Synonymes : intégration, assimilation, acculturation. Les sociologues distinguent habituellement la socialisation primaire et la socialisation secondaire.
Processus par lequel l'enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symboliques et règles de conduite) et s'intègre dans la vie sociale.
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation a deux fonctions principales : faire assimiler des modèles culturels à l'individu. adapter l'individu à son environnement social : il apprend à se comporter de la façon attendue en famille, au travail, à l'école.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
Pierre Bourdieu parle de la socialisation comme de l'aspect inconscient de l'éducation : l'habitus, qui est « une histoire incorporée faite de nature ». Différents acteurs participent à la socialisation de l'enfant : les parents, la famille, les professionnels de l'enfance, l'école, les autres enfants.
La socialisation désigne le processus par lequel l'individu est construit par la société dans laquelle il vit. C'est un processus au cours duquel l'individu acquiert par intériorisation et incorporation des façons de faire, de penser et d'être qui sont situées socialement.
La socialisation, un processus d'intériorisation. Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.
Cette socialisation est un pilier essentiel de l'organisation sociale car elle permet aux individus de se trouver une place dans la société et de jouer leurs rôles conformément aux attentes sociales.
Une vie sociale est faite d'interactions : plus on côtoie de personnes différentes, plus on reçoit d'attention, plus on a envie d'en donner. Familles, amis, collègues de travail : les gens heureux sont entourés ! La qualité de la vie sociale passe par l'empathie, aller vers les autres et savoir les écouter.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
La famille participe donc à la construction identitaire de l'enfant, lui enseigne des règles de conduite socialement désirables, lui apprend à respecter les normes sociales, lui sert de modèle à travers le style de vie qu'elle adopte et le prépare à un certain avenir (Mimouni, 1984).
🎒 Pour comprendre comment naît le fait social, il faut souvent remonter à l'enfance. En effet, pour lui, les individus, à travers la socialisation, intériorisent des comportements consciemment ou non. Le fait social est alors transmis d'une génération à l'autre. 👉 Le fait social peut être organisé ou non.
Le but de la socialisation est double. La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus.
Pour Piaget, la socialisation de l'enfant se fait à travers deux mécanismes complémentaires, la «contrainte » et la «coopération ». Piaget emploie le terme contrainte pour désigner un type d'interaction sociale basé sur l'autorité.
1. La famille. La famille est un milieu de socialisation primaire important où l'enfant acquiert sa personnalité. Elle transmet un savoir, des traditions, une manière d'être et une conception du monde, souvent vécues comme universelles, compte tenu du degré d'ethnocentrisme développé par chaque société.
La famille est une instance essentielle de la socialisation primaire. La socialisation dure toute la vie d'un individu. Les aînés réussissent, en moyenne, mieux à l'école que le reste de la fratrie. Le billet à faire tamponner à la vie scolaire en cas de retard correspond à une socialisation par pratique directe.
La socialisation se distingue de l'éducation parce que les acteurs ne sont pas les mêmes (il y a la famille et l'école, mais aussi les médias, les camarades, les associations qui jouent un rôle dans la socialisation) et la socialisation ne se passe pas que pendant l'enfance, mais tout au long de la vie.
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
Pour favoriser son intégration sociale, il devra apprendre à respecter l'espace vital (la « bulle ») des autres, à être poli, à formuler adéquatement ses demandes, à reconnaître et à exprimer ses émotions, à attendre son tour, à partager, à s'autocontrôler, etc.
Pour favoriser sa socialisation, les adultes qui accompagnent leur développement vont donc avoir à soutenir leur prise de conscience d'eux-mêmes, leur différenciation et leur prise en compte des autres… Le premier autre que le bébé rencontre est l'adulte qui prend soin de lui.
Pour être plus sociable, l'un des meilleurs conseils est que vous arrêtiez vos pensées négatives. Agissez sans tenir compte des conséquences et vous verrez que les illusions que vous avez créées disparaîtront rapidement. Cette méthode est l'une des plus puissantes pour se débarrasser de sa timidité.