais l'Arabe est là, devant la source. Il le tue. On peut lire son acte avec l'hypothèse du refoulement, faire de son acte un retour du refoulé et lui donner un sens œdipien.