L'inflation annuelle s'établit ainsi à +5,2 % en 2022, selon l'Insee. Selon les données publiées par l'Insee chaque année en janvier pour l'année précédente, l'inflation s'est établie à 1,6 % en 2021 et à 0,5 % en 2020, après 1,1 % en 2019 et 1,8 % en 2018.
En moyenne annuelle, elle s'établirait à 5,6 % en 2023 et à 2,4 % en 2024. Notre prévision d'inflation est un peu révisée à la hausse en 2023 par rapport à notre projection de mars, du fait notamment d'une augmentation un peu plus persistante des prix alimentaires.
Parmi l'ensemble des pays analysés par l'institution financière, le Venezuela est le pays qui connaît l'inflation la plus élevée au monde. En 2023, elle atteint le chiffre stratosphérique de 400%.
Il convient de noter que l'inflation peut être influencée par différents facteurs, notamment la demande et l'offre, les coûts de production, la croissance économique, la politique monétaire, les fluctuations des taux de change, les chocs pétroliers, les changements de réglementations, etc.
L'inflation ne se rapprocherait de sa cible (2%) qu'à partir de 2025. En France, l'inflation pourrait ralentir à 5,6% (IPCH) en 2023 après 5,9% en 2022. Les prix pourraient frôler la cible de la BCE de 2% à partir de 2024 (2,4%) et 2025 (1,9%) d'après la Banque de France.
En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
L'Institut national des statistiques constate qu'en juillet 2023, le taux de l'inflation a atteint 4,3%, soit une baisse de 1,8% par rapport à juillet 2022. Cette légère baisse de l'inflation est due notamment au recul des prix de l'alimentaire qui, jusque là, tiraient vers le haut l'augmentation globale des tarifs.
Logement, crédit, alimentation, chauffage, essence : les prix n'en finissent plus de grimper. La pandémie, la guerre en Ukraine, les pénuries ont été pointées du doigt, tandis que les industriels nient en bloc tirer parti de la crise.
Afin de contenir, voire de faire baisser l'inflation, les principales banques centrales ont opéré un basculement de politique monétaire pour la rendre plus restrictive : baisse du volume d'achat d'actifs financiers et hausse des taux d'intérêt.
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement. Un taux d'inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.
Les pays avec les taux d'inflation annuels les plus faibles sont le Luxembourg (1,0 %), la Belgique et l'Espagne (1,6 %), ainsi que le Danemark (2,4 %). La France arrive en dix-huitième position avec un taux annuel d'inflation qui s'élève à 5,3 % en juin 2023.
En avril, l'inflation russe a atteint 2,31% sur un an. Un recul qui s'explique surtout par un effet de base alors que les prix avaient augmenté de 17,8% en avril 2022.
La moindre exposition à la flambée des prix de l'énergie fossile et les dispositifs publics de soutien aux ménages ont notamment permis de limiter la hausse des prix.
CHRONIQUE. L'inflation continuerait en 2024 à cause des hausses de salaire. Ensuite, la Banque centrale européenne ne pourrait pas arrêter ses hausses de taux d'intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) continue à prévoir une inflation hors énergie et alimentation de 4,6 % en 2023 et de 2,5 % en 2024.
Une prévision de croissance qui devrait être relevée
La Commission européenne a elle aussi récemment révisé à la hausse sa prévision pour l'économie française, l'estimant désormais à 0,6% pour 2023, contre 0,4% en octobre.
Une baisse des prix attendue dès le mois de mars 2024
Selon NielsenIQ, “dans le scénario le plus probable, une baisse des prix se ferait sentir à la rentrée de septembre”. L'inflation pour la rentrée devrait alors se situer à +17,6% (toujours versus janvier 2022).
On parle généralement d'inflation rampante en-dessous de 10%, d'inflation galopante à partir de 10% et d'hyperinflation dans les cas de croissance extrême du taux d'inflation 18. L'inflation est calculée par les institutions européennes grâce à l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH).
Les prix alimentaires flamberont encore en 2023
L'Insee prévoit une « contribution assez faible autour de la mi-année » pour les frais d'énergie à l'inflation, alors que celle-ci a été le moteur de la hausse des prix pendant des mois. Source : Insee, note de conjoncture du mardi 7 février 2023.
La Banque Centrale Européenne (BCE) est l'acteur principal de la politique économique et monétaire dans l'Union Européenne. Face à la montée en puissance de l'inflation en 2022, tout le monde se demande comment l'institution s'y prendra pour tenter de freiner la hausse des prix.
En France, le taux d'inflation est évalué au moyen de l'IPC. Cette mesure est établie par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et employée par l'administration française comme indicateur de l'inflation.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Faible recul des prix en 2023 et 2024
Le volume des transactions accuserait une chute de 17% en 2023, à 922 000 unités, soit une diminution d'environ 23% par rapport aux chiffres record de l'année 2021 (près de 1,2 millions de ventes dans l'ancien). Le repli serait de -5% en 2024.
Aucune baisse notoire des taux d'intérêt ne semble se profiler à l'horizon, même lointain. Le risque est alors de payer son crédit encore plus cher en 2024. De plus, les prix de l'immobilier montrent actuellement une légère tendance à la baisse pour certains types de biens et territoires.