Le cerveau est l'organe des émotions : il donne naissance à la joie, la tristesse, la peur ou la colère. Comment tous ces affects sont-ils mis en relation et placés sous le contrôle de la raison ? De récentes découvertes en neurosciences l'expliquent.
Le cerveau est constitué de trois grandes parties : le néocortex, le système limbique, et le système reptilien. Ce dernier représente le cerveau primaire, responsable des instincts (survie, fuite…). Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire.
Elles sont situées tout près de l'hippocampe, dans la partie frontale du lobe temporal. L'amygdale est essentielle à notre capacité de ressentir et de percevoir chez les autres certaines émotions. C'est le cas de la peur et de toutes les modifications corporelles qu'elle entraîne.
Une émotion est une réaction psychologique et physique à une situation. Elle a d'abord une manifestation interne et génère une réaction extérieure. Elle est provoquée par la confrontation à une situation et à l'interprétation de la réalité.
L'amour malgré ses caprices, laisse donc la chance a tout le monde de trouver l'âme sœur. C'est donc en effet l'amour qui dicte ses règles, c'est lui qui ,en quelques sortes, nous contrôle car il sélectionne le conjoint selon des critères que la raison elle-même ne peut pas expliquer.
Des systèmes neuronaux dysfonctionnels
Dans les troubles anxieux, le dysfonctionnement des systèmes émotionnels du cerveau se traduit par des réactions émotionnelles beaucoup plus intenses que celles qui se produisent habituellement, ainsi que par une perception accrue de la menace et une vision négative du monde.
Les émotions primaires (ou dites « de ba- se») peuvent être observées chez la plu- part des vertébrés. Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Les sentiments
Ainsi, le sentiment de culpabilité est fait de peur et de colère retournée contre soi. Alors que l'émotion donne de l'énergie qui se traduit dans un mouvement corporel et ne dure que quelques minutes, les sentiments teintent de manière plus durable les pensées.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur.
Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas. La peur (Kong) est associée aux Reins.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Si l'adrénaline ne passe pas inaperçue puisqu'elle mobilise tout l'organisme, le cortisol, lui, agit en douce. Mais il peut avoir un effet dévastateur.
La complicité et le langage corporel
Il s'agit de la complicité, cette relation unique et spéciale qui est plus forte que l'amour. Aimer une personne, ce n'est pas simplement l'aimer.
L'aromantisme, c'est le fait de ne ressentir aucune attirance romantique pour son ou sa partenaire. Autrement dit, pas de sentiment amoureux.
Le stress, anglicisme signifiant "tension" issu du latin stringere ("mise en tension") n'est pas une émotion ni un sentiment mais une réaction biologique et psychique, spontanée, naturelle, en cascade, de l'organisme face à son environnement.
Grâce à toutes ces données le cerveau se préoccupe de nous tenir ou plutôt de maintenir notre équilibre vital et crée de la fatigue qui selon Timothy Noakes devient une émotion plutôt qu'un événement physique.
L'amour comporte également des caractéristiques hormonales et génétiques, voire neurales. Pourtant, l'amour a été largement considéré par les scientifiques comme une émotion (processus axé sur l'événement), un sentiment, un état affectif.
Les émotions élastiques : quand les émotions du passé prennent le contrôle de nos comportements au présent. Une émotion élastique est une réaction émotionnelle excessive et inadaptée face au déclencheur du présent parce qu'elle est en fait une réactivation du passé refoulé.