Le temps dominant dans un dialogue est le passé simple. Une proposition incise contient un verbe de parole. Elle est insérée au milieu d'une réplique. Un dialogue est toujours encadré de guillemets.
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent.
le passé simple (et l'imparfait) pour raconter les événements contemporains du moment qui sert de repère ; le passé antérieur et le plus-que-parfait pour raconter les événements qui se situent avant ce moment repère ; le futur du passé pour raconter les événements qui se situent après ce moment repère.
Le temps de base du discours est le présent, accompagné surtout du passé composé et du futur simple ou périphrastique (Je vais vous raconter comment...) ; on peut y trouver tous les autres temps sauf le passé simple. Le discours ne perd jamais le contact avec le temps de référence que constitue l'énonciation.
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Les modes personnels : l'indicatif, le conditionnel, le subjonctif et l'impératif. Les modes impersonnels : l'infinitif, les participes passés et présent, et le gérondif.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
Pour une action antérieure (qui s'est passée avant la première action), on utilise un temps du passé (le plus souvent l'imparfait ou le passé composé). Pour une action simultanée (qui se passe en même temps que la première action), on utilise le présent. Je me demande pourquoi Victor est malade. présent → présent.
Un bon dialogue est un dialogue fluide, — sans fioriture donc — qui ne fait pas “sortir” le lecteur du récit. Qui plus est, un dialogue écrit qui fonctionne permet souvent de répondre un objectif précis : soutenir le prédicat du livre tout en portant le prédicat du passage, du chapitre.
Mais attention, il ne s'agit pas de mettre n'importe quel tiret, il faut utiliser le tiret cadratin (tiret long). Vous l'obtenez en appuyant sur les touches du clavier ALT (à maintenir enfoncé) puis 0151.
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
La narration simultanée : le(s) temps du présent
Si notre narrateur raconte le récit en même temps qu'il le vit, il utilise le présent. Le temps de l'histoire et le temps de l'énonciation sont confondus.
Le passé simple est un temps littéraire, utilisé presque exclusivement à l'écrit. Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
L'imparfait de l'indicatif présente une action réelle qui dure dans le passé. Il peut également exprimer le déroulement d'une action, une habitude, une répétition ou présenter une description.
L'imparfait permet de mettre une ambiance, de créer une atmosphère ou encore de planter un décor. En général, c'est le temps utilisé à l'écrit pour une description. Par exemple : la montagne surplombait la rivière, et donnait une couleur verdâtre à l'eau.
Les temps simples (indicatif présent, indicatif futur simple, conditionnel présent, etc.) expriment l'aspect non accompli. Les temps composés (indicatif passé composé, indicatif futur antérieur, conditionnel passé, etc.) expriment l'aspect accompli.
Le temps du texte descriptif est le présent ou l'imparfait si le texte est au passé. On utilise plutôt des verbes d'état comme être, paraitre, sembler… On trouve des comparaisons : « il était comme », « il ressemblait à »…
les modes personnels : l'indicatif, l'impératif, le conditionnel et le subjonctif. Les modes personnels varient en fonction de la personne du sujet ; les modes impersonnels : l'infinitif, le participe, le gérondif. Les modes impersonnels ne varient pas en fonction de la personne.
Il vaut mieux respecter une progression dans l'apprentissage des temps verbaux. L'ordre le plus fréquent est le suivant : présent/futur proche/passé récent/passé composé/futur simple/imparfait/conditionnel présent et passé. Viennent ensuite le plus-que-parfait, le subjonctif ou le passé simple.
Les temps les plus utilisés sont l'indicatif présent, le futur simple, l'imparfait et le passé composé. Le passé simple et le passé antérieur ne sont pas utilisés à l'oral.