Lorsque les conditions de cultures ont été « normales », le stade optimal de récolte correspond à 32 -33 % de matière sèche dans la plante entière. C'est un bon compromis entre rendement, conservation, valeur énergétique et ingestibilité du fourrage.
L'idéal est donc de couper au stade début épiaison pour les graminées ou bourgeonnement pour les légumineuses. Pour une deuxième coupe, après un ensilage ou un enrubannage, la fauche doit se faire si possible à 6 semaines de repousse.
La valeur nutritive et l'ingestibilité des fourrages conservés sont déterminées avant tout par celles du fourrage vert au moment de la fauche. Un fourrage récolté au stade feuillu possède une meilleure valeur alimentaire qu'au stade épiaison.
Le début de l'épiaison qui s'étale du 1er au 15 mai suivant les variétés, peut permettre une première exploitation relativement précoce en fauche. A cette date, la sécheresse n'est généralement pas problématique, ce qui en fait un atout pour le ray-grass hybride pour sécuriser les systèmes fourragers.
Sur les premières récoltes d'herbe de ce printemps 2022, la qualité semble au rendez-vous (pour 86 % des éleveurs selon le récent sondage de Web-agri). En effet, les conditions favorables du mois d'avril ont boosté la croissance qui a atteint son pic entre fin avril et début mai dans la majorité des régions.
Son odeur. Un bon foin sera agréable à sentir tandis qu'un foin ayant chauffé aura une odeur forte, piquante, de moisi et peu agréable. Les nez fins peuvent sentir les moisissures avant même d'en voir les traces.
L'idéal pour une bonne conservation du foin, est que son taux d'humidité ne dépasse pas les 15 % ou 20 %. Vous obtiendrez ainsi des balles de bonne qualité, non humides, qui résisteront à l'été et pourront être utilisées pour l'hiver.
Pour obtenir un fourrage de qualité, il est recommandé de faucher lorsque la luzerne atteint en moyenne 28 pouces de haut. Dans le cas des graminées, on parle plutôt de 22 pouces de haut. Selon Jean-Philippe Laroche, beaucoup de producteurs vont plutôt se fier au stade de croissance de la plante.
Sur le Plateau, la saison de la fenaison commence le plus souvent le 15 juin et une grande partie des prairies sont fauchées durant la première période de beau temps qui suit cette date.
À choisir, le ray-grass hybride est moins remontant et doté d'une meilleure valeur alimentaire que le ray-grass d'Italie. Une variété remontante produit des épis plusieurs fois dans l'année. C'est un caractère défavorable à la qualité alimentaire. Une variété non remontante n'épie au maximum qu'une fois dans l'année.
Il faudra donc petit à petit amaigrir votre sol en exportant de la matière organique. Autrement dit, lorsque vous faucherez votre prairie, il ne faudra pas laisser la tonte à l'endroit où pousse votre prairie mais la mettre ailleurs (paillage, compost etc.), pour éviter d'enrichir le sol.
Herbes hautes : il est préférable de couper dans les deux sens. Dans un premier temps, la partie supérieure est coupée d'un mouvement sur la droite, avant qu'un retour sur la gauche ne fauche la partie inférieure de la plante.
La floraison s'étale sur 4 à 6 semaines avec un chevauchement des différentes phases croissance végétative, mise à fleur, nouaison et maturation des gousses. Maturité : la maturation des graines nécessitent 1100 degrés-jours après la pollinisation soit environ 55 jours. La récolte a lieu de fin août à septembre.
Faire du foin consiste à laisser sécher de l'herbe fauchée à l'air libre et au soleil pour faire passer son taux d'humidité de 75% à moins de 20% le plus rapidement possible avant de la botteler, en vue d'une conservation par voie sèche.
Pratiquer le fauchage tardif, c'est agir pour la biodiversité en laissant à la nature le temps de développer des zones refuges pour les petits animaux et les insectes pollinisateurs. La survie de bien des espèces de plantes est également préservée.
Le foin de bonne qualité est luisant, propre, richement teinté de vert et d'un parfum agréable d'herbe sèche (une délicieuse odeur de champignon et de sous-bois est inquiétante !). La décoloration du foin est le signe d'un appauvrissement sous l'effet des moisissures, des intempéries ou d'une fenaison incorrecte.
Sa composition est également différente du foin de première coupe : il contient plus de protéines et graisses brutes et est moins riche en fibres. Le regain contient plus d'amidon et de sucres, qui sont très digestibles et en font un foin de qualité supérieure.
Le regain est l'herbe qui repousse après une première coupe. Autrement dit, c'est une herbe de deuxième cycle au moins. En général, on entend dire que c'est un foin qui peut être utilisé pour les vaches et pas pour les chevaux.
Les conseils pour réussir son enrubannage
Généralement, il est indispensable que l'herbe reste deux jours au sol, pour le pré fanage, mais pas plus de trois, pour conserver un minimum d'humidité. Le pressage en ballot doit donc se faire entre 48 heures et 72 heures.
La saison des foins débute au mois d'avril.
La fauche a pour rôle d'assurer des repous- ses de qualité pour l'été : c'est pourquoi on veillera à faucher précocement et à étaler les chan- tiers de fauche pour répartir les repousses.
Pourquoi faucher ? Traditionnellement, la fauche permet quant à elle de constituer des réserves pour l'hiver. Cependant, dans certaines exploitations, laitières notamment, l'augmentation de la taille du troupeau a conduit à l'arrêt du pâturage. Les animaux sont nourris toute l'année avec des fourrages conservés.
Il faut qu'il soit bien vert pour indiquer une bonne qualité. Mais de façon générale, un foin brun-vert, luisant et parfumé est bon. Le foin brun est terne, lui. Un mauvais foin contient d'ailleurs davantage de tiges que de feuilles, ce qui est un indicateur précieux.
Le rendement moyen en fourrage est de 3T de MS par hectare, soit 120T de MS ou 600 balles rondes de 240kg (140T de matière brute (MB)) produites sur l'exploitation.
Les sondes dotées d'une longue tige métallique sont efficaces pour mesurer l'humidité du foin pressé en balles. Le testeur de Base-innovation permet de connaître en quelques minutes l'humidité du fourrage en vrac.