Le jazz apparaît à la fin du 19e siècle dans les rues de la Nouvelle-Orléans où se mélangent des musiques de diverses origines, dont les worksongs, inspirés de la tradition musicale tribale de l'Afrique de l'ouest et le negro spiritual qui donnera naissance plus tard au gospel, ainsi qu'au blues.
Entre le XVIème et le XIXème siècle, les esclaves qui débarquent aux États-Unis emmènent avec eux leurs traditions musicales et instrumentales. À l'origine, le jazz prend l'apparence de work songs chantées par les esclaves au cours des journées passées dans les plantations.
Les trois caractéristiques fondamentales du Jazz sont le rythme, l'improvisation et le son, trois domaines qui définissent sa singularité dans la musique d'aujourd'hui.
L'idée est de favoriser la danse et le rythme swing. C'est l'époque de l'euphorie rythmique (batteurs et bassistes). C'est ainsi qu'apparaissent les premiers Bigs Bands. On a de grands orchestres et de grands solistes.
L'une des principales caractéristiques du jazz est d'utiliser l'improvisation, c'est-à-dire que le musicien invente la mélodie qu'il joue, il ne suit pas de partition, même s'il respecte en général l'harmonie du morceau. Une autre caractéristique est le swing : c'est une rythmique d'allure balancée et décontractée.
LE MOT JAZZ, UN ARGOT POUR LES NOIRS AMÉRICAINS
Lorsque les premiers orchestres s'installèrent à Chicago, les musiciens syndiqués de la ville firent tout leur possible pour empêcher les nouveaux de s'installer. Ils traitèrent leur « sale musique » de tous les noms et particulièrement de « jass » ou « jazz music ».
Le premier enregistrement de jazz voit le jour en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band, orchestre composé exclusivement de musiciens blancs. Le pianiste et chef d'orchestre créole Jelly Roll Morton s'autoproclame "inventeur du jazz".
2- La Nouvelle-Orléans vers 1890, le berceau du Jazz
Cuivres et percussions pour les fanfares, contrebasses, pianos et batteries pour les groupes de clubs, deviendront les instruments de base du style New Orleans (noir) / Dixieland (blanc), le premier style de Jazz.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Le terme de jazz sera popularisé dès 1917 avec Louis Armstrong. Les premiers mouvements sont le Dixieland et le Jazz de la Nouvelle-Orléans.
Le jazz utilise deux styles rythmiques principaux : la rythmique swing et la rythmique "latin jazz" ou binaire. La rythmique du jazz binaire, jazz rock par exemple, reprend le même principe solfégique que la musique classique : il y a deux croches dans une noire et chaque croche dure 50% du temps de la noire.
Voilà pourquoi j'aime autant le jazz : cette musique intègre les éléments les plus essentiels de ce qu'est un être humain, elle est physique, intellectuelle, spirituelle. Ça fait un peu hippie, ce que je dis là, non ? Tant mieux : nos vieilles idées hippies, on en aurait bien besoin, par les temps qui courent...
L'histoire du jazz est en effet intimement liée à celle de la première guerre mondiale : c'est en 1917 qu'il fait irruption en France, après l'entrée en guerre des Etats-Unis en avril 1917 et l'arrivée sur son sol du corps expéditionnaire américain, dès le 26 juin, dans le port de Saint-Nazaire.
Au XXème siècle, trois genres surplombent le paysage musical des États-Unis et sont aujourd'hui considérés comme les principales racines du Jazz : le Gospel, le Blues et le Ragtime.
Qui est Sandra Garnier ? Cette fois, c'est la mère de Jazz et Eva Queen, Sandra, qui fait parler d'elle pour une raison étonnante. Actuellement en vacances à l'autre bout du monde, Sandra en a profité pour donner son avis sur la situation où nous emmène cette crise sanitaire.
Mais la musique proprement dite, si l'on entend par là une organisation systématique d'un ensemble de production sonore à partir d'instruments divers, date elle de la civilisation sumérienne, soit environ 3000 avant Jésus-Christ, en Mésopotamie. De là elle s'est propagée en Égypte.
Plus concis et agressifs que les work songs, ces chants se composent essentiellement de cris de rassemblement. Les spirituals, gospels et blues. Ils représentent, par la suite, l'héritage musical de ce peuple tant bafoué. Le jazz naît plus tard, du mélange du ragtime pianistique et de ces chants noirs-américains.
« Probablement le meilleur joueur de saxophone ténor au monde » Pharoah Sanders est considéré comme l'un des héritiers du grand John Coltrane, mort prématurément en 1967, et dont il avait signé quelques solos agressifs dans le dernier album « Live in Japan », sorti de manière posthume en 1973.
Jazz, une candidate au fort tempérament
Fille de Sandra une française et un anglais dont on ne connaît pas l'identité, Jazz quitte l'Angleterre pour la France très jeune après le divorce de ses parents.
1. Miles Davis – Kind of Blue. Le roi des rois du jazz est sans conteste Miles Davis et ce n'est pas pour rien que Kind of Blue est la meilleure vente du musicien.
Dans la grande famille du Jazz, il y a la petite famille du blues. Le blues s'inspire directement du folklore noir américain, c'est-à-dire des chants et des cris de travail des esclaves noirs des Etats-Unis. Le blues est donc une partie seulement du jazz.
Un standard est une composition (mélodie et accompagnement) largement connue et jouée par les musiciens de jazz. Ces derniers les interprètent très souvent lors des « jam sessions », c'est-à-dire les séances musicales improvisées durant lesquelles ils se retrouvent.
Cool (1949-1960), Latin Jazz (1950-1963), Hard Bop (1954-1960) Cool (1949-1960) : alors que le "Bop" perd un peu de vigueur, de nouveaux musiciens apparaissent.