En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
Souvent, on retrouve un traumatisme dans l'enfance, des parents autoritaires et peu affectueux. Rien d'original… On parle aussi d'hérédité ou, version plus moderne et plus satisfaisante, d'une sensibilité trop importante de certains cerveaux à des hormones qu'ils sécrètent.
Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l'humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense. D'après Pierre Nantas, faute d'aide, beaucoup d'entre eux et elles finissent en hôpital psychiatrique ou en prison.
Le trouble borderline peut entraîner l'apparition d'autres maladies psychiatriques comme la dépression, les troubles bipolaires ou les troubles anxieux généralisés. Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi.
Naît-on borderline ou le devient-on ? Pour le spécialiste, c'est un peu des deux : « Sans doute y a-t-il une origine génétique ou autre, mais cela reste à prouver. Ce qu'il y a de sûr c'est que l'adolescence est une phase critique, poursuit-il.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Il n'existe pas de médicament qui guérisse le trouble de la personnalité borderline.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
Être borderline signifie également avoir une instabilité à propos de ses relations. Cette instabilité s'explique par une alternance entre l'idéalisation et de la dévalorisation de l'autre. Vous pouvez d'un coup adorer une personne, et un autre jour la détester.
Établir des limites claires est donc important pour se protéger et protéger la personne contre des comportements dommageables. Dans les situations de crise, il est rarement possible de résoudre les conflits en discutant. La peur et la logique s'accordent mal l'une à l'autre.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Le trouble de personnalité borderline (TPB) est une pathologie fréquente, sévère et encore majoritairement diagnostiquée chez l'adulte bien que sa présence à l'adolescence soit aujourd'hui attestée. En effet, plusieurs obstacles semblent s'opposer à ce diagnostic avant l'âge de 18 ans.
Les borderline présentant une grave crise dépressive ou une crise suicidaire devraient bénéficier de quelques jours d'hospitalisation aux urgences ou tout ou moins être hospitalisés à l'hôpital général dans des structures en relation étroite avec le département d'urgence (25).
Dans la relation amoureuse, il va avoir tendance à changer régulièrement de partenaire pour avoir le sentiment de ne pas être abandonné, il va provoquer l'abandon, anticiper le rejet pour ne pas être quitté, il a des difficultés à faire confiance, il doute des sentiments de son partenaire, se montrant sur la défensive, ...
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Les facteurs environnementaux qui peuvent contribuer au développement du tpl chez les personnes vulnérables comprennent la séparation, la négligence, les mauvais traitements ou d'autres événements traumatisants de l'enfance.
Les personnes borderline vivent et aiment dans les extrêmes et poussent régulièrement leur partenaire à ses limites. Le fait qu'une relation borderline puisse fonctionner dépend donc non pas de l'amour pour le partenaire, mais avant tout de l'amour de soi.
Dans la majorité des cas, le trouble de la personnalité limite se traite par la psychothérapie. Il est parfois approprié de combiner différents types de psychothérapies. Certaines personnes doivent aussi prendre des médicaments.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.