Le riz est une plante résistante, qui peut pousser dans presque tous les types de sol. Tant qu'elle est suffisamment irriguée (soit par irrigation, soit par la pluie), elle peut pousser dans les sols humides et secs.
Une rizière est une parcelle — ou un ensemble de parcelles — réservée à la culture du riz ou riziculture, et dans laquelle, en général, on inonde la culture.
La culture du riz
Cette plante semi-aquatique vit les pieds dans l'eau et s'adapte particulièrement aux zones humides : étangs, marais, zones inondées, terres marécageuses près des cours d'eau sont des lieux propices à sa culture.
Le riz est une plante annuelle qui s'adapte à des conditions de températures très diverses, mais chaudes (comme celles que l'on trouve sous le climat équatorial et le climat tropical) ou tempérées comme celles du climat méditerranéen. On le trouve donc de l'équateur jusqu'au 45° degré de latitude.
Le rendement moyen du riz (semis) par hectare est de 3 à 6 tonnes. Dans certains pays, comme l'Australie et l'Égypte, le rendement peut atteindre 10 à 12 tonnes ou plus par hectare (1 tonne = 1000 kg = 2200 lbs. et 1 hectare = 2,47 acres = 10 000 mètres carrés).
Après la mise en boue et un planage et avant le repiquage, on maintient dans la rizière une légère lame d'eau pour éviter au sol boueux de dessécher et aux adventices de repousser. Il n'y aura pas d'autres apports d'eau avant la reprise des plants 10-15 jours après repiquage.
Ailleurs, il ne pourra être cultivé qu'à certaines périodes de l'année, car pour se développer, il lui faut au moins 13-14°C. En dehors de ces deux exigences (humidité et chaleur), le riz est une plante peu regardante sur la qualité et la nature du sol, pourvu que celui-ci soit plat (ou aménagé en terrasses).
La plante de riz se développe en trois phases (végétative, reproductive et maturation) avec différents stades de développement : germination, plantule, tallage, Initiation paniculaire, montaison épiaison, floraison, laiteux, pâteux, maturité.
Classiquement, le riz se sème à la volée dans un sol inondé d'eau en surface. Le semis à sec enterré cherche à maîtriser le premier facteur de rendement qui est la population de plantes germées et à réduire l'impact environnemental de la culture. En semis à sec enterré de précision, le travail du sol est primordial.
Riz, rizière, riziculture.
Dans ce système de culture, les graines sont semées dans un terrain humide et la plante peut se développer grâce à l'eau qui remonte du sol par capillarité. Le paysan pratique souvent le repiquage et comme il s'agit de champs d'où l'eau vient de se retirer, il n'y a pas ou peu de mauvaises herbes.
De nombreux riziculteurs appliquent 0,5 tonne de N-P-K 30-10-10-10 par hectare le jour du semis/plantation (ou 20 jours plus tard). Environ 45-60 jours après la première application, ils appliquent 0,2-0,3 tonnes de N-P-K 40-0-0 ou 33-0-0 par hectare (1 tonne = 1000 kg = 2.200 lbs.
On le cultive dans l'eau pour une question de rendement : cela empêche d'autres herbes de coloniser la parcelle, et c'est plus pratique, car il a besoin de beaucoup d'eau.
Pour le semis direct, on met 4 à 8 graines de riz dans des trous creusés à l'aide d'une houe ou daba avec un espacement de 20 cm x 20 cm, 30 cm x 30 cm ou 20 cm x 30 cm. Le semis demande une importante quantité de semences de 60 à 100 kg à l'hectare.
Les premières traces de culture du riz remontent, selon les archéologues, à -2500 ou -3500 ans avant J.C. et sont principalement localisées en Asie du sud-est. Cette culture extrêmement ancienne s'étend progressivement en Afrique et s'installe autour du bassin méditerranéen seulement au XIIe siècle.
La multiplication d'une variété de riz repose sur quatre étapes principales. La première étape est la mise en place des « épis lignes » à partir des semences de départ, mises à disposition par la recherche. La deuxième étape est la production de la première génération.
Les rendements sont sensiblement plus élevés lorsque le riz est repiqué. Ils sont deux ou trois fois supérieurs à ceux obtenus par semis à la volée.
La récolte intervient généralement au bout de 3-4 mois lorsque les panicules se penchent, les grains du sommet commencent à jaunir. Asséchez la parcelle et patientez encore 2 semaines que le riz vire entièrement au jaune.
La moisson a lieu 30 jours après la floraison et 130 jours après le semis. L'eau a été évacuée de la rizière une à deux semaines auparavant afin de faciliter la récolte. Le riz est récolté en le fauchant avec sa paille ou en coupant seulement les panicules.
Halte aux engrais !
Elle résoudrait en effet leur principal problème : l'enfermement du phosphore par le sol, qui n'en relâche qu'une infime partie dans les racines des plants de riz. Actuellement, les riziculteurs se servent d'engrais enrichis en phosphore afin de contourner la difficulté.
Rassemblez au mois 30 à 55 g de graines de riz à semer.
Faites-les tremper dans l'eau afin de les préparer à la plantation. Laissez-les tremper au moins 12 heures, mais pas plus de 36 heures. Ensuite, enlevez-les de l'eau. Pendant que vos graines macèrent, prévoyez où et comment les planter.
Madagascar doit encore importer du riz pour combler le déficit national. Pour l'année 2020, les importations sont évalués à 45 000 tonnes. Le riz importé est un substitut moins préféré que le riz produit localement.
L'urée granulaire en bref
On l'emploie le plus souvent dans les applications à la volée au printemps ou en post-levée pour compléter la fertilisation azotée. Sa concentration en fait un engrais pratique qui permet de diminuer le taux d'application et ainsi de couvrir plus de superficies avec moins de tonnage.