Conclusion. 31Les stéréotypes constituent une menace sociale qui peut, par le biais de l'intériorisation des stéréotypes et/ou de la menace du stéréotype, contraindre l'identité des individus stigmatisés et leurs comportements professionnels.
Le stéréotype remplit une fonction cognitive impor- tante : face à l'abondance des informations qu'il reçoit, l'individu simplifie la réalité qui l'entoure, la catégorise et la classe. Un préjugé est une opinion préconçue portant sur un sujet, un objet, un individu ou un groupe d'indi- vidus.
D'ailleurs, les stéréotypes entraînent notamment des conséquences qui peuvent être graves sur la personne visée par les stéréotypes ou préjugés. Par exemple la dépression, l'agoraphobie, la perte de confiance en soi, l'agressivité… Cela pourrait également créer ce qu'on appelle « la menace du stéréotype ».
En fait, les stéréotypes sont des idées toutes faites et des images caricaturales qui influencent négativement notre façon de percevoir les gens, d'interagir avec eux et de les traiter.
Le terme de stéréotype n'est pas originellement un concept historien : il s'agit d'un emprunt au champ des sciences sociales, notamment à celui de la psychologie sociale, discipline dont le but est l'étude des relations et processus ayant cours dans la vie sociale.
Les conséquences de la discrimination
La discrimination existe dans tous les pays et tous les secteurs économiques du monde. Elle réduit les opportunités pour les personnes, gâche les talents et ralentit le progrès économique. Elle augmente les tensions et renforce les inégalités.
Les recherches montrent que l'intériorisation de stéréotypes dévalorisants est susceptible de générer des doutes sur soi et ses compétences qui peuvent amenuiser la motivation (e.g., les efforts pour réaliser une tâche, la persistance face aux difficultés) et contraindre la production de comportements dans les domaines ...
Certaines explications, toutefois, ont été avancées pour rendre compte des stéréotypes. C'est ainsi que pour les tenants d'une approche psychodynamique, dont les psychanalystes sont les parangons, les stéréotypes constituent des mécanismes de défense qui servent à réduire l'anxiété.
En sociologie, le stéréotype – on parle aussi de « prénotion » – prend la forme d'une opinion généralisée et concerne, le plus souvent, un type d'individus, un groupe ou une classe sociale.
Le stéréotype porte plutôt une connotation idéologique. Le cliché a une intention nulle, rhétorique ou esthétique. Dans la littérature on a utilisé des clichés dans un but satirique ou parodique : par exemple Cervantès dans Don Quijote où il utilise des clichés du langage chevaleresque.
Ainsi, si face à un choix risqué conduisant à des gains, les individus affichent une forte aversion au risque. En revanche, face à un choix risqué conduisant à des pertes, les individus préfèrent le risque.
Synonyme : banalité, cliché, lieu commun, poncif, truisme.
Car, si les pratiques et communications sont bien les deux principaux facteurs de transformation des représentations sociales, tout un jeu d'interactions existe entre ces deux facteurs mais également entre chaque facteur et les représentations.
généraliser de façon abusive, car tous ne le sont pas. - Les personnes vivant dans ce quartier sont dangereuses. - Les patrons sont tyranniques. - Les personnes pauvres sont fainéantes.
Une stéréotypie ou comportement stéréotypé est un ensemble de gestes répétitifs, rythmés sans but apparent, mais qui n'ont cependant pas le caractère compulsif des tics. Ces comportements auraient deux buts : favoriser l'évitement et/ou s'auto-stimuler.
En psychologie, un stéréotype est une répétition de mots, de phrases, d'attitudes, de gestes ou de pensées, de manière automatique sans signification ni relation avec le contexte.
Un stéréotype est un jugement qualitatif vis-à-vis d'une personne (ou groupe de personnes), d'un objet ou d'un concept toujours en dehors d'une expérience personnelle. A l'examen conceptuel, le préjugé semble se confondre avec l'attitude, il en serait le génotype.
L'état du cerveau chez des personnes exposées à un épisode émotionnel est donc modifié, ce qui change la qualité ou l'intensité de sa réponse à d'autres stimuli ou événements qui surviendraient par la suite. en étant soumis à des images ou des situations censées provoquer les émotions voulues.
Expression ou opinion toute faite, sans aucune originalité, cliché. 3. Caractérisation symbolique et schématique d'un groupe qui s'appuie sur des attentes et des jugements de routine.
Les informaticiens portent des lunettes et des pulls jacquard, les secrétaires sont bien organisées mais trop bavardes, les RH sont empathiques mais utopistes, les consultants sont performants mais condescendants, les dirigeants ne lèvent pas le nez de leurs chiffres...
La première étude de la menace du stéréotype, dans un article de Steele et Aronson, date de 1995. Ils désiraient découvrir l'origine des faibles performances scolaires de certaines minorités ethniques.
Capacitisme – Préjugé envers les personnes qui peuvent présenter ou semblent présenter des signes de handicap mental ou physique. Âgisme – Préjugé fondé sur l'âge. Classisme – Préjugé fondé sur le statut socio-économique. Colorisme – Préjugé fondé sur la couleur de la peau ou le teint d'une personne.
Le préjugé naît dans un contexte particulier de domination, où un groupe de dominants cherche la plupart du temps à exclure, à écarter un groupe plus affaibli, des gens minoritaires. Donc on colle une étiquette pour les écarter, de façon à ne pas se confronter à l'altérité.