Précisément, la synecdoque permet le remplacement d'un mot par l'une de ses parties (la partie pour le tout) ou par l'ensemble dont il fait partie (le tout pour la partie).
La Synecdoque comprend deux objets sous le nom d'un seul, ou énonce un objet au lieu d'un autre qui, se trouvant avec celui-là dans le rapport du tout à la partie, ou de la partie au tout, y tient une intime connexion physique ou métaphysique (p. 261-262, il souligne).
Définition de synecdoque nom féminin
didactique Figure de rhétorique qui consiste à prendre le plus pour le moins, la partie pour le tout (ex. une voile pour un navire), le singulier pour le pluriel (ex. l'ennemi pour les ennemis)… ou inversement. ➙ aussi métonymie.
La métonymie est la figure de style dans laquelle on remplace un terme par un autre terme qui lui est lié par un rapport d'identité : la cause remplace l'effet, le contenant remplace le contenu, etc. On reconnait la métonymie dans l'anomalie du discours qu'elle crée.
Si la métonymie est généralement quantitative et remplace un concept par un autre, la synecdoque est qualitative et va introduire une relation entre le tout et la partie. La synecdoque consiste à donner à un mot ou un expression un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification.
La synecdoque est une figure de style qui consiste à utiliser un mot pour un autre. Il s'agit d'une variété de métonymie qui permet d'élargir ou restreindre le sens d'un mot.
Définition de la périphrase
L'utilisation de cette figure permet d'éviter les répétitions. Elle permet également de mettre en avant certaines caractéristiques de l'objet ou de la personne décrite, qu'un seul mot n'aurait pu mettre à jour. La périphrase fait partie de la catégorie des figures de substitution.
La métaphore est plus implicite que la comparaison puisqu'elle réunit deux éléments sans toutefois utiliser de mot de comparaison. Elle a une valeur d'illustration afin de bien faire comprendre le sens désiré par l'auteur ou l'autrice. Elle ajoute souvent une connotation ou une intensité à un propos.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
La comparaison établit un lien entre deux éléments à partir d'un point commun et crée ainsi une image. Cette figure de style comprend toujours au moins deux termes (le comparé et le comparant). Le rapprochement entre ces deux termes s'effectue grâce à un terme comparatif (ou outil de comparaison).
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
On désigne par figures de style les procédés littéraires d'écriture qui enrichissent l'expression et produisent des effets sur le lecteur en marquant un écart avec la langue ordinaire. → Les figures de style visent à donner à un texte ou à un discours, plus d'expressivité ou de pouvoir de persuasion.
Les figures de style ont donc cette double fonction : une fonction argumentative et une fonction d'embellissement. 4. Les figures de style aident à toucher le lecteur. S'en servir permet d'être plus convaincant et les analyser permet d'être plus éclairé sur le message transmis par l'auteur d'un texte ou d'un discours.
Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé. Mal maîtrisés, ils peuvent apparaître comme des maladresses d'écriture.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore.
Le terme euphémisme exprimant le fait d'atténuer l'expression de faits ou d'idées dans le but de les rendre plus doux, plus recevables, il a pour antonyme le terme hyperbole.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
L'oxymore (aussi appelé oxymoron) fonctionne comme l'antithèse : elle rapproche des termes opposés. Toutefois, l'effet de l'oxymore est accentué puisque les termes opposés sont côte à côte dans l'énoncé.
L'hyperbole exagère une idée pour l'accentuer dans le but de créer une forte impression. Elle consiste à jouer sur la syntaxe et sur le lexique. Elle peut être utilisée afin de convaincre ou d'amuser le lecteur.
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Ces périphrases désignent bien sûr la lune. Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon. La reine des ombres et la lune.
La métaphore rend un sujet concret
La métaphore (ou la comparaison) est un très bon moyen de simplifier des sujets complexes ou abstraits en les comparant à quelque chose de très concret que n'importe qui peut s'imaginer.