La loi Alur poursuit trois objectifs majeurs : réguler les marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement, en protégeant les populations les plus vulnérables, développer l'innovation et la transparence.
Pour quels types de travaux peut-on mobiliser le fonds de travaux ALUR ? ? Ce fonds sert exclusivement à financer les travaux prescrits par la loi et les règlements ainsi que ceux décidés par l'assemblée générale des copropriétaires non compris dans le budget prévisionnel.
Mise en place le 24 mars 2014, la loi Alur vise à favoriser l'accès au logement. Elle règlemente notamment les locations, en luttant contre les habitations insalubres et/ou inadéquates.
Qui est concerné par la loi Alur ? La loi Alur concerne l'ensemble des acteurs du marché immobilier, à savoir les propriétaires et copropriétés, mais aussi les locataires, les bailleurs, ainsi que les agences de location.
La garantie universelle des loyers (GUL) est un dispositif prévu par la loi Alur pour protéger les bailleurs en cas de loyer impayé. Concrètement, il s'agit d'une caution de l'État, gratuite pour les locataires et pour les propriétaires, qui garantit les loyers impayés pour une durée de 18 mois.
Le premier axe de la loi ALUR porte sur l'amélioration des rapports entre locataires et propriétaires. Contrats de bail, états des lieux, diagnostics techniques, pièces justificatives et honoraires des agents immobiliers font désormais l'objet d'un cadre précis et obligatoire.
La loi ALUR ou loi Duflot II du 24 mars 2014 vise à favoriser l'accès au logement, à réglementer les locations, notamment en luttant contre la mise en location de logements inadéquats, et à promouvoir la construction par une réforme du droit de l'urbanisme.
La loi Alur prévoit la mise en place d'une fiche synthétique de copropriété. Cette fiche, établie par le syndic, rassemble les données financières et techniques de la copropriété. Ainsi, elle permet aux copropriétaires d'être informés quant au fonctionnement de la copropriété et à l'état général de leur immeuble.
Il existe donc deux moyens de contourner cet encadrement du loyer : Louer en tant que résidence secondaire, en saisonnier ou bien via un bail de logement de fonction. Appliquer un complément de loyer.
La loi n°89-462 du 6 juillet 1989 dite loi Mermaz est l'une des premières lois françaises d'importance qui est venue régir les rapports entre propriétaires bailleurs et locataires. Une loi qui consacre des droits au locataire, puisque dès son article 1er, il est précisé «le droit au logement est un droit fondamental ».
La loi SRU vise à densifier de manière raisonnée les espaces déjà urbanisés afin d'éviter l'étalement urbain : elle limite la possibilité de fixer une taille minimale aux terrains constructibles et supprime le contrôle des divisions de terrain ne formant pas de lotissements.
Pour cela, il faut adresser un courrier recommandé avec accusé de réception à votre propriétaire. Dans ce courrier, il faut lui expliquer pourquoi vous contestez le rappel des charges locatives. Si vous refusez de payer 3 charges par exemple, il faut donner précisément les raisons pour chaque charge.
Tous les biens à usage d'habitation principale nus ou meublés sont concernés par la loi du 6 juillet 1989. Je vous rappel que le législateur considère une résidence principale un bien qui est habité plus de 8 mois par an sauf en cas d'obligation professionnelle, raison de santé ou cas de force majeur.
Le fond de travaux est une enveloppe budgétaire constituée en avance par la copropriété dans le but de financer d'éventuels travaux de conservation ou de rénovation de l'immeuble. Ce fond, mis en place par la loi ALUR en 2014, est obligatoire pour toutes les copropriétés de plus de 5 ans depuis le 1er janvier 2017.
Les copropriétés doivent mettre en place un fonds de travaux pour anticiper et financer les dépenses de travaux à venir, sauf exceptions. Ce fonds est alimenté par une cotisation annuelle obligatoire versée par chaque copropriétaire. Le syndic doit ouvrir un compte bancaire spécifique pour y verser les cotisations.
Selon la loi, les locataires ne doivent s'acquitter que des frais liés à la rédaction du bail et de l'état des lieux ainsi que ceux occasionnés par les visites de logement et la constitution du dossier de location. Ces frais sont partagés à parts égales entre le bailleur et le locataire.
La loi Elan a permis aux communes situées en zone tendu de formuler une demande d'application sur leur territoire de l'encadrement des loyers, mesure qui consiste à plafonner administrativement les loyers d'habitation du parc privé.
Le ministère du logement et de l'habitat durable a mis en place un site internet pour vérifier si le loyer est correctement évalué.
Votre logement dispose de certaines caractéristiques de confort ou de localisation supplémentaires, par rapport aux biens de même catégorie situés dans le même secteur géographique ; Et que ces éléments n'ont pas été pris en compte lors de la fixation du montant du loyer de référence.
Administrer l'immeuble, assurer sa conservation, son entretien et, en cas d'urgence, faire exécuter les travaux nécessaires. Représenter le syndicat de copropriétaires en justice. Établir et mettre à jour le carnet d'entretien de l'immeuble.
Construire plus de logements, simplifier les normes, protéger les plus fragiles et mettre les transitions énergétique et numérique au service des habitants : telle est l'ambition de la loi Elan (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique), promulguée le 23 novembre 2018.
Depuis la loi Alur, tous les propriétaires d'un logement situé en copropriété ont l'obligation de souscrire un contrat d'assurance habitation, comprenant au minimum une garantie responsabilité civile.
Quand un locataire atteint 65 ans et que ses ressources annuelles sont inférieures au plafond en vigueur pour l'attribution de logements sociaux (conditions cumulatives), le propriétaire peut lui donner un congé mais il doit lui proposer un logement équivalent offert à la location dans le voisinage (art.
En fin de bail, le dépôt de garantie doit être restitué dans un délai maximal de 2 mois. Mais son montant peut être amputé de retenues ou provision.
Le projet de loi prévoit que les terrains seraient détenus par des organismes fonciers libres (OFL), chargés d'acquérir et de gérer des terrains, nus ou bâtis, afin de réaliser des logements et des équipements collectifs. Ces organismes seraient détenus essentiellement par des capitaux publics.