Erreur, illusion. Les sophismes de l'imagination.
sophisme
1. Argument qui, partant de prémisses vraies, ou jugées telles, aboutit à une conclusion absurde et difficile à réfuter. 2. Raisonnement vicié à la base reposant sur un jeu de mots, un argument séduisant mais faux, destiné à induire l'interlocuteur en erreur.
Dans ce cas-ci, on considère qu'une argumentation est un sophisme lorsqu'elle attaque la personne plutôt que son argumentation et qu'ensuite on considère avoir discrédité l'argumentation de cet individu. sait déjà ce qu'ils vont dire. ne peut donc pas être objective.
Définition de paralogisme
Le terme paralogisme désigne un raisonnement faux, erroné, mais énoncé de bonne foi, de manière involontaire, sans la volonté d'induire en erreur. Il se distingue du sophisme qui sous-entend la mauvaise foi de celui qui utilise cet artifice pour tromper ou manipuler.
Définition de sophisme
Un sophisme est un raisonnement fallacieux, malgré une apparence de vérité, qui est délibérément conçu pour tromper ou faire illusion.
1. Manifester un excès de distinction, de raffinement : Une femme très sophistiquée. 2. Être d'une complication, d'une subtilité extrême : Un style sophistiqué.
Nom qui se donnait chez les anciens aux philosophes et aux rhéteurs. Il se prend aujourd'hui toujours en mauvaise part et désigne Celui qui use d'arguments captieux. Ce n'est pas un philosophe, c'est un sophiste. Tout cela n'est qu'un raisonnement de sophiste.
Raisonnement qui n'est logique qu'en apparence. Argumentation à la logique fallacieuse. Exemple : La mauvaise foi du client, cachée sous la forme d'un sophisme frivole, m'a profondément agacé.
Le discours du sophiste relève du faux-semblant dans la mesure où il imite la réalité ; il fait illusion à la manière du peintre. C'est un fabricant de simulacres : son art d'imitation est pour le discours ce qu'est pour l'image celle du peintre, pâle copie de la réalité.
L'appel au sophisme
Il s'agit d'une conséquence naturelle de la connaissance, par les orateurs impliqués dans une discussion, des méthodes de la rhétorique, et donc de la falsification de la logique.
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Un exemple très connu de syllogisme est : « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel » : les deux prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant d'établir la validité formelle de la conclusion, qui est ...
Un argument fallacieux est un argument qui a des apparences logiques, mais dont la structure permet en réalité de tirer des conclusions fausses, dans certains cas de figure. Être capable d'identifier ce type d'arguments permet de les réfuter et d'exercer ton esprit critique.
Un raisonnement fallacieux est un raisonnement incorrect qui a pourtant une apparence de validité logique. On distingue généralement deux types de raisonnements fallacieux : le sophisme, qui est une argumentation destinée à tromper autrui, et le paralogisme qui est une erreur de raisonnement involontaire.
Pour Aristophane, Socrate est lui-même un sophiste de premier ordre, c'est-à-dire (suivant l'usage linguistique de son temps) un intellectuel, qui recherche la sagesse de façon active par l'exercice de la parole et de la pensée, et à ce titre il ne peut pas être distingué des autres sophistes, parmi lesquels on compte ...
La rhétorique est la contrefaçon d'une partie de la politique. Gorgias est un « sophiste » : il pratique l'art des « longs discours », en général suivis d'ovations du public. C'est sous cette forme qu'il enseigne l'art de la parole.
Or l'éducation sophistique permettait à chacun de se distinguer dans la cité et avait comme but l'habileté d'argumentation, la persuasion de la foule, la gloire, le pouvoir et l'accumulation de l'argent, choses qui sont même dans notre époque, des objets que poursuivent la plupart des gens.
Le sophisme est un raisonnement qui n'est logiquement correct qu'en apparence. Il se distingue des paralogismes dans le sens où il est volontairement fallacieux, conçu avec l'intention d'induire en erreur. Voici quelques sophismes terriblement efficaces et très répandus…
- On a affaire au sophisme du lien causal douteux lorsqu'une argumentation contient, de manière explicite ou non, une prémisse qui exprime un lien de cause à effet et que ce lien est douteux. Ce sophisme recouvre trois types d'erreur.
Un paralogisme est un raisonnement logique faux involontairement à cause d'une mauvaise utilisation d'une règle. Par exemple : Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.
Le sophiste a aussi un rôle de porte-parole de sa cité : il compose et prononce des discours lors des grandes occasions (visite d'un grand personnage, en particulier de l'empereur, fête solennelle, ambassade auprès de l'empereur ou auprès d'une autre cité, remerciement à un bienfaiteur, éloges…).
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
En même temps que des maîtres de rhétorique, ils furent des philosophes, au sens fort du terme, et des philosophes dont les doctrines, par leurs perspectives même, libéraient les esprits, les stimulaient et leur ouvraient des chemins non frayés.