Le vidame de Chartres, à qui cette lettre s'adresse en réalité, demande à Nemours de l'aider à la récupérer et pour le convaincre, lui raconte comment il est devenu le confident de la reine Catherine de Médicis tout en cachant à cette dernière son inclination pour Mme de Thémines.
Le Vidame de Chartres lui donne alors un billet sur lequel figure son nom, qu'une amie de sa maîtresse lui a donné, et qui permettra à Nemours de se justifier auprès de celle qu'il aime.
Enfin, M. de Nemours est un grand ami du vidame de Chartres, dont la soeur, Mme de Chartres, a une fille, Mlle de Chartres : c'est elle qui deviendra la princesse de Clèves ! On peut dire que le roman commence avec son arrivée à la cour, au mois de novembre, c'est-à-dire, en plein hiver.
Le vidame, dépeint comme une figure fringante de la cour, est l'oncle de l'héroïne de fiction, Mademoiselle de Chartres, qui devient « princesse de Clèves » à son mariage.
lettre de rupture adressée par Mme de Thémines au vidame de Chartres, et qu'elle lui demande, par l'intermédiaire d'un billet d'une amie, Madame d'Amboise, de lui restituer; c'est cette entreprise de restitution, et non l'envoi de la lettre, qui fait naître les problèmes en cascade, du moment où le vidame, ayant mis le ...
Elle avance principalement deux arguments : la crainte de ne plus être aimée (et la souffrance que cela lui causerait) ; le devoir de respecter son défunt mari (mort d'avoir cru qu'elle lui était infidèle).
C'est la raison pour laquelle elle engage sa fille à épouser Clèves : «elle ne craignit point de donner à sa fille un mari qu'elle ne pût aimer en lui donnant le pince de Clèves », elle supposait donc que amour-amicitia pouvait s'établir durant la vie commune, puisque sa fille n'avait aucune répugnance pour M. de ...
Quelle recommandation sa mère fait-elle à la princesse de Clèves avant de mourir ? Dans la première partie du roman, juste avant de mourir, Madame de Chartres recommande solennellement à sa fille de « s'arracher à la présence de Monsieur de Nemours pour ne pas « tomber comme les autres femmes ».
Cette rencontre est tout d'abord publique: ce sont deux individus très en vue qui se croisent pour la première fois à l'occasion d'un grand bal donné en l'honneur des fiançailles de la seconde fille du roi, Claude de France avec Monsieur de Lorraine Charles III ,fils de la duchesse de Lorrain.La famille de cette ...
La jalousie de Nemours
Utilisation de l'imparfait et d'un connecteur temporel : "Il y avait longtemps que M. de Nemours souhaitait". La passion de Nemours est incontrôlable : "lI ne put résister à l'envie". Il vole le portrait par jalousie : "le dérober à un mari qu'il croyait tendrement aimé".
Indices : ce passage introspectif prépare à la fois l'aveu et le renoncement final; La passion y est décrite comme une force invincible qui défie la volonté et s'associe , pour celle qui l'éprouve, à la honte, à la souffrance et à la trahison .
Madame de Clèves rentre à Paris, mais se rend compte qu'elle aime toujours le Duc de Nemours, elle veut s'enfuir de nouveau, mais son mari ne proteste. Le Duc de Nemours vole un portrait de Madame de Clèves sous les yeux de celle- ci, qui ne dit rien. Il a alors la certitude d'être aimé de la Princesse et s'en réjouit.
La mise en avant constante de la vertu et l'importance de sa conservation sont les fers de lance de cette éducation. Madame de Chartres nous apparaît donc comme une femme infiniment vertueuse et sage mais aussi une femme moderne qui porte la critique d'une éducation traditionnelle qui cache ces sujets aux filles.
Madame la dauphine révèle le mariage unissant Elisabeth de France, fille d'Henri II, et le roi Philippe II (3ème mariage après celui avec Marie Tudor). La dauphine doit se rendre chez Madame (Marguerite de France) sous ordre du roi afin de la convaincre du mariage.
Légitimement il se place à ce titre au carrefour des alliances, sans pour autant les maîtriser : M"* de Valentinois, qui le hait, empêche en raison de leur parenté le mariage de M"e de Chartres avec le dauphin, tandis que Mme de Chartres, aidée, dans ses démarches matrimoniales, « du vidame qui était dans une grande ...
S'en suivent de nombreuses complications qui conduisent finalement à la mort de Monsieur de Clèves. Alors libre de se remarier avec le duc de Nemours, la Princesse s'y refuse, par fidélité à la mémoire de son défunt époux et de crainte qu'une union éteigne avec le temps la passion de son amant.
Or ici la princesse lit une lettre qui n'est pas adressée à celui qu'elle croit, et la communication est doublement pervertie : alors que l' émetteur est Mme de Thémines et le récepteur le vidame, s'ajoutent deux récepteurs supplémentaires : la princesse qui lit la lettre, et Nemours à qui elle pense qu'elle est ...
Le Vidame, qui devine que Nemours hésite parce qu'il craint de se brouiller avec sa maîtresse, donne à celui-ci un mot qui doit lui permettre de prouver que la lettre lui était bien adressée. Ainsi, tout le monde croirait que la lettre était à Nemours, sauf sa maîtresse.
La rencontre tient certainement une place de choix dans cet ensemble. Encore faut-il s'entendre. La première rencontre de la nouvelle conduit le prince de Clèves à observer mademoiselle de Chartres, récemment arrivée à la cour, alors qu'elle choisit des bijoux chez un joaillier.
Transition : Cette scène de rencontre théâtralisée, où se jouent à la fois des rapports personnels (Mme de Clèves/Nemours) et publics (bal en présence de la Cour du Roi), est marquée par les jeux de regard, qui trahissent les sentiments des personnages.
ayez de la force et du courage ” . Ce sont plus que des conseils qu'elle prodigue à sa fille : cela ressemble à des consignes et les paroles prononcées par la mère auront un retentissement important.
Lors d'un tournoi, Nemours est blessé. Le regard que lui adresse alors Mme de Clèves est la preuve d'une ardente passion. Puis une lettre de femme égarée et dont elle entre en possession laisse supposer que Nemours a une liaison.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Au début du roman, Mademoiselle de Chartres a seize ans lorsqu'elle est introduite à la cour. Elle a reçu une éducation exemplaire et se montre très vertueuse. Elle est très admirée pour sa beauté et son élégance, ainsi que pour ses qualités morales.
Mme de Chartres a entièrement dédié cette absence à l'éducation de sa fille, éducation non seulement consacrée à cultiver son esprit mais aussi sa vertu pour la préparer à la vie de cour comme nous le montrent les expressions « à cultiver son esprit et sa beauté » et « elle songea aussi à lui donner de la vertu et à ...