Contraire : chimérique, idéaliste, romanesque, utopiste.
L'idéaliste sera donc celui qui nie toute réalité et, ce faisant, affirme l'inexistence des objets du monde physique extérieur.
Rejetant les sujets « nobles » et l'expression effusive des sentiments de l'âme qui caractérisaient le romantisme, les écrivains réalistes se donnent pour but de représenter fidèlement la société de leur temps, même dans ses détails les plus sordides.
L'idéalisme est par ailleurs une position subjectiviste en épistémologie, qui s'oppose à la position objectiviste telle qu'on peut la trouver dans la version forte du réalisme, celle du réalisme direct, qui interprète la perception comme une ouverture sans médiation sur la réalité extérieure.
Doctrine esthétique qui assigne comme but à l'art et à la littérature l'expression d'une réalité conçue comme belle, exemplaire ou idéale (par opposition au réalisme).
L'idéalisme consiste selon eux à nier la préexistence du réel sensible sur la pensée qui le vise ; et le fin mot du matérialisme réside à l'inverse dans l'affirmation selon laquelle, après comme avant l'appropriation théorique, « le sujet réel subsiste dans son indépendance en dehors de l'esprit » (CEP, 166).
« L'empirisme est une doctrine philosophique qui souligne le rôle de l'expérience dans la connaissance humaine, en minimisant la part de la raison ». Selon ce modèle, tout ce que l'apprenant sait ne peut donc provenir que d'une expérience vécue[1].
Introduction. C'est une affirmation courante, chez les historiens de la philosophie, d'une part, que l'idéalisme date de Descartes, donné, à ce titre, comme « le père de la philosophie moderne », — d'autre part, que l'idéalisme résulte d'une certaine manière de comprendre et de définir la connaissance.
Appartenant au tempérament qui éprouve le plus fort besoin d'identité, les Idéalistes aspirent à des relations fiables et une communication sensée. Ils cherchent des vérités profondes cachées sous les apparences et s'expriment souvent par métaphores.
Qui obéit à un idéal, qui croit à des valeurs absolues d'ordre moral, social, intellectuel, etc., pour améliorer la société ou l'homme : Être trop idéaliste et tourner le dos au réel.
Le réalisme cherche à représenter la réalité telle qu'elle est. Ce courant apparaît d'abord en peinture sous le pinceau des peintres de l'école de Barbizon (école avec une conception particulière du paysage dont Courbet faisait partie par exemple).
Le récit réaliste raconte avant tout le réel, la réalité. Ainsi les sujets des récits réalistes sont tirés du vécu et mettent en scène des personnages ordinaires. Les auteurs (Flaubert, Zola, Maupassant...) ont le goût du détail, se documentent en général avant d'écrire, et se montrent les plus neutres possible.
Le symbolisme
S'opposant au réalisme, au positivisme, au matérialisme, mais aussi à l'impressionnisme, le symbolisme, qui émerge dans toute l'Europe, veut aller au-delà des apparences et traduire des idées, en se recentrant sur le rêve, l'imaginaire ou le monde de la pensée.
Le réalisme est un mouvement littéraire apparu avant le naturalisme. Les deux mouvements s'attachent à décrire la réalité telle qu'elle est. Mais le naturalisme va encore plus loin en poussant davantage l'analyse et l'observation de la société et en créant des romans plus vrais que nature.
Caractère de ce qui est une description objective de la réalité, qui ne masque rien de ses aspects les plus crus : Ce film est d'un réalisme effrayant. 3. Tendance littéraire et artistique du xixe s., qui privilégie la représentation exacte, tels qu'ils sont, de la nature, des hommes, de la société.
Platon dénie la réalité aux objets sensibles, mais c'est pour l'accorder, à titre primordial, non à l'esprit, mais aux Idées, qui sont encore pour lui des objets transcendants, et non des productions de la pensée, des νοήματα. Son idéalisme n'est qu' « un réalisme des idées, dénomination qu'il portait au moyen âge 1 ».
L'idéalisation est un mécanisme de défense utilisé par certains pour se voiler la face devant certains événements tristes ou des souffrances trop difficiles à encaisser. Embellir le réel peut s'avérer tantôt bénéfique, tantôt dangereux. Car une idéalisation trop forte peut mener tout droit à la dépression.
Personne qui croit à un idéal. Synonyme : idéologue, illuminé, poète, rêveur, utopiste.
En philosophie, l'idéalisme est une doctrine qui accorde un rôle prépondérant aux idées et pour laquelle il n'y a pas de réalité indépendamment de la pensée. Le monde réel n'existe qu'à travers les idées et les états de conscience. Le monde et même l'être se réduisent donc aux représentations que nous en avons.
Au Ve siècle av J.C, à Athènes, durant la Grèce antique, un jeune tailleur de pierre modeste et curieux devient le premier philosophe de l'Histoire. Il s'appelle Socrate, marche pieds-nus et n'a qu'une passion : apprendre des autres en leur posant des questions.
1. Doctrine philosophique qui affirme le primat de la matière sur l'esprit. 2. Manière de vivre, état d'esprit orienté vers la recherche des satisfactions matérielles, de plaisirs.
Un tel énoncé, outre qu'il ne dit à proprement parler rien du passage des sens à l'intellect, limite l'empirisme à sa dimension psychologique : à savoir, l'histoire – non relatée en fait puisqu'occultée – de l'esprit à partir de cette forme primitive d'expérience (du grec empeiria) que constitue l'expérience des sens.
Une preuve empirique est une information qui justifie une croyance dans la vérité ou la fausseté d'une allégation. Du point de vue empiriste, on ne peut prétendre avoir une connaissance que lorsque l'on dispose d'une véritable croyance fondée sur des preuves empiriques.
La psychologie empirique est une psychologie de la conscience qui a pour objectif de formuler les lois du devenir psychique. Cet intérêt pour la dimension empirique des phénomènes n'est pas transitoire, il ne se dissout pas dans le point de vue de la psychologie rationnelle.