11 % sur la tranche de revenus allant de 10 084 à 25 710 euros. 30 % sur les revenus à partir de 25 710 euros et jusqu'à 73 516 euros. 41 % sur la tranche de revenu de 73 516 euros à 158 122 euros. et 45 % au-delà de 158 122 euros.
Il existe heureusement une règle simple : si les charges déductibles dépassent 30 % des loyers perçus, le régime réel permet de payer moins d'impôts. Dans le cas contraire, il faut opter pour le régime micro-foncier.
Vous commencez par additionner les revenus locatifs hors charges payées par le locataire. Si votre logement est loué 840 € par mois avec 40 € de charges, le montant des revenus locatifs s'élève à 800 x 12 = 9 600 €.
A la vente d'un bien immobilier, 50% du gain en capital sera imposable selon des taux qui varient de 29.4% à 48.2%, dépendant du revenu global. Pour les sociétés non résidentes, le taux d'imposition se situe à 54% et pour les fiducies à 48.2%.
Les loyers exigés pour l'utilisation d'une habitation qui ne fait pas partie d'un immeuble résidentiel sont habituellement taxables, quelle que soit la période d'occupation, sauf si l'habitation est louée à 20 $ ou moins par jour.
Les loyers ne constituent une charge déductible que si le local loué n'est pas compris dans le patrimoine de l'entreprise, qu'il est utilisé dans l'intérêt de l'exploitation et que le montant des loyers n'est pas excessif.
Si vous avez louez votre chambre d'hôte 7 semaines en 2021 à raison de 100 euros la semaine, vous serez exonéré du fruit de vos locations puisque vos recettes ne dépassent pas 760 euros. Si vous êtes dans l'une de ces deux situations, vous êtes exonéré d'impôt et les revenus des locations n'ont pas à être déclarés.
Calcul de l'impôt si vous louez meublé au réel :
Les loyers imposés sont donc de 1 500 €. On suppose que sa tranche d'imposition est de 11%. Il va payer les prélèvements sociaux : 1 500 * 17.2% = 258 €. Il paiera aussi l'impôt sur le revenu : 1 500 * 11% = 165 €.
Les revenus issus de la location sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des « revenus fonciers » (Annexe 2044), ainsi qu'aux contributions sociales (15,5% répartis entre 8,2% de CSG, 0,5% de CRDS et 6,8% de prélèvement social).
Il existe deux régimes d'imposition des revenus fonciers : le régime micro-foncier et le régime réel d'imposition. Ces revenus sont par ailleurs soumis aux cotisations sociales, et, dans certains cas, à la contribution sur les revenus locatifs.
Si le total des charges déductibles est supérieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut opter pour le régime réel. Si le total des charges déductibles est inférieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut rester dans le régime du micro-foncier.
En 2022, le seuil du revenu net imposable à ne pas dépasser pour un célibataire est de 15.547 euros. Pour un couple sans enfant (deux parts fiscales), le revenu net imposable à ne pas dépasser est de 29.008€ (voir tous les montants 2022).
Vous pouvez déduire de vos revenus fonciers les charges suivantes : les frais de gestion et d'administration du bien (rémunération d'un concierge ou frais d'une agence immobilière ou d'un syndic de copropriété par exemple) les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire telle que la taxe foncière.
Un salaire mensuel de 3 000 euros net, perçu par un individu célibataire et sans personne à charge, non éligible à d'éventuelles réductions ou de crédit d'impôts correspond en effet à des revenus nets annuels de 36 000, imposés à 30%.
La tranche de votre quotient familial comprise entre 0 € et 10 224 € n'est pas imposée. La tranche de 10 225 € à 26 069 € est imposée à 11 % La tranche de 26 070 € à 74 544 € est imposée à 30 % La tranche de 74 545 € à 160 336 € est imposée à 41 %
La taxe foncière est déductible des revenus locatifs pour le régime réel et le BIC réel. Le micro foncier et le micro BIC ne permet pas de déduire la taxe foncière puisque les charges déductibles sont censées incluses dans l'abattement forfaitaire.
Les dépenses de travaux (entretien, réparation, amélioration). Les charges locatives supportées par le bailleur suite au départ du locataire. Les impôts (taxe foncière à l'exclusion de la TEOM). Les primes d'assurance quel que soit le risque couvert.
Les charges de copropriété non déductibles des revenus fonciers. Les dépenses de construction, de reconstruction ou d'agrandissement ne sont pas déductibles des revenus fonciers.
Le principal avantage du régime micro foncier est de bénéficier d'un abattement de 30%. Cela signifie que vous ne payerez des impôts que sur 70% des loyers que percevez. De plus, le régime micro foncier vous permet de faire une déclaration simplifiée en renseignant seulement le montant de vos loyers perçus.
Depuis l'imposition des revenus de l'année 2001, les contribuables peuvent bénéficier de plein droit du régime micro-foncier, lorsque le montant du revenu brut foncier total annuel n'excède pas la limite de 15 000 €.
Dans le cadre du prélèvement à la source, un acompte correspondant à vos revenus fonciers et prélèvements sociaux dus sur vos revenus fonciers est prélevé chaque mois (ou par trimestre sur option) par l'administration sur votre compte bancaire.