Entièrement détruite par l'incendie du 15 avril 2019, elle est reconstruite en bois de chêne massif selon un dessin fidèle à l'ouvrage médiéval, conformément aux avis de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA).
« Aujourd'hui, les grandes poutres de la charpente, sont posées. Et ces travaux vont continuer jusqu'au mois de juin 2024 », confie un conseiller du président. Une fois ces travaux achevés, la flèche, reconstruite à l'identique par rapport à celle de Viollet-le-Duc, pourra accueillir ses ornements.
La totalité de la charpente de la flèche de la cathédrale sera reconstruite d'ici la fin 2023, avec une réouverture de l'édifice au public annoncée pour le 8 décembre 2024.
La flèche, un « chef-d'œuvre de charpente en bois », va s'élever jusqu'à 100 mètres de hauteur et sera visible « fin 2023 ». Elle sera dévoilée « au fur et à mesure qu'on aura recouvert cette flèche de sa couverture pour protéger la charpente en bois » au cours du premier semestre 2024.
Après deux ans consacrés à la sécurisation de l'édifice, aux études de projet, puis à la préparation du chantier, les travaux de restauration battent leur plein. La réouverture de la cathédrale est prévue le 8 décembre 2024.
Notre-Dame de Paris, la consécration
Quand Le Bras Frères remporte trois lots de l'appel d'offres du chantier de rénovation de Notre-Dame (la flèche de Viollet-le-Duc, la charpente médiévale, les couvertures), Yves Macel a le sentiment qu'il s'agit de la « consécration » de sa carrière.
Il s'agit en fait de deux opérations distinctes : La reconstruction de la flèche et du grand comble du transept, élevés de 1859 à 1864 par l'architecte Viollet-le-Duc. La reconstruction du grand comble de la nef et du chœur, dont les charpentes dataient du début du XIIIe siècle.
Paris 2024 : la flèche de Notre-Dame sera « bien visible » pour les JO, assure le responsable de la restauration de l'édifice. La structure devrait être « bien visible » pour les Jeux olympiques, a promis ce mercredi le responsable en charge de la restauration, même si la cathédrale restera fermée au public.
Il symbolise la vigilance (celui qui guette la venue de l'aurore) et l'annonce de la Résurrection de Jésus-Christ au matin de Pâques, la victoire de la vie sur la mort, la lumière qui chasse les ténèbres. Placé au sommet des clochers, il indique la direction du vent et de la tempête, en lui faisant face. »
Les ouvriers avaient entreposé une partie des échafaudages dans les combles. Il est possible que ce stockage ait abimé les branchements électriques des cloches et déclenché un court-circuit.
La cathédrale a 130 m de longueur, 48 m de largeur, 35 m de hauteur sous la voûte (69 m au sommet des tours). La façade principale, donnant vers l'ouest sur la place du Parvis Notre-Dame, de 40 mètres de long, offre une remarquable unité de composition.
Le village du chantier de Notre-Dame de Paris accueille les visiteurs sur le parvis à l'occasion des Journées européennes du patrimoine. Le public est invité à découvrir au plus près les opérations de restauration de l'emblématique monument.
Une reconstruction financée par 846 millions d'euros de dons, collectés aux lendemains de l'incendie en 2019. Mais alors que la cathédrale rouvrira dans un an, les travaux ne devraient coûter que 700 millions d'euros.
Et si finalement la responsabilité d'une entreprise n'est pas engagée dans la survenance du sinistre, c'est l'Etat qui aura seul la charge des coûts de reconstruction.
Ce coq est le troisième à être installé au sommet de la flèche dessinée par Viollet-le-Duc. Au pied de la cathédrale il faut avoir l'œil pour l'apercevoir, pourtant il mesure 90 centimètres de haut et surtout il brille. Les 25 kg de cuivre ont été recouverts de feuille d'or.
Le coq gaulois est un des symboles allégoriques et un des emblèmes de la France. Les deux coqs apportant la prospérité de Neapolis (Afrique romaine) Napoléon de 20 francs Coq en or de 1907, avec Marianne à l'avers et un coq gaulois au revers.
Louis XIV lui donne une place importante dans l'ordre architectural et décoratif qu'il fait mettre au point, et le coq rejoint alors l'emblème de la royauté, la fleur de lys, sur des motifs encore aujourd'hui présents au Louvre et à Versailles.
Après l'incendie qui a ravagé le monument historique en avril 2019, Emmanuel Macron avait annoncé une réouverture en 2024. Même si certains travaux ont pris du retard et que l'objectif s'annonce tendu, la date est prévue pour le 7 décembre 2024.
La famille Bettencourt Meyers (au travers de la société holding familiale Tethys et de la Fondation Bettencourt Schueller) a pour sa part annoncé 150 millions de dons, en plus des 50 millions de l'entreprise l'Oréal. Soit 200 millions en tout.
Le label “Notre-Dame de Paris” : vers la réouverture" rassemble les manifestations culturelles, expositions, conférences et événements consacrés à la cathédrale dans les mois qui viennent, en accompagnement de sa prochaine réouverture, prévue le 8 décembre 2024.
Historiquement, une large partie de cette toiture était couverte de plomb. Suite à l'incendie qui a touché Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, un chantier de grande ampleur [1] a été mis en place dans le but de restaurer la structure de la cathédrale.
La combustion de la toiture de la cathédrale a entraîné une importante fonte de plomb provenant de la couverture de l'édifice et de sa flèche, qui s'est propagé au sein du monument et aux alentours.
Le 15 avril 2019, un incendie ravage la cathédrale Notre-Dame de Paris, détruisant sa charpente, sa toiture et sa flèche devant des badauds choqués. Arrivé sur les lieux, le président de la République française Emmanuel Macron prononce une brève allocution : il s'engage à rebâtir rapidement le monument.
La nouvelle charpente est alors réalisée par les charpentiers Bellu et Daunay avec des chênes de Champagne.
La cathédrale, qui était propriété de l'archevêché de Paris, est mise à la disposition de la nation, comme l'ensemble des biens du clergé, le 2 novembre 1789. Depuis, l'État est resté propriétaire de la cathédrale.