Comme seul un sujet de droit peut engager sa responsabilité, le robot, en tant qu'objet de droit, ne peut pas être responsable des dommages qu'il occasionne. C'est toujours une personne, physique ou morale, qui répond des dommages causés par le robot et qui indemnise les victimes.
A l'instar des entreprises, les robots pourraient ainsi devenir des « personnes morales » et se voir attribuer une responsabilité envers leurs actes, et notamment sur les dommages qu'ils pourraient causer.
Le robot est juridiquement un bien au même titre qu'un super ordinateur ou une voiture (autonome ou non). Un robot est un objet dont les mouvements sont régis par un programme informatique qui prend en compte des informations capteurs. Il est de la même nature qu'une voiture qui se gare toute seule. »
De nombreux secteurs font appel à des robots pour se développer et améliorer la productivité. Des chaînes de montage industrielles, en passant par les caisses automatiques dans les supermarchés, la robotisation de l'entreprise n'est aujourd'hui plus un mythe.
En effectuant certaines tâches dont la pénibilité est reconnue, les robots contribuent à la meilleure santé des travailleurs. Quant aux tâches dangereuses, leur déléguer permet de renforcer la sécurité pour l'être humain.
La complexité
L'autre inconvénient majeur de la robotique est la complexité liée à la programmation et au débogage. Ces opérations complexes, réalisées par des ingénieurs aidés de techniciens sont chronophages, demandent beaucoup de rigueur et une connaissance approfondie des langages de programmation.
Entraîné sur un certain type de matériel, il peut rejeter jusqu'à 284 tonnes de CO2. Soit l'équivalent de 5 voitures donc, ou de la consommation en CO2 d'une personne de 56 ans depuis sa naissance. Le coût de ce calcul est estimé entre 1 million et 3,2 million de dollars.
Piratage des systèmes contrôlés par l'IA : perturber les infrastructures en causant par exemple une panne d'électricité généralisée, un engorgement du trafic ou la rupture de la logistique alimentaire. Chantage à grande échelle : recueillir des données personnelles afin d'envoyer des messages de menace automatisés.
L'essor des « micro tâches »
Une autre conséquence de cette automatisation de certaines activités par les machines est la création de tout un nouvel écosystème de travail en ligne, avec des entreprises recrutant des travailleurs humains pour effectuer des micro tâches complémentaires de l'IA.
Ainsi « serait considéré comme une personne électronique tout robot qui prend des décisions autonomes de manière intelligente ou qui interagit de manière indépendante avec des tiers ». Le robot est en principe défini comme la machine incarnant une intelligence artificielle dans le monde physique.
L'intelligence artificielle (ou IA) est de plus en plus présente dans notre quotidien, notamment au travers de nouveaux produits ou services. Elle repose cependant sur des algorithmes gourmands en données, souvent personnelles, et son usage nécessite le respect de certaines précautions.
Contrairement au machine learning, le deep learning ne requiert pas de données structurées. Il fonctionne grâce à des réseaux neuronaux artificiels qui combinent plusieurs algorithmes. Cette conception informatique s'inspire directement de la structure des neurones d'un cerveau.
Les limites technologiques et cognitives empêchent les machines d'atteindre un raisonnement complexe, en dehors des tâches pour lesquelles elles sont prévues. Elles ne parviennent pour le moment ni à acquérir une expérience subjective ni à réellement communiquer avec le monde qui les entoure.
D'autre part, les robots peuvent devenir des perturbateurs affectifs pour l'homme. Prendre l'habitude d'humanoïdes dociles où la question du consentement ne se pose pas, peut provoquer un risque de banalisation de certains comportements et se répercuter sur les femmes humaines.
Mais nous en sommes encore loin : aujourd'hui l'apprentissage des robots reste limité : – les robots ont un processus d'apprentissage mono-compétence : ils se spécialisent sur un seul type d'information, ce qui les rend encore imprédictibles dans des situations complexes.
L'intelligence artificielle : quel impact sur l'environnement ? Les IA reposent sur des infrastructures numériques. Celles-ci ont une consommation d'énergie non négligeable et émettent donc des gaz à effet de serre.
En pensantàla productivité, les avantages des robots sontévidents: ils travaillent plus vite et plus précisément qu'un homme. Ils n'ont jamais besoin d'une pause ni de vacances et ils ne font pas la grève et ils ne sont jamais malades . En les utilisant 24 heures par jour, on gagne le maximum de capacité.
Un robot peut travailler seul durant un temps donné, sans assistance humaine. Tout en restant un produit standard facile à maintenir et ayant une longue durée de vie, le robot apporte une grande flexibilité dans les process de manipulation, d'assemblage et de contrôles des produits grâce à sa vitesse.
Un robot est un dispositif mécatronique (alliant mécanique, électronique et informatique) conçu pour accomplir automatiquement des tâches imitant ou reproduisant, dans un domaine précis, des actions humaines.
Comme vous pouvez le constater, la robotique et l'intelligence artificielle sont deux choses bien distinctes. La robotique implique la construction de robots alors que l'intelligence artificielle implique une intelligence de programmation.
Il existe trois types d'IA : l'intelligence artificielle étroite (ANI), l'intelligence artificielle générale (AGI) et la superintelligence artificielle (ASI).
Il existe principalement deux types de personnalités : la personnalité juridique physique, qui concerne les êtres humains. la personnalité juridique morale, qui concerne les groupements....