Le taux de la Banque Centrale Européenne (BCE) est de 0,5 % depuis le 27 juillet 2022. Il était précédemment de 0 % depuis le 16 mars 2016. Ces taux sont utilisés notamment en cas de retard de paiement d'une somme d'argent.
Pour contrer cette envolée inflationniste, la BCE a relevé de 75 points de base ses taux directeurs, à savoir le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement, de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt. Ces taux passent à respectivement 1,25%, 1,50% et 0,75% à partir du 14 septembre 2022.
Il est égal au taux de refinancement de la BCE (Banque centrale européenne) majoré de 10 points. Depuis le 1er juillet 2017 : 10,00 % (0,00 + 10). Le contrat ou les conditions générales de vente peuvent prévoir un taux inférieur, dans la limite cependant de 3 fois le taux de l'intérêt légal.
Taux d'intérêt directeurs de la BCE
Dès lors, les taux d'intérêt des opérations principales de refinancement, de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront relevés à respectivement 1,25 %, 1,50 % et 0,75 % à compter du 14 septembre 2022.
Le taux directeur est fixé par la Banque centrale européenne (BCE) et est calculé sur la base d'un certain nombre de critères. Le taux directeur de la BCE est fonction de l'inflation, de la croissance, ainsi que de l'économie générale et du taux d'intérêt des États membres.
À titre d'exemple, le taux d'usure applicable au 1er juillet 2022 pour un "prêt immobilier à taux fixe d'une durée de 20 ans et plus" est de 2,57%. Vous pouvez retrouver l'ensemble des taux d'usure mis à jour sur le site de la Banque de France.
En tant que banque centrale de l'euro, notre mandat est de maintenir la stabilité des prix. Lorsque les prix augmentent trop rapidement dans notre économie (autrement dit, lorsque l'inflation est trop élevée), une hausse des taux d'intérêt nous aide à ramener l'inflation à notre objectif de 2 % à moyen terme.
«Compte tenu des perspectives d'inflation, le conseil de direction juge encore que le taux directeur va devoir augmenter davantage», a affirmé la banque centrale.
Un tournant majeur de politique monétaire
Depuis cette date, le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement ainsi que ceux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt sont restés inchangés, à respectivement 0%, 0,25% et -0,50%.
Ce resserrement de la politique monétaire européenne a pour but d'augmenter le coût du crédit et ainsi réduire la quantité de monnaie en circulation, afin de provoquer un ralentissement de l'inflation. D'après Eurostat, elle atteint 9,1% en août alors que l'objectif de la BCE est de la ramener à 2%.
À la Banque centrale européenne (BCE), notre mission est de maintenir la stabilité des prix. Pour ce faire, nous visons un taux d'inflation de 2 % à moyen terme. Comme la plupart des banques centrales, nous influençons l'évolution de l'inflation en fixant les taux d'intérêt.
En général, ce taux est positif : celui qui emprunte une somme d'argent paye un intérêt à celui qui lui prête. Lorsque le taux d'intérêt devient négatif, c'est l'inverse qui se produit : c'est l'emprunteur qui est rémunéré, il remboursera une somme inférieure à celle qu'il a empruntée.
Techniquement, le taux long est une moyenne géométrique des taux courts anticipés jusqu'à l'échéance, ici dix ans, auquel s'ajoute une prime de risque car il est plus risqué d'investir à dix ans qu'à un an.
Une inflation de 2 % assure une marge de sécurité permettant de prévenir tout risque potentiel de déflation. En cas de déflation, les instruments de politique monétaire classiques (c'est-à-dire les modifications des taux d'intérêt directeurs) atteignent leurs limites.
La BCE contrôle ainsi l'inflation et la déflation, et veille à ce qu'il y ait toujours une quantité adaptée de monnaie en circulation. Le terme « politique monétaire » fait référence aux mesures prises par une banque centrale pour atteindre son objectif de stabilité des prix.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Depuis le début de l'année, 45% des demandes de prêt auraient été refusées, selon un sondage. La faute à un taux d'usure - soit un taux maximal d'emprunt - trop bas, assurent les banques. Elles font pression pour que Bercy l'augmente... ce qui entraînera une hausse des taux des crédits. Le chantier est paralysé.
Le taux (ou le seuil) de l'usure est le taux maximal auquel un prêt peut être accordé. Il n'existe pas un, mais plusieurs taux d'usure en fonction du type de prêt. Ce taux s'applique aussi bien aux prêts immobiliers, qu'aux crédits à la consommation, aux découverts en compte, ou aux crédits renouvelables.
Du fait de l'inflation et de la hausse des taux de crédit, le marché immobilier devrait ralentir en 2023 mais pas se retourner brutalement. L'année 2022 n'est pas encore terminée et des experts immobiliers se prêtent à l'exercice le plus redouté: prévoir l'avenir, qui plus est avec des chiffres précis.
Prenons un exemple : vous partez sur un emprunt de 150 000 € sur 10 ans. 10 ans, c'est 120 mensualités à rembourser. 150 000 / 120 = 1 250 € de mensualité. En prenant en compte le critère du taux d'endettement, vous devez donc percevoir au minimum un salaire de : 1 250 x 3.3 = 4 162 €.