L'Encyclopédie marque aussi l'apparition des sciences humaines. En outre, l'esprit scientifique se manifeste par son caractère universaliste : le XVIII e siècle ne se spécialise pas, il touche à tous les domaines : science, philosophie, arts, politique, religion, etc.
"Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont; ...
Ce vaste projet empreint de l'esprit des Lumières comprend au total 28 volumes, dont 11 tomes d'illustrations. Le but de l'Encyclopédie est originellement de rassembler les connaissances acquises par l'humanité et de favoriser l'accession du peuple au savoir.
Une encyclopédie est un ouvrage (livre, ensemble de livres ou document numérique) de référence visant à synthétiser toutes les connaissances pour édifier le savoir et à en montrer l'organisation de façon à les rendre accessibles au public, dans un but d'éducation, d'information ou de soutien à la mémoire culturelle.
diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition, mesurer les connaissances à l'aune de la raison, enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser ».
La production de dictionnaires et de grands ouvrages littéraires caractérise le siècle des Lumières. L'Encyclopédie en est l'ouvrage le plus représentatif, à une époque où un nouvel esprit philosophique se constitue, basé sur l'amour de la science et la tolérance.
Tout simplement parce que L'Encyclopédie est l'œuvre la plus emblématique du siècle des Lumières. Si on y réfléchit, elle synthétise la pensée des Lumières : son but est de diffuser les savoirs pour émanciper les hommes.
encyclopédie
1. Ouvrage où l'on expose méthodiquement ou alphabétiquement l'ensemble des connaissances universelles (encyclopédie générale) ou spécifiques d'un domaine du savoir (encyclopédie spécialisée).
Les encyclopédies présentent les mots ou les idées sous forme de textes que l'on appelle des articles. Ils sont classés par ordre alphabétique ou par thème (histoire, géographie, sciences, lettres, arts). Les articles sont généralement découpés en parties et des titres sont donnés à chacune d'entre elles.
Esprit scientifique
L'Encyclopédie marque aussi l'apparition des sciences humaines. En outre, l'esprit scientifique se manifeste par son caractère universaliste : le XVIII e siècle ne se spécialise pas, il touche à tous les domaines : science, philosophie, arts, politique, religion, etc.
L'Encyclopédie
Commencée en 1751, la publication s'achève en 1772 malgré la censure. L'Encyclopédie contribue à la diffusion du savoir scientifique, mais aussi philosophique, artistique, technique, etc. Toutefois, son accès est limité à une élite bourgeoise ou aristocratique.
L'Encyclopédie comprend des articles sur des thèmes très variés : les sciences, l'économie, l'histoire, les arts, la morale, les techniques, etc. Mais de nombreux articles critiquent la monarchie absolue, la noblesse, la justice et la religion. C'est pourquoi l'Encyclopédie a été censurée.
Ses idées philosophiques
- Face à la religion, Diderot adopte peu à peu la position du matérialiste athée. Le monde se crée lui-même, en un devenir incessant. L'homme n'est qu'un moment dans le devenir d'un univers matériel. La crainte de Dieu est un obstacle à l'épanouissement de l'homme.
Le but d'une Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de la transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui ...
L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert (dont le premier volume paraît en 1751) est un grand succès. Composée de 28 volumes, elle regroupe toutes les connaissances de l'époque et diffuse les idées des Lumières. Les idées nouvelles se diffusent surtout dans les villes, parmi les nobles et les bourgeois.
Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de les transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui ...
Ils souhaitaient de nouveaux modèles de société dans lesquels les hommes seraient libres et égaux. Ce mouvement est appelé « la philosophie des lumières », car les philosophes se proposaient « d'éclairer » le plus grand nombre de personnes sur la manière de vivre heureux et de fonder une société juste.
L'Encyclopédie bouleverse la pensée européenne, car elle propose une nouvelle approche de la culture savante en y introduisant des matières jusqu'alors mal considérées (comme le travail manuel) et en mettant en avant comme méthode la pensée critique.
Il s'agit bien de rendre accessible l'ensemble des connaissances de l'époque mais aussi de célébrer le formidable Progrès que la Raison, libérée de tout dogme et de toute autorité, permet. C'est donc une critique détournée de toute forme d'autoritarisme, qu'il soit religieux ou politique.
1À peine une cinquantaine de collections des dix-sept volumes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert fut diffusée au cours du XVIIIe siècle en Europe centrale et orientale.
Les Philosophes des Lumières veulent mettre en avant la raison et l'expérience pour faire face aux préjugés et aux superstitions. Ils veulent remettre de l'ordre dans le monde, ils sont obsédés par la classification et donnent de plus en plus d'importance aux voyages.
Il confie à Denis Diderot une responsabilité énorme en lui demandant de traduire un Dictionnaire des arts et sciences, la Cyclopædia de l'éditeur anglais Chambers. C'est ainsi que naît le projet de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers.
Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste".
Si le naturaliste Buffon ne signe pas d'article, ses travaux et son esprit influencent grandement l'Encyclopédie. Certains auteurs vont jusqu'à financer l'entreprise, notamment le baron d'Holbach, philosophe et scientifique, à qui l'on doit 376 articles.
Ce projet collectif dirigé par le philosophe Denis Diderot et le mathématicien Jean Le Rond d'Alembert a été le fruit d'un combat du premier au dernier volume, de 1751 à 1772.