L'État peut réduire les inégalités en mettant en place une protection sociale qui permet à chacun d'être assuré contre les risques sociaux. En effet, dans toutes les sociétés, tous les individus peuvent être soumis à ce que l'on appelle des risques sociaux.
On sait très bien que la TVA est l'impôt le plus injuste qui soit, qui frappe des biens de première nécessité et des dépenses contraintes."
Les pouvoirs publics ont donc des moyens variés à leur disposition pour réduire les inégalités économiques : redistribution en nature via les services collectifs, redistribution monétaire via la protection sociale, lutte contre les discriminations et législations qui réglementent le travail dans le cadre de l'État- ...
Les impôts proportionnels, comme la TVA, dont le taux est le même pour tous – peu importent les revenus –, sont bien plus inégalitaires que les progressifs, comme l'impôt sur le revenu, où plus on gagne d'argent, plus la part que l'on reverse à l'État est importante.
L'impôt progressif réduit les écarts relatifs
On parle de « progression » parce que le taux de prélèvement augmente avec la valeur de ce qui est taxé. C'est le cas notamment de l'impôt sur le revenu. Le taux de prélèvement s'accroît en fonction du revenu.
40 % de l'impôt est payé par les 90 % les moins riches ; 35 % par les 10 % les plus riches (hors top 1 %) ; 25 % par les 1 % les plus riches.
Dans l'ensemble, ce système de redistribution « parvient à réduire par trois les niveaux d'inégalité de revenu initial« . Autrement dit, l'écart de revenu entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, qui s'élève initialement à 7, est ramené à 2,5 grâce à ce système.
La politique de redistribution permet d'élever ainsi la solvabilité et la consommation des ménages, ce qui augmente la croissance économique.
Définition. Les pouvoirs publics (ou autorités publiques) sont les autorités qui déterminent et conduisent l'action politique. Terme qui désigne les autorités qui déterminent et conduisent l'action de l'État. Dans un sens plus restrictif, la puissance publique désigne le pouvoir exécutif du gouvernement.
DEUXIEME PARTIE : LES IMPOTS ET TAXES
Les différents impôts peuvent être classifiés en trois (3) grandes catégories : les impôts directs, les impôts indirects, les impôts et taxes divers.
La TVA est un impôt indirect, ce qui signifie qu'il n'est pas collecté directement par l'État comme l'impôt sur le revenu, la taxe d'habitation ou la taxe foncière. La TVA est en fait une taxe qui vient s'ajouter au prix de tous les produits qui y sont assujettis, c'est-à-dire la quasi-totalité.
La TVA est souvent considérée comme un impôt injuste, car supporté de la même manière par tous les consommateurs, quel que soit leur revenu (or, la part du revenu consommé est plus importante pour les ménages les plus modestes). Son rendement est important : la TVA est le premier impôt français en termes de rendement.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Dans le classement des pays les plus performants en matière d'égalité homme-femme, l'Islande - comme les années précédentes - est le pays le plus égalitaire avec un score de 89,2 %, devant la Finlande (86,1 %), la Norvège (84,9 %) et la Nouvelle-Zélande (84 %), incarnée par sa première ministre Jacinda Ardern.
Il va permettre d'évaluer quels sont les revenus perçut par les individus en fonction de leur profession et de leur catégorie sociale d'appartenance (PCS), du sexe, l'âge, du secteur d'activité, de la localisation géographique...
La redistribution signifie que les impôts et cotisations des uns sont reversés en partie aux autres sous forme d'aides sociales : sur les 60 milliards de prélèvements (principalement l'impôt sur le revenu), 50 milliards sont redistribués sous forme de prestations.
En France, depuis 1945, l'État intervient dans la redistribution des revenus et l'aide aux ménages par le système de sécurité sociale. Les entreprises payent elles aussi une partie des cotisations de leurs salariés, c'est la part patronale.
Les pouvoirs publics disposent de trois instruments pour mener une politique de redistribution des revenus : la fiscalité, les transferts sociaux et les services publics. L'Etat peut utiliser la fiscalité pour réduire les inégalités.
La progressivité de l'impôt a pour but la redistribution des ressources entre les plus démunis et les plus aisés. Ainsi, les tranches les plus faibles sont exonérées pour que les besoins économiques de base (logement, nourriture, etc.) ne soient pas imposés.
Définition de la fiscalité : il s'agit de l'ensemble de règles et de lois qui constitue le cadre fiscal d'un État. La fiscalité s'apparente à des pratiques utilisées par l'État pour percevoir des impôts. Elle joue un rôle déterminant dans le fonctionnement économique d'un pays, mais aussi dans la vie de ses résidents.
En Ile-de-France, le paiement des impôts directs et la perception des prestations sociales contribuent à faire baisser de près de 40 % les écarts de revenus entre les 10 % de ménages les plus modestes et les 10 % de ménages les plus aisés.
Fiscalité de la consommation et des investissements
La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est une taxe sur la consommation que le consommateur paie lors de l'achat d'un produit ou d'un service. Le taux normal est fixé à 20 % et il existe deux taux réduits (10 % et 5,5 %) pour certains produits et services.
Ainsi, toute personne seule disposant d'un niveau de vie supérieur à 3 673 euros par mois est considérée comme riche. Pour un couple, le seuil de richesse est à 5 511 euros par mois, tandis que pour une famille avec deux enfants, il est de 7 700 euros par mois.
A quoi servent mes impôts ? Enseignement, sécurité, justice, solidarité, transports, culture, sports… Grâce aux impôts, nous bénéficions au quotidien de nombreux services publics, parfois sans nous en rendre compte.