Accusation fausse, mensonge qui attaque la réputation, l'honneur (de qqn). ➙ attaque, diffamation.
Calomniateur : Définition simple et facile du dictionnaire.
calomnie n.f. Accusation grave et volontairement mensongère ; diffamation. calomnier v.t. Dénaturer sciemment quelque chose par de fausses interprétations.
La médisance consiste donc à exprimer des propos malveillants, fondés ou que l'on croit fondés. Contrairement à la calomnie qui sous-entend l'idée de mensonge, la médisance fait donc référence à des propos malveillants, mais avec une part de véracité.
La calomnie est une façon de haïr quelqu'un en utilisant par exemple des mensonges pour briser sa réputation et lui faire du mal intentionnellement par méchanceté. La calomnie peut prendre plusieurs formes : interrogation rhétorique calomnieuse, aposiopèse, réticence.
La dénonciation calomnieuse constitue un délit puni par le Code pénal. Elle consiste à porter à la connaissance de l'autorité un acte ou un fait inexistant répréhensible et punissable. Les textes la définissent comme la dénonciation d'un fait que l'on sait inexact.
En revanche, dire qu'une personne est un ancien reprit de justice est une diffamation, car ce fait peut être vérifié. La calomnie n'est pas un délit en tant que tel : seule la dénonciation calomnieuse peut faire l'objet de poursuites.
La calomnie désigne dans le sens commun le fait de proférer des critiques injustifiées et mensongères à l'égard d'une autre personne. La calomnie ne peut pas en tant que telle faire l'objet d'une plainte : c'est la dénonciation calomnieuse qui peut faire l'objet de poursuites.
calomniateur adj. et n. Qui calomnie, porte des accusations mensongères.
Degré extrême du déshonneur ou de l'indignité, résultant d'un outrage public, d'une condamnation ou d'une action infamante : Il s'est couvert d'ignominie pendant la guerre. 2. Caractère de ce qui est une cause de déshonneur ou d'indignité pour quelqu'un : Connaître l'ignominie de la prison. 3.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Dénonciation calomnieuse : procédure
La dénonciation calomnieuse étant un délit pénal, la victime peut porter plainte contre le dénonciateur. C'est le tribunal correctionnel qui est compétent. Il convient de demander des dommages-intérêts couvrant l'ensemble du préjudice subi par le dénoncé.
Synonyme : faux, mensonger, trompeur. – Littéraire : fallacieux.
Personne qui agit avec perfidie, qui est susceptible de nuire d'une manière hypocrite. Synon. félon, fourbe, perfide. Flatteries, bassesses d'un traître.
cancanier, cancanière
cancanier adj. et n. Qui a l'habitude de faire des cancans.
Le faux témoignage est un "témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire" (article 434-13 du code pénal ). Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Pour porter plainte contre l'auteur d'une diffamation, la victime peut se rendre à la gendarmerie ou au commissariat de police ou envoyer directement sa plainte par un courrier recommandé avec accusé de réception au tribunal judiciaire du domicile de l'auteur ou du lieu de l'infraction.
Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
Toute personne, physique ou morale, ou un témoin peut porter plainte même sans pouvoir justifier l'infraction d'une preuve probante. Dans le cas où la victime serait un mineur, la plainte est faite par son représentant légal.
L'insulte publique est punie d'une amende pouvant aller jusqu'à 12 000 €. Si cette insulte a en plus un caractère raciste, sexiste ou homophobe, la peine peut atteindre 1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. L'insulte non publique est punie d'une contravention de 38 € maximum.
Quelqu'un « est coupable de calomnie lorsque la loi admet la preuve du fait imputé, et de diffamation lorsque la loi n'admet pas cette preuve » (article 443).
Le délit de coups et blessures volontaires est une atteinte délibérée à l'intégrité physique d'une personne. Il est passible d'une amende pouvant atteindre 150 000 euros et d'une peine d'emprisonnement de 30 ans.