Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
– C'est quelqu'un qui pense que les hommes ont leur destin en main, qu'ils doivent construire par eux-mêmes le monde dans lequel ils vivent, être tolérants avec les autres, libres de leurs actes, sans se référer à une puissance extérieure, religieuse, surnaturelle ou politique.
HUMANISME, subst. masc. A. − Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
Être humaniste ou féministe.
En effet, l'humanisme fait plutôt référence à la liberté des êtres humains et à leur émancipation envers tout autorité. Le féminisme, quant à lui, promeut l'égalité de ces derniers, et pour ce faire, défend le droit des femmes.
Érasme (Desiderius Erasmus) était un humaniste, philosophe et théologien de la Renaissance. Né en 1466, 1467 ou 1469 à Rotterdam, il étudie à Gouda puis Bois-le-Duc et est ordonné prêtre en 1492.
Une manière d'appréhender le monde qui vise à permettre à l'homme d'accéder au bonheur et de s'épanouir. Il devient plus autonome, moins dépendant de la religion mais aussi plus libre de choisir la vie qui lui correspond.
Comme c'est un grand humaniste, il veut une poésie inspirée de l'Antiquité avec des auteurs comme Homère ou Virgile. Ses principales œuvres sont Les Odes, Les Amours (avec Les amours de Cassandre et Les amours de Marie), Hymnes, La Continuation des amours (où sont ajoutés Les sonnets pour Hélène), Elégies.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
« Être coach humaniste nécessite en effet de développer une présence à soi et à l'autre, dans un cadre clairement identifié qu'est la relation d'accompagnement. C'est une posture, une manière d'être et un art du questionnement… C'est un métier profondément humain.
C'est réclamer de l'autre les mêmes droits pour soi. Etre Humaniste, c'est impérativement accompagner cette fa- çon de faire non seulement du droit, mais bien plus du devoir de s'exprimer et d'agir autrement, et de combattre les idées et actes de l'autre si l'on estime qu'il ne respecte pas ses droits et ceux d'autrui.
L'humanisme est un courant de pensée qui nait en Italie et qui se développe en Europe au XVI. À une époque marquée par l'obscurantisme religieux, l'humanisme de la Renaissance place l'Homme au centre de ses interrogations. Les auteurs humanistes s'intéressent aux écrits de l'Antiquité qu'ils contribuent à redécouvrir.
Les termes « humanisme » et « humaniste » sont difficiles à définir et comportent plusieurs sens. Il faut séparer l'humanisme de la Renaissance. Cette dernière est une période historique durant laquelle des hommes sont considérés comme « humanistes » en partie pour leur étude des langues et cultures antiques.
Au modèle contemplatif qui inspirait la scolastique médiévale, principalement préoccupée de questions métaphysiques relatives à la nature de Dieu et de l'être, les humanistes substituent celui de la vita activa et mettent le savoir au service du perfectionnement moral et politique de l'être humain.
Limites sociales et politiques de l'humanisme
La morale tend à être universelle, toute politique est particulière. La morale se veut désintéressée, aucune politique ne l'est. Comment la morale suffirait-elle à tout ? Les Droits de l'homme sont une grande chose, mais ne sauraient tenir lieu de politique.
Période classique. Entre le XV e siècle, moment d'éclosion de l'humanisme de la Renaissance, et le XVIII e siècle, dit « Siècle des Lumières », le mouvement humaniste ne cesse de prendre de l'ampleur : les critiques restent éparses et, dans l'ensemble, contribuent davantage à le réorienter qu'à le contester.
L'humanisme est une pensée philosophique née au XVème siècle, durant la période de la Renaissance en Europe. À cette époque, le mouvement humaniste se veut la jonction de valeurs humaines liées aux origines judéo-chrétiennes et à l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement est empreint d'une profonde laïcité.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
L'invention vers 1454 de l'imprimerie par Gutenberg diffuse ensuite les idées humanistes à travers l'Europe. En France, l'essor de l'Humanisme est également encouragé par la sympathie de François Ier pour les arts et la Renaissance.