La force de choc en escalade est théorisée grâce au facteur de chute. LA DYNAMISATION. Un assurage dynamique va diminuer la force de choc qui s'applique sur le grimpeur en cas de chute. La dynamisation permet d'enrayer une chute en tête en douceur sans blesser le grimpeur.
Il convient de passer la corde dans le mousqueton du bas de la dégaine de façon à ce que ce dernier étant posé à plat contre le mur ou le rocher, le brin de corde allant vers l'assureur soit contre le mur et que le brin du grimpeur sorte du mousqueton comme indiqué sur le shéma ci contre .
Comment ça marche :
Fixer la dégaine explose à une extrémité de la corde par un noeud en huit (brin d'assurage) . Monter jusqu'au premier point et y fixer la corde par l'intermédiaire de la dégaine explose. Pendant la montée la corde n'est pas bloquée, elle coulisse librement dans le grigri.
La dégaine ne doit jamais vriller et le doigt est généralement placé du côté opposé au sens de la corde.
Pour le grimpeur : La voie est réalisée entièrement, aucune erreur dans le mousquetonnage des dégaines, le mousquetonnage est rapide. Pour l'assureur : fluidité dans l'assurage, pas de boucle de mou. Pour les deux : bonne communication au relais.
Grimper en moulinette
La différence entre grimper en tête et en moulinette vient principalement de l'assurage. Grimper en moulinette, signifie que notre corde est accrochée à un relais tout en haut de la voie. On dit qu'on est assuré par le haut. La corde est donc toujours au-dessus du grimpeur.
Dispositif d'assurance du premier ou du deuxième de cordée. Le mouvement simultané des deux mains permet le coulissage lent et graduel de la corde. En cas de chute du grimpeur, le Yo-Yo provoque le blocage de la corde.
On utilisera de la corde dynamique bien sûr, au minimum un brin de corde dite à simple. Pourquoi ? Une corde à simple possède une force de résistance bien supérieure à celle d'une corde à double. Une corde à double est testée selon le cahier des charges d'une corde à double, c'est-à-dire avec un poids de 55 kg.
Lorsque l'on choisit sa dégaine d'escalade, il faut trouver la bonne longueur de sangle pour évoluer confortablement et limiter les mouvements de la corde. Les tailles standards sont de 10-12 cm, 17 cm, voire 25 cm. Le choix de la longueur de votre dégaine d'escalade dépendra de l'emplacement des points de protection.
Le noeud de chaise double me semble bien préférable pour s'encorder. C'est un noeud d'apparence compliquée mais qui est en fait très simple à faire en milieu de corde, et de résistance très honorable, quel que soit le sens dans lequel tire la corde.
En haute montagne, la corde est votre assurance-vie. Elle permet le sauvetage en cas de chute dans une crevasse. En montée comme en descente, elle permet d'assurer celui qui est devant et les suivants dans les passages abrupts ou sur les crêtes, grâce à un relais et des points d'assurage intermédiaires.
Dans les Alpes, lorsque les voies se situent à moins de 2500 mètres d'altitude, on parle d'escalade. Au-delà, on parle d'alpinisme. L'alpinisme est une discipline qui se pratique en haute montagne et le plus souvent équipé de matériel précis. Il s'agit entre autre de gravir des sommets et de randonner sur des glaciers.
on distingue surtout deux différents types d'escalade : la voie et la grande voie. La voie, aussi praticable en salle, est un parcours équipé de points d'ancrage. Ils vous permettent de progresser directement du bas de la paroi jusqu'à son sommet tout en étant assuré.
Les mousquetons en “D” peuvent être utilisés pour se vacher (en bout de longe) ou bien pour assurer (avec un Grigri uniquement). A diamètre équivalent, les mousquetons en “D” sont plus résistants que les mousquetons en poire, car la traction s'exerce au plus près du grand axe du mousqueton.
L'article « Quel Mousqueton au relais ? Le danger des HMS » de Montagne Magazine met donc en garde les grimpeurs, et conseille plutôt l'utilisation d'un mousqueton en D (Type B) comme primaire. A chacun de peser le pour et le contre entre sécurité absolue et aspect pratique/efficacité !
On se vachera dans le gros anneau en bas du relais. Ne pas oublier de fermer le mousqueton à vis au moment de se vacher. Faire ensuite une queue de vache après avoir tiré 3 m de corde. On accroche alors cette queue de vache sur le mousqueton à vis installé sur le pontet du baudrier.
En escalade ou en alpinisme, on appelle aussi les longes des « vaches ». En falaise, on n'utilise classiquement qu'une longe simple afin de faciliter l'assurage au relais. En grande voie et en alpinisme il est possible d'en utiliser une double pour faciliter les descentes en rappel.
En alpinisme, le crux est la partie la plus difficile, délicate d'un chemin d'escalade. D'origine latine, ce mot était à la base synonyme de torture ou de supplice, qu'il soit physique ou moral.
Le nœud de huit
C'est d'ailleurs celui qui est adopté autant en compétition (obligation pour le grimpeur de s'encorder sur ce type de nœud afin que l'assureur puisse le vérifier d'un coup d'oeil avant son départ) que par les professionnels de l'encadrement en escalade que ce soit les guides ou les BE.
La réchappe sur maillon, la base
Mais comme cela n'est pas toujours possible, voici une première solution qui, à moindre coût et en toute sécurité vous permettra de vous libérer de cette appréhension. Il s'agit d'une manœuvre toute simple, qui ne nécessite que très peu de matériel : la réchappe sur maillon rapide.