La princesse de Clèves est un roman classique dont l'objectif est de "viser l'essence de l'être humain, la connaissance des valeurs universelles et non conjoncturelles." En cela il est atemporel, et permet au lecteur de tous les siècles de s'interroger sur des sujets divers afin d'esquisser un semblant de réponse.
Elle refuse les avances du duc de Nemours, bien qu'elle l'aime, par fidélité à la mémoire de son mari. La princesse de Clèves est un exemple de constance et de vertu. Ce roman a été lu par des femmes, dans le but de les mettre en garde contre les liaisons adultères.
La Princesse de Clèves est intégré à l'objet d'études «Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle», dans le parcours «Individu, morale et société». C'est qui l'auteur ? Madame de La Fayette, de son vrai nom Marie-Madeleine Pioche de La Vergne.
L'œuvre de Madame de Lafayette a pour but de prévenir les jeunes filles et femmes des dangers de l'amour. En ce sens, on peut affirmer qu'il s'agit d'un récit à thèse. Marie s'étant montrée peu vertueuse, elle "mérite", si on suit la logique implacable de la morale de l'auteur, d'être punie.
Parce que c'est un roman historique et que c'est un genre qui me plaît :j'aime l'Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m'a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l'histoire des ...
Raison du choix (1 minute) :
Il faut expliquer à l'examinateur, de façon personnelle et argumentée, pourquoi avoir choisi l'œuvre en question. Il faut expliquer ici ce que vous avez aimé dans l'œuvre, et pourquoi. Mais vous pouvez aussi dire ce que vous avez moins aimé, toujours en expliquant pourquoi.
Les valeurs traitées dans La Princesse de Clèves sont la naissance, le bien, l'éclat, l'amour, le mariage, le devoir, le bonheur, le repos, les bienséances, la vertu, la sincérité, et la mort.
Avec Catherine Corradino, redécouvrons La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, en évoquant la polémique qui fit rage dans les salons littéraires lors de sa sortie. Il était alors reproché à l'auteur de s'être inspirée de faits « vrais » sans chercher à coller aux conventions du réel.
Mme de Lafayette fait ressortir le caractère exceptionnel de son personnage également à travers la tournure impersonnelle « Il parut alors une beauté » qui marque une rupture dans le récit par la présence du passé simple et permet de retarder l'identité de cette personne encore désignée à travers la métonymie « une ...
1- Ce roman est-il moral ? 2- Comment le goût des lecteurs et des spectateurs pour des fictions dont les personnages, inlassablement souffrent d'aimer peut-il s'expliquer ? 5- La société détermine-t-elle la destinée des personnages romanesques ? 6- Mme de Clèves est-elle une héroïne tragique ?
Après avoir perdu sa mère, et afin d'éviter le Duc qu'elle aime, elle décide de partir à la campagne seule, car son mari doit reter à Paris. Madame de Clèves rentre à Paris, mais se rend compte qu'elle aime toujours le Duc de Nemours, elle veut s'enfuir de nouveau, mais son mari ne proteste.
La vertu et son devoir d'épouse sont les seules raisons qui doivent la guider. Ce sont les raisons qu'invoque la Princesse de Clèves lors de son dernier dialogue avec le duc de Nemours.
La société joue par ailleurs un rôle important parce qu'elle impose une morale à l'individu. La mère de la princesse de Clèves n'est pas seulement une confidente ou une alliée pour sa fille : elle fait aussi office de directeur de conscience.
Charmée, la princesse de Clèves en tombe amoureuse. Dévasté par cette nouvelle, le prince de Clèves meurt de chagrin. Au beau milieu d'une situation délicate, la princesse de Clèves se retrouve en plein cœur d'un dilemme moral. La jeune femme hésite alors entre son amour pour le duc et ses remords pour le prince.
Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d'abord rapport avec la passion : il s'agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun joue un rôle dans l'éducation de la Princesse de Clèves (et d'ailleurs, c'est toujours à elle qu'ils s'adressent : elle est le sujet de l'histoire, et la réceptrice des ...
Adoptant une dimension didactique (enseigner aux jeunes femmes les dangers de se laisser conduire par leurs passions ) , Madame de Lafayette consolide la vision de l'amour passion destructeur ; les âmes sont agitées, la souffrance est généralisée.
L'accent est mis sur les qualités spirituelles : « elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable », notamment sur la vertu qui revient régulièrement et qui est valorisée : « combien la vertu donnait d'éclat ».
Les dangers de la Cour sont liés à la fois à cette duplicité des nobles qui s'y côtoient mais aussi à la multiplicité des affaires comme le traduit l'expression "il y avait tant d'intérêts et tant de cabales différentes "; ( 399) Ainsi le danger semble vraiment réel et Mademoiselle de Chartres fait figure de jeune ...
Parce que ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours). Des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de jalousie, et de renoncement.
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
Consternée des marques de jalousie et de passion qu'elle a involontairement données à Nemours, elle se sent compromise à ses propres yeux, traîtresse à son mari et « honteuse de paraître si peu digne d'estime aux yeux même de son amant » (346).
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin. Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu'à la fin de ses jours.
L'œuvre, est un système de signes dont les codes peuvent être nombreux, entremêlés et non nécessairement partagés, est un jeu qui défie notre intelligence. Ces codes ne sont pas nécessairement conventionnés et sont souvent créés sur mesure par l'artiste pour les besoins de sa création.
La présentation de l'oeuvre (2 à 3 minutes)
Vous mettez l'œuvre en contexte (1 à 2 minutes) : l'auteur, le contexte historique, les thèmes clés. Puis vous exposez les raisons de votre choix (1 minute). L'important est de dégager un point de vue personnel : qu'est-ce que vous avez aimé, pas aimé, appris …