Ces Sénoufos sont un mélange culturel d'immigrants des alentours d'Odienné et Fourou qui depuis des siècles s'étaient mariés avec les groupes du Royaume de Kénédougou, le « Pays de la Lumière » fit établir pendant le IX e siècle Sikasso était son capital. Si bien que, l'islam était la religion officielle.
Les populations de langue senoufo (rattachées au groupe voltaïque) comptent environ 1 500 000 personnes au début du xxi e siècle et occupent un vaste territoire qui couvre le sud du Mali et du Burkina Faso, et le nord de la Côte-d'Ivoire.
Le peuple sénoufo est un peuple Voltaïque, de langue Gour. Ils sont également présents au Mali, et au Burkina Faso, et sont l'un des groupes les plus importants de la Côte d'Ivoire en représentant 9,7% de sa population.
Le peuple Sénoufo, vivant dans la savane du nord du pays cultivent le riz, l'igname, l'arachide, le mil. Leurs mets tels que le « Kabato » accompagné de la sauce arachide, sont donc faits de grains. Les autres peuples du Nord tels que les Dioula ou les Koulango dépendent de la culture du riz, du mil, et de l'arachide.
langue tagwana-djimini : Djimini (dyimini) Tagwana (tagouna)
DESCRIPTION. Ce masque Sénoufo est nommé « Kpélié » en langue vernaculaire. Ce type de masque était utilisé lors des rites de passage de la société masculine du Poro. Ce masque anthropo-zoomorphe est composé d'un visage humain surmonté de cornes.
B- La religion traditionnelle
Dans le village il y a un lieu sacré appelés : djinabii (les génies). Comme animal sacré, il y a un chat sacré. Le totem du village est qu'on n'y entre pas avec une perdrix vivante.
L'aire culturelle Sénoufo s'étend sur le nord de la côte d'Ivoire, les frontières du Mali et du Burkina Faso. (cf. carte). Ce peuple compte plus d'un million d'individus d'où une multitude de villages, de pratiques mais une homogénéité culturelle trouvée au travers la structure initiatique du Poro.
Les paysans senoufo de Korhogo (Côte d'Ivoire)
Krou (peuple) — Wikipédia.
Les Peuls sont éleveurs de bétail, sans avoir le droit d'acheter des terres. Le droit de la famille qui s'applique à leurs terres dépend d'un accord privé avec l'ancien propriétaire qui ne leur confère aucune prérogative légale. Pour la famille, le chemin vers la citoyenneté est long.
Tous les Nafana indiquent qu'ils ont pour origine le Nord de la Côte d'Ivoire.
Les trois principaux groupes ethniques sont les Haoussas (dans le nord) en majorité musulmans, les Ibos (dans l'est) et les Yoroubas (dans le sud-ouest) qui sont surtout chrétiens.
AGNI: Comme leurs cousins baoulés, les agnis sont des fanatiques de l'alcool. Ils sont “tout terrain”, du vin de palme à la bière en passant par n'importe quelle boisson frelatée (kindjouss, koutoukou,…). Il se dit aussi que les hommes agnis sont très avares.
La Côte d'Ivoire compte 69 ethnies, réparties en quatre groupes: les Akan représentent environ 42% de la population, les Mandé environ 27%, les Voltaïque environ 16% et les Krou environ 15%.
Environ 30 % du territoire ivoirien sont couverts par ces pactes qui lient les ethnies suivantes: Guéré-Yacouba, Wobbé-Guéré, Gouro-Yacouba, Gouro-Baoulé, Sénoufo-Koyaka, Dida-Abidji-Attié-Abbey, Agni-Baoulé.
Abé, Abidji, Krobou, Abouré, Abron, Adioukrou, Agni, Alladian, Anufo, Attié, Avikam. Baoulé, Bété, Dida, Wobé Dan, Degha, Dida, Dioula, Djimini, ébrié Gban, Godié, Gouro, Guéré, Koulango, Koyaka , Komono (sèlèguèlè) Lobiri.
À propos de l'application
Apprendre le Sénoufo est une application qui vous permettra de vous familiariser avec le Sénoufo plus précisement le Pongala, dialecte des régions de Kasséré et Boundiali (Côte d'Ivoire). Si vous aimez l'application n'oubliez pas de la noter et laisser des avis afin de l'améliorer.
Traoré est un nom de famille traditionnel du mandingue et notamment la francisation du mandingue Tarawele. Il est aussi utilisé chez les Sénoufos. Il est très courant au Mali, au Burkina Faso et au nord de la Côte d'Ivoire. Il signifie historiquement « le père », « le chef », « l'ancien ».
Peulhs de la Guinée, Ashanti et Fanti du Ghana.
Le masque n'a ainsi pas une unique fonction, ni une seule signification. Les masques africains sont conçus pour être utilisés lors de cérémonies sociales ou religieuses. Au moment ou l'homme porte ce masque, le porteur est investi des attributs d'une force divine et sociale.
Fang, Punu, Baoulé, Lega, monochromes ou polychromes, zoomorphes, anthropomorphes ou même hybrides, enduits de kaolin, bruts ou dotés d'une patine sacrificielle, ils sont liés à des cultes rituels, dotés de fonctions diverses (agriculture, initiation, funérailles, intronisation etc...)
Chaque année, les villageois de la région de Man célèbrent la fête des masques. Des compétitions de danses sont organisées entre les villages afin de rendre hommage aux esprits de la forêt qui, selon la tradition, sont réincarnés dans les masques.