Plusieurs signes doivent vous préoccuper d'une utilisation excessive des écrans : Se surprendre à être sur son téléphone / ordinateur le soir, jusque tard dans la nuit à consulter le fil d'actualité des réseaux sociaux ou à jouer à des jeux en ligne. Dormir avec son téléphone.
la sensation de vide, de tristesse et de frustration, voire un comportement agressif, lorsqu'il n'est pas possible d'accéder à un écran ; le manque d'intérêt pour d'autres activités que celles passées sur écran ; le repli sur soi, l'absence d'intérêt pour son entourage et pour les relations sociales en général.
C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
Temps d'exposition :
Et ce, hors activité professionnelle ! », « Les jeunes, eux, passent 4h11 par jour devant les écrans, une heure de plus qu'il y a 10 ans. Et le pourcentage d'ados passant plus de 3 heures par jour devant un écran a explosé, en particulier chez les garçons entre 15 et 17 ans. »
A tout âge, des risques peuvent être associés aux usages numériques excessifs. Pour les enfants et les adolescents, le temps passé devant un écran peut empiéter sur des apprentissages essentiels à leur développement physique, psychique et social.
1 – La nuit, lorsque vous êtes couché(e), votre portable est-il allumé et posé sur votre table de nuit ou à côté de votre oreiller ? 2 – Au moment des repas, posez-vous votre smartphone sur la table ou à côté de vous ? 3 – Lorsque votre téléphone sonne, bipe ou vibre, accourez-vous pour regarder ?
S'endormir à côté de son mobile pourrait aussi avoir des effets encore plus néfastes sur la santé en raison des radiofréquences émises par celui-ci. L'exposition aux ondes émises par un smartphone augmenterait le risque de développer un cancer ou une tumeur mais aussi des troubles de l'attention.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Combien de temps dois-je prévoir entre l'arrêt des écrans et l'heure du coucher ? Éteignez tout écran au moins 2 heures avant le coucher. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière des tablettes, téléphones et ordinateurs. Celle-ci retarde l'endormissement.
Certains ados en viennent à éprouver une sensation de vide quand ils ne sont pas devant leur écran», prévient Jean-François Biron. Il importe aussi de rappeler que l'utilisation des écrans stimule les mêmes zones du cerveau que la consommation d'alcool et d'autres drogues, explique Jean-François Biron.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Le temps d'écran maximal recommandé est de moins d'une heure par jour. Même si l'enfant est attiré par les couleurs, le mouvement et les sons produits par les écrans, il est généralement trop jeune pour comprendre tout ce qu'il observe.
En effet, le psychiatre Serge Tisseron proscrit un temps d'écran supérieur à 1 h 30 min par jour pour les enfants de 3 à 5 ans et 2 heures pour les plus de 6 ans et recommande la règle du « 3-6-9-12 ». Le neuroscientifique Michel Desmurget, plus alarmiste, note des effets délétères dès 30 minutes.
Regarder un écran dès le matin augmente le risque de développer des troubles du langage. Selon une étude française, les enfants qui sont exposés aux écrans le matin ont trois fois plus de risques que les autres de développer des troubles du langage.
En effet le smartphone est aujourd'hui autant un moyen de communiquer, que de s'informer, jouer, visionner des vidéos, flâner sur les réseaux sociaux, d'avoir l'heure, s'organiser, lire ses mails, travailler ou même se réveiller. Des activités qui ne sont pas mauvaises dans l'absolu.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer. On parle d'addiction quand l'activité devient le principal centre d'intérêt, voire l'unique, au détriment des autres (relationnelles, artistiques, scolaires, sportives…)
Un usage des écrans en pleine nuit, même bref, est associé à une augmentation de risque de tous les troubles du sommeil. Dès 30 minutes d'utilisations des écrans en cours de nuit, les risques de privation de sommeil, d'insomnie, de restriction de sommeil, de sommeil non reposant sont multipliés par deux.
Je vous conseille d'organiser un emploi du temps afin de ne pas tourner en rond et de programmer des sorties, des activités pour pas céder à la tentation des écrans. Commencer petit à petit si vous avez envie de tenter l'expérience, genre de 8h à 20h sans téléphone ou sans écran.
Stopper la consommation d'excitants à partir de 16h00 type café, thé ou boissons énergisantes. Pratiquer régulièrement une activité physique dans la journée et de préférence avant 20h. Pratiquer des activités relaxantes avant le coucher. Eviter l'exposition aux écrans lumineux 1h avant de vous endormir.