Les stéréotypes sont des caractéristiques que la société attribue à un groupe de personnes pour les classer instinctivement, par exemple selon leur âge, leur poids, leur métier, leur couleur de peau ou leur sexe.
Les stéréotypes permettent de simplifier, de façon positive ou négative, les réa- lités qu'ils désignent. Ils peuvent être dévalorisants ou insultants (« Auvergnats avares », « Italiens voleurs »…). Ils peuvent aussi être valorisants (« les blondes sont plus jolies »).
En sociologie, le stéréotype – on parle aussi de « prénotion » – prend la forme d'une opinion généralisée et concerne, le plus souvent, un type d'individus, un groupe ou une classe sociale.
Quelques exemples de stéréotypes
- Les personnes vivant dans ce quartier sont dangereuses. - Les patrons sont tyranniques. - Les personnes pauvres sont fainéantes. « La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule. »
En psychologie, un stéréotype est une répétition de mots, de phrases, d'attitudes, de gestes ou de pensées, de manière automatique sans signification ni relation avec le contexte.
Il fait souvent référence à un personnage tel que le personnage du super héros ou celui du méchant. Ces personnages stéréotypés sont conçus en s'appuyant sur des préjugés répandus, sur des clichés, et adoptent donc des traits de personnalité très faciles à reconnaître.
Phrases avec le mot stéréotype
Avec un équilibre à trouver : ne pas renforcer les stéréotypes, mais ne pas nier les spécificités. Ça m'intéresse, 23/07/2021, « Pourquoi les athlètes françaises remportent-elles moins de médailles que les hommes ? »
Le stéréotype porte plutôt une connotation idéologique. Le cliché a une intention nulle, rhétorique ou esthétique. Dans la littérature on a utilisé des clichés dans un but satirique ou parodique : par exemple Cervantès dans Don Quijote où il utilise des clichés du langage chevaleresque.
Synonyme : banalité, cliché, lieu commun, poncif, truisme.
Les stéréotypes ne servent pas seulement à catégoriser, organiser et simplifier la masse d'informations complexes que nous recevons, mais également à « essentialiser » les gens – c'est-à-dire à leur attribuer une identité – ainsi qu'à les évaluer et établir une généralisation à leur sujet en tant qu'ils constituent un ...
Les préjugés ont aussi une fonction d'appartenance. Reprendre tel ou tel préjugé c'est marquer son appartenance à un groupe social ou à une communauté. Parce que cela permet simplement de se distinguer des autres et de se sentir là encore bien au chaud entouré de gens qui pensent comme nous.
Filles et garçons sont-ils/elles insulté-es dans les mêmes termes ? De quelles insultes sont victimes les filles, les garçons ? Filles et garçons exercent-ils/elles des violences ? À l'égard des filles, des garçons ?
de traitement et de chances pour tous. Déconstruire les stéréotypes suppose trois actions : prendre conscience que chacun en est porteur, désactiver le lien entre les stéréotypes et les comportements, proposer des bonnes pratiques visant à une prévention des discriminations.
Capacitisme – Préjugé envers les personnes qui peuvent présenter ou semblent présenter des signes de handicap mental ou physique. Âgisme – Préjugé fondé sur l'âge. Classisme – Préjugé fondé sur le statut socio-économique. Colorisme – Préjugé fondé sur la couleur de la peau ou le teint d'une personne.
Ce sont des stéréotypes : des idées toutes faites qui enferment les gens dans des cases. Les stéréotypes classent les gens selon leur sexe, leur métier ou d'autres choses. À force d'être répétées, ces idées s'incrustent dans ta tête.
Le stéréotype fait appel aux représentations collectives et aux imaginaires, c'est une construction de l'esprit qui n'existe pas en soi. Ruth Amossy, spécialiste de l'analyse du discours, précise qu'il ne peut apparaître qu'à celui qui reconnaît spontanément les modèles de sa collectivité [6] Amossy , Les Idées reçues.
banalité, idée toute faite, lieu commun, phrase toute faite, poncif, sentiers battus, stéréotype, truisme. Contraire : originalité, trouvaille.
Le stéréotype a depuis toujours été assimilé à la notion de cliché. Or, le stéréotype pensé depuis l'unité d'emprunt — le cliché — ne découvre pas la logique flottante qui l'anime. Le stéréotype est étudié ici en tant que modélisateur des discours en général.
Les stéréotypes sont présents dans notre société, car il s'agit du mode de fonctionnement du cerveau : les stéréotypes permettent de simplifier et classer des informations. Cependant, les stéréotypes peuvent être à l'origine des conséquences négatives sur les individus ciblés en générant notamment des discriminations.
Le processus de catégorisation (sociale ou non) s'accompagne de deux biais perceptifs. Le premier, appelé biais d'accentuation inter-catégorielle ou effet de contraste, correspond à la surestimation des différences entre les éléments qui composent deux catégories.
Document original résultant d'une prise de vues réalisée au moyen d'une chambre photographique.
Un préjugé peut tout aussi bien être positif que négatif. Il peut aussi avoir un effet qui semble positif (cohésion au sein d'un groupe ou d'une société), mais qui est en fait négatif (exclusions, discriminations, dénigrements de tous les autres, xénophobie, racisme) dans une société multiculturelle.
Les stéréotypes sont des caractéristiques que la société attribue à un groupe de personnes pour les classer instinctivement, par exemple selon leur âge, leur poids, leur métier, leur couleur de peau ou leur sexe.
Tous s'accordent à dire que la notion de stéréotype a été introduite par Walter Lippmann (1889-1974) dans son ouvrage Public Opinion publié en 1922 aux États-Unis (Lippmann, 1922).