Les valeurs de référence normales diffèrent d'un laboratoire à l'autre et d'un continent à l'autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie).
En cas d'hypothyroïdie fruste, si le taux de TSH est > 10 mUI/l lors de 2 examens successifs, un traitement substitutif doit être discuté avec le patient pour prévenir l'évolution vers une hypothyroïdie avérée et ses conséquences.
L'hypothyroïdie fruste est définie par un taux de TSH (hormones thyroïdiennes) supérieur à 4 mUI/l, confirmé par un 2e dosage après 1 mois avec une thyroxinémie libre (T4 libre) normale.
Valeurs normales de TSH
A titre indicatif, elles sont comprises entre 0,2 et 4 mUI/l. Attention, ces valeurs peuvent varier en fonction de la technique utilisée par le laboratoire d'analyses médicales.
Grossesse et variation du taux de TSH
Celui-ci doit être compris entre 0,4 et 2,5 mUI/L au premier trimestre de la grossesse et s'élève ensuite. À titre indicatif, en moyenne, les valeurs de référence sont comprises entre 0,4 et 4 mUI/L.
Un taux bas de TSH ultra-sensible (<0,03 mUI/L) signifie que la thyroïde fabrique trop d'hormones thyroïdiennes. Une diminution du taux sanguin de la TSH témoigne le plus fréquemment d'une hyperthyroïdie.
Un dosage par prise de sang
Le taux de TSH est dosé dans le sang. Les valeurs normales se situent entre 0,15 mUI/l (micro-unités internationales par litre de sang) et 3,5 mUI/l. Ce type d'analyse n'est utile qu'en présence de symptômes évoquant une maladie de la thyroïde.
Conséquence : chez les femmes ménopausées, la prévalence des anomalies de TSH avec signes cliniques (hypo ou hyperthyroïdie) est évaluée à 2,4%, avec une majorité d'hypothyroïdie. Lors de la ménopause, la thyroïde serait moins réactive au rétrocontrôle par la TSH, ce qui favoriserait les formes avérées.
Fatigue, perte de poids, bouffées de chaleur, palpitations, ongles cassants… Tous ces signes peuvent indiquer un dérèglement thyroïdien (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie). Un dysfonctionnement qui touche 10% de la population en France.
Modalité de l'examen
L'analyse ne se fait pas à jeun, mais il est préférable de la faire le matin.
Si celui-ci soupçonne un problème thyroïdien, il commencera par palper la glande suspecte pour en vérifier le volume et la régularité. Trop grosse, elle révèle un goitre. Une surface irrégulière et bosselée signifie, quant à elle, la présence de nodules, des excroissances qui sécrètent parfois des hormones.
Les états d'hypo et d'hyperthyroïdie peuvent s'accompagner de troubles psychiques. Dans l'hypothyroïdie, il s'agit souvent de manifestations dépressives avec fatigue, ralentissement, perte d'intérêt, repli sur soi et plaintes somatiques.
Les médecins procèdent à un test sanguin pour mesurer le taux de TSH dans le sang. Les intervalles normaux varient, mais se situent entre 0,5 mUI et 4 mUI par litre de sang.
Le soya, le café, de même que les suppléments de calcium et de fer peuvent interférer avec l'absorption des médicaments pour l'hypothyroïdie (Synthroid)4. Ainsi, il est recommandé de ne pas les consommer en même temps.
Le stress chronique a pour conséquence, un taux de cortisol élevé, une hormone qui peut causer certains dommages à la glande thyroïde et ralentir l'absorption des hormones thyroïdiennes.
Dans la réalité, les taux de FSH de ménopause confirmée sont le plus souvent supérieurs à 80 mUI/mL. Avant 45 ans, le dosage est systématique pour ne pas méconnaître une autre étiologie de l'aménorrhée.
La calcitonine est une hormone produite par la thyroïde. Les médecins en mesureront le taux s'ils croient que vous pourriez être atteint d'un cancer médullaire. L'antigène carcinoembryonnaire (ACE) est un marqueur tumoral. Un taux élevé d'ACE peut indiquer la présence d'un cancer médullaire.
Les symptômes de la ménopause sont notamment l'absence de menstruations mensuelles, une sécheresse vaginale, des bouffées de chaleur et des sautes d'humeur. En raison de la baisse du taux des œstrogènes, les femmes ménopausées ont un facteur de risque accru d'ostéoporose et de maladies cardiaques.
Pratiquez une activité physique régulière et adaptée
En cas d'hypothyroïdie, la dépense énergétique compense légèrement le dysfonctionnement de la glande thyroïde. En effet, les sports d'endurance (course à pied, marche, musculation, natation…)
À l'instar de l'iode, le zinc et le sélénium participent également à la production des hormones T3 et T4 tandis que la vitamine D les aident à pénétrer dans les cellules. Pour se supplémenter, il existe des aliments comme les noix du Brésil avec une forte teneur en sélénium, ou les graines de courge.
Les taux normaux de T3-FT3 : pour ce qui est de la T3 libre, ou FT3, le dosage normal est compris entre 2 à 6 ng/L, ou 3 à 9 pmol/L. Le taux normal de T4 libre : le taux moyen de T4 libre chez l'adulte est de 9 à 17 ng/L, ou 12 à 22 pmol/L.
En cas d'hypothyroïdie, le taux de TSH est élevé, car l'hypophyse réagit au manque d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) en sécrétant davantage de TSH. Par ce moyen, l'hypophyse tente de stimuler la thyroïde pour qu'elle produise plus d'hormones.
Il arrive donc, parfois, que cette glande se dérègle. Dans le cas de l'hyperthyroïdie comme de l'hypothyroïdie, une maladie auto-immune en est souvent la cause principale : maladie de Basedow pour la première, maladie d'Hashimoto pour la seconde.