La zone thérapeutique est comprise, pour la forme standard, entre 0,2 et 0,4 mmol/l et, pour la forme à libération prolongée, entre 0,3 et 0,6 mmol/l. Les signes d'intoxication apparaissent pour des valeurs de lithiémie intra-érythrocytaire 0,60 mmol/l.
Le lithium ne crée pas de dépendance. Vous ne ressentirez aucun « état de manque » que certaines personnes ressentent avec la nicotine ou les drogues illicites.
La mesure du lithium dans le sang est utile pour le suivi du traitement des patients souffrant de troubles bipolaires. Pour être efficace, le taux de lithium sanguin doivent se trouver dans un intervalle précis qu'on appelle la zone thérapeutique.
Celle-ci se fait via des prises de sang, assez contraignantes. Une équipe de chercheurs japonais a mis au point un appareil pour mesurer la concentration en lithium à partir d'une simple goutte de sang. Un outil qui pourrait faciliter le suivi des personnes atteintes de troubles bipolaires.
le café, le thé noir ou vert, les boissons énergisantes), puisque ces dernières peuvent réduire l'efficacité du lithium dans votre corps et peuvent augmenter le nombre d'effets secondaires (en particulier les tremblements), que vous manifestez.
La lithémie plasmatique apporta une information précieuse sur l'efficacité et la sécurité d'emploi. La faible marge entre effets thérapeutiques et toxicité du lithium impose le contrôle de la lithémie plasmatique, qui reste à ce jour le principal paramètre de surveillance d'un traitement par lithium.
Pendant les deux premières années de traitement par le lithium on observe souvent une prise de poids qui est plus importante chez les femmes et chez les personnes déjà en surpoids. L'appétit augmente sous lithium qui par ailleurs favoriserait la prise de poids.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
Effets du lithium sur la santé
Provoque des fumées irritantes et toxiques. Explosion: Risque de feux et d'explosion au contact de substances combustibles et de l'eau. Inhalation: Sensation de brulures, toux, respiration difficile. Peau: Rougeurs,brulures, douleurs.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Ce médicament peut interagir avec les médicaments suivants : AINS, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, neuroleptiques ou médicament contenant de la carbamazépine.
Bipolarité : des conséquences sur le cerveau à déterminer
Cette pathologie psychiatrique grave se caractérise par des variations disproportionnées de l'humeur. Les épisodes maniaques ou hypomaniaques (agitation, euphorie exagérée) alternent en effet avec des épisodes dépressifs et des moments de rémission.
Aliments contenant du lithium : l'eau de boisson, selon sa concentration, constitue le fournisseur le plus important ; les céréales, les légumes verts ; les oeufs, les poissons, les viandes.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
Le lithium est le chef de file des médicaments régulateurs de l'humeur. Il est prescrit en première intention dans la prophylaxie du trouble bipolaire. Ce thymorégulateur est utilisé pour son activité sédative dans les états d'excitation mais aussi en prévention des rechutes.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Neurotransmission : le lithium diminue l'activité dopaminergique (inhibition de sa libération provoquée par la dépolarisation calcium-dépendante) et glutamatergique (action sur l'expression du récepteur NMDA, augmentation de la recapture de glutamate).
Les dendrites sont les prolongements ramifiés des neurones. Ce résultat renforce l'hypothèse des scientifiques, selon laquelle le lithium améliore la plasticité de la matière grise cérébrale et ainsi la communication entre les neurones dans cette région du cerveau, atteinte chez les patients bipolaires.
Autre alternative au lithium : les neuroleptiques. Près de la moitié des patients atteints de troubles bipolaires en reçoivent, seuls ou en association, pour traiter des symptômes psychotiques. L'halopéridol (Haldol®, Janssen Cilaq), un neuroleptique de première génération, s'utilise lors d'épisodes maniaques aigus.
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Les sels de lithium sont le traitement de référence du trouble bipolaire. Ils sont prescrits dans cette indication depuis les années 60. La prescription initiale est réalisée par un médecin spécialisé en psychiatrie.
Arrêt du traitement
On ne doit pas arrêter un traitement préventif une fois stabilisé. En effet, il y a un risque important de rechute, parfois rapidement à l'arrêt du médicament, parfois de façon différée. Cependant, un arrêt devient parfois inévitable, par exemple du fait de l'apparition d'une contre-indication.
Un dérèglement de l'humeur sur le mode (hypo)maniaque est ce qui permet de caractériser véritablement le trouble bipolaire tandis que la dimension dépressive n'en constitue pas un signe distinctif.
Le lithium est le thymorégulateur agissant le plus sur la prise de poids, surtout s'il existe un surpoids ou une obésité au préalable. La prise de poids serait de 10 kg sur 10 ans chez deux tiers des patients. Le lithium agirait sur le taux de la leptine15 et peut perturber le fonctionnement de la thyroïde.
Les thymorégulateurs :
le lithium (Teralithe ®) l'acide valproïque (Depakote ®) par contre, la lamotrigine est parmi les thymorégulateurs le moins susceptible de faire grossir.