fém. Maquerelle, en appos., mère maquerelle. Patronne d'une maison de prostitution. Synon.
Étienne Jeaurat, Le transport des filles de joie de l'Hôpital, 1755, musée Carnavalet. À l'époque, ils doivent être signalés par une lanterne rouge et les volets doivent être clos… d'où le nom de maison « close » !
Maison de prostitution réglementée par l'autorité publique, dite aussi maison close, et familièrement bordel et lupanar.
C'est en 1890 aux États-Unis que red light (qui signifie en anglais « lumière rouge » ou « lanterne rouge »), est utilisé pour signifier une zone de commerce de la prostitution. Il dérive de la pratique qu'ont les maisons closes de s'annoncer en allumant une lanterne rouge sur le devant de la maison.
Le mot se rattacherait à la famille de maquer, mascher, macher (« frapper, contusionner », d'où « tacher »), le maquereau étant un animal tacheté → voir mascheure, « tache » en ancien français.
Lupanar, mot lat. signifiant «maison de prostitution, lieu de débauche» (de lupa «louve» et au fig. «courtisane, prostituée»). Fréq.
Sur ordre de Napoléon, le 12 octobre 1804 , le préfet de police de Paris Dubois prescrit l'organisation officielle des maisons dites de plaisirs. L'année 1804 voit ainsi la légalisation de la tolérance et de la maison close.
Lieu de prostitution. Mot très grossier et dont on ne se sert pas en bonne compagnie. Dérivé de borde.
La loi du 13 avril 1946 tendant à la fermeture des maisons de tolérance et au renforcement de la lutte contre le proxénétisme, dite loi Marthe-Richard, abolit le régime de la prostitution réglementée en France depuis 1804. Elle impose la fermeture des maisons closes (« maisons de tolérance »).
Maison de passe, demeure dans laquelle se tiennent des relations sexuelles tarifées, lieu de prostitution.
PROSTITUÉ, ÉE, (part.
désordre, imbroglio. – Familier : bazar, cirque, embrouillamini, micmac, pagaïe, pagaille, pastis, souk. – Populaire : bin's, boxon, chienlit, foutoir, merdier.
Le 13 avril 1946, la loi Marthe Richard abolissait une institution : le bordel. C'est la fin d'un système datant de 1804 qui donnait une existence légale aux maisons closes, cachant les prostituées pour préserver la morale, à l'ère de la bourgeoisie triomphante.
(Argot) Maison de tolérance, lieu de prostitution, bordel.
Se dit d'une jeune fille qui aime à fréquenter les garçons. Elle est très garçonnière. C'est une fille garçonnière.
1. Autrefois, homme condamné aux galères ou aux travaux forcés du bagne. 2. Homme réduit à une condition très pénible.
n.f.
Les proxénètes (ou souteneurs), familièrement appelés « maquereaux » ou « mac » pour les hommes, maquerelles pour les femmes, déformation de l'ancien français marfaux, sont taxés de nombreux noms d'oiseaux dans le milieu.
Un mac est un proxénète, un souteneur. Ce terme d'argot est l'abréviation du mot maquereau. Le mac fait ses bénéfices en offrant une protection supposée aux prostituées qui lui versent une part de leurs gains.
Il faudra que tu fasses une demande de permis de travail en tant qu'indépendante. Tu peux le faire sur Internet et puis tu l'envoies aux bureau des moeurs et comme ça c'est bon.
La Villa Tinto accueille quelque 260 prostitué(e)s au centre d'Anvers. Ce concept unique en Belgique leur offre de meilleures conditions de travail. Il séduit aussi certains de nos politiciens wallons et bruxellois…
Pour ouvrir une maison close, il est cependant nécessaire d'obtenir un permis et de respecter le règlement municipal. Avec cette légalisation, le pays espérait réussir à assainir l'industrie du sexe et permettre aux prostitué(e)s de gagner leur vie sans avoir à dépendre d'un proxénète.