Ces troubles sont durables, persistants tout au long de la vie. Les estimations globales notamment issues des travaux récents de la HAS [2] révèlent une prévalence de l'ordre de 6% à 8% des enfants par classe d'âge pour l'ensemble des troubles.
Une question de rythme
C'est ce qui se passerait dans le cerveau des enfants dys : à cause de la mise en place déficiente de leurs connexions réciproques, les régions impliquées dans un apprentissage ou une fonction cognitive ne parviendraient pas à se synchroniser, provoquant le trouble dans un apprentissage donné.
Elle est transmise dans les lignées familiales par des gènes (héréditaires) ou par de nouvelles mutations génétiques. Certains considèrent qu'elle se retrouve plus souvent chez les garçons que chez les filles, mais d'autres études semblent montrer que la répartition est assez égale au sein de la population.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
En France on parle de 6 à 8% de troubles dys. On peut dire que 4 à 5 % des élèves d'une classe d'âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques. Aucune étude fiable n'a donné un chiffre des troubles DYS en France.
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Pour diagnostiquer la dyslexie, il faut pointer et analyser prioritairement les difficultés du langage écrit mais aussi évaluer son attention, ses mémoires, le tout en réalisant une batterie de tests adaptés à l'âge du patient.
Quels sont les traitements de la dyslexie ? Il n'y a pas de médicaments spécifiques pour soigner la dyslexie. Toutefois, il existe des moyens pour améliorer leurs conditions. Pour le traitement des personnes atteintes de dyslexie, il faut s'orienter vers des séances chez l'orthophoniste.
La dyslexie fait partie des Troubles Spécifiques des Apprentissages (TSA), difficultés qui présentent un obstacle à la réussite scolaire : « les TSA peuvent s'étendre des troubles du langage aux troubles des aptitudes motrices en passant par les troubles du calcul »1.
Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition. Les difficultés ne disparaissent jamais totalement, mais elles s'atténuent.
La probabilité d'être dyslexique monte à 50 % si l'un des parents l'est ou si quelqu'un de la famille présente un trouble de langage.
Aucune orientation ne doit être imposée à l'enfant présentant un trouble de l'apprentissage ou du langage. Le plus important est de le soutenir et de l'aider à trouver sa voie quel que soit le temps que cela prend.
La dysphasie est un trouble du développement du langage qui peut affecter l'expression et/ou la compréhension du langage oral. Certains enfants ont du mal à comprendre ce qui leur est dit ou à trouver les bons mots, à construire des phrases. Ils peuvent présenter des difficultés de prononciation.
Parlez-lui normalement avec des mots simples en phrases courtes mais correctement construites. Expliquez-lui les mots qu'il ne comprend pas. Corrigez ses fautes de prononciation et de syntaxe avec patience mais justesse. Aidez-le à mettre en mots ses sentiments, que ce soit pour une joie, une tristesse ou une colère.
La meilleure solution reste la communication et l'écoute des besoins de l'individu concerné, car ces besoins varient d'une personne à l'autre. Plus qu'un aménagement, la personne doit avant tout se sentir à l'aise. La dyslexie et le statut de Travailleur Handicapé : La dyslexie est reconnue comme un handicap.
Les profils "multi-dys" (association de plusieurs troubles "dys") sont fréquents. Ces personnes "multi-dys" ont besoin, dans un premier temps, d'être reconnu dans l'ensemble de leurs DYSfférences et ont besoin, dans un second temps, de bénéficier d'une prise en charge adaptée.
Dépression. En 2019, 280 millions de personnes présentaient une dépression, dont 23 millions d'enfants et d'adolescents (1). La dépression diffère des sautes d'humeur habituelles et des réactions émotionnelles passagères face aux problèmes du quotidien.